23 décembre 2012
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Le président Idriss Déby Itno a posé samedi la première pierre pour la construction d'un complexe pharmaceutique dans la capitale.
Le complexe pharmaceutique de N'Djaména sera bâti sur 26.000 m² au quartier Mandjafa, dans le 7ème arrondissement. Les travaux, d'un coût total 63,5 milliards de FCFA financés sur fonds propre de l'Etat tchadien, devront durer 24 mois.
Le Complexe fabriquera notamment des solutés pour les perfusions, des antibiotiques, des antirétroviraux et autres médicaments génériques. Les premiers produits sortiront de l'usine d'ici un an, selon Mme Henrica Pinetti, directrice générale de Finasi, la firme italienne chargée de la construction du complexe pharmaceutique.
Avec le complexe pharmaceutique, l'Etat tchadien ne dépensera que 120 USD par malade du sida chaque année, contre 1.700 USD actuellement, a affirmé Mme Pinetti. Le futur complexe pharmaceutique permettra, selon M. Gata Ngoulou, ministre à la présidence chargé des Infrastructures et Equipements, de mettre à la disposition des populations des médicaments essentiels et génériques de haute qualité afin d'assurer une prise en charge optimale des problèmes de santé des populations. Il permettra également de lutter efficacement contre les faux médicaments qui pullulent sur le marché intérieur, et de produire des médicaments antirétroviraux destinés au marché aussi bien national que sous-régional.
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19 décembre 2012
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Ils ont pris cette décision le 17 décembre dernier en raison de l’approche des fêtes de fins d’année pour une durée de trois mois.
A partir du mercredi 19 décembre 2012, les travailleurs fonctionnaires tchadiens reprendront le chemin du travail. En effet, ils ont décidé le 17 décembre dernier de suspendre la grève qu’ils mènent depuis douze semaines maintenant. Une position prise par rapport aux fêtes de fin d’années qui seront célébrer dans quelques jours. Il faut tenir compte du fait que nous sommes à la fin de l’année et que les travailleurs voudront passer les fêtes de fin d’année en famille, dans la sérénité a confié le président de l’Union des syndicats du Tchad, François Djongdang. Mais cette décision répond également à l’appel émis par le Président Idriss Déby Itno.
Celui-ci avait appelé au dialogue le 10 décembre dernier alors qu’il recevait les centrales syndicales, lesquelles, en réponse avaient demandé du temps. Temps au cours duquel elles ont enterré leur Camarade Bétar Mbailaou Gustave, mort en détention suite à une condamnation judiciaire que les syndicats imputent au pouvoir. Passé les obsèques, les travailleurs du secteur public ont décidé de répondre favorablement à la demande du chef de l’Etat. Nous nous réservons le droit de repartir en grève, affirment-ils tout de même.
La suspension de la grève s’étale sur la période allant du 19 décembre 2012 au 31 mars 2013. Si le gouvernement venait à poser des actes contraires aux intérêts des travailleurs, nous nous réservons le droit de repartir en grève. Et ce, sans préavis puisque nous sommes simplement en suspension, fait noter François Djongdang. Afin que cela n’arrive pas, des négociations ont été entamés depuis le 17 décembre et se poursuivront les jours prochains sous la houlette du Conseil national du dialogue social.
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17 décembre 2012
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« Le Président Déby ne nous a pas dit quelque chose de clair par rapport à nos revendications. Il demande au gouvernement d'entrer en contact avec nous et commencer les négociations. Négociations sur quelle base ? Etant donné qu'ils ont arrêté tous les décrets que nous avons eu à signer ensemble... ». Mouvement de grève au Tchad, où les travailleurs sont en grogne suite à l'annulation et le non respect par le gouvernement d'un accord signé l'an dernier, portant sur la revalorisation des salaires.
Michel Barka, président de l’UST, l'Union des Syndicats du Tchad, reçu par le président Idriss Déby, dénonce un manque de volonté du gouvernement pour améliorer le pouvoir d'achat et la condition des travailleurs.
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14 décembre 2012
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Au sortir de l’audience avec le président Idriss Déby, c’est M. Emmanuel Nadingar qui a souhaité rencontrer les syndicats Va-t-on vers une décrispation de la crise sociale qui secoue le pays? Au lendemain d’une journée ville morte initiée par l’union des syndicats du Tchad et ses sympathisants et d’une audience accordée aux leaders des centrales syndicales par le chef de l’État Idriss Deby Itno, une rencontre s’est tenue à la Primature sous les auspices du Premier Ministre Emmanuel Nadingar.
Déjà la veille le président de la république Idriss Deby Itno, soucieux du bon fonctionnement de l’appareil de l’État a clairement signifié aux centrales syndicales et au gouvernement de reprendre le dialogue sans accrocs pour l’intérêt supérieur de la nation.
L’on peut que l’on s’achemine vers la décrispation d’une situation sociale de plus en plus tendue. Au sortir de la rencontre, les mines n’étaient plus serrées, le ton était plus cordial. Les négociations vont reprendre même si Adjia François Djondang de l’UST n’est pas tellement content de les reprendre à zéro.
Ainsi, la reprise de ce dialogue est à mettre à l’actif du chef de l’État. La confédération libre des travailleurs du Tchad est prête pour le dialogue, affirme Brahim Ben Seid. Mais même si les deux rencontres ont été cruciales on s’interroge sur la voie à emprunter pour un dialogue franc.
Serait-il un dialogue direct entre le gouvernement et les centrales syndicales ou par l’interface du comité national de dialogue social? Il serait intéressant qu’il soit direct mais le CNDS qui est un consortium des personnalités ressources jouera son rôle affirment Mbaïnaïssem Tedji, président du CNDS.
Déclenchée depuis le mois de juillet, la grève de l’Union des Syndicats du Tchad (UST) fait son chemin. Plusieurs négociations entre le Gouvernement et les syndicats ont eu lieu, mais aucune solution n’a été trouvée.
Mais les discussions qui viennent de reprendre permettront désormais à chaque camp de donner sa position exacte afin de mettre un terme à cette crise. Les cinq syndicats sont notamment, l’Union des Syndicats du Tchad, la Confédération Libre des Travailleurs du Tchad (CLTT), la Confédération Indépendante des Travailleurs du Tchad (CIST), la Confédération Syndicale du Tchad (CST) et enfin la Confédération Syndicale des Travailleurs du Tchad (CSTT).
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12 décembre 2012
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Le président tchadien, Idriss Deby a eu ce mardi un entretien avec les représentants de cinq centrales syndicales, en grève dans le secteur public. Idriss Deby a exhorté les syndicats á mettre un terme á ce mouvement qui dure depuis trois mois afin de reprendre les discussions autour de leurs revendications. Les syndicats réclament entre autres, une augmentation de salaire. Parallèlement á ce débrayage, des organisations de protection des droits de l’Homme et des associations de la société civile ont appelé ce mardi á une journée ville morte.
Le mouvement destiné á dénoncer la chèreté de la vie, a été diversément suivi dans la capitale Ndjamena.
Le litre de carburant est passé de 380 fcfa á 480 fcfa ces derniers jours au Tchad. La grève dans le secteur privé a beaucoup affecté les structures sanitaires du pays.
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12 décembre 2012
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La journée "ville morte" lancée par une coalition d'associations et syndicats pour réclamer une meilleure distribution des richesses a été bien suivie mardi à N'Djamena, surtout dans le sud de la capitale proche de l'opposition, a constaté un journaliste de l'AFP.
Les deux plus grands lycées de la ville, le lycée Felix Eboué et le lycée Technique Commercial, n'ont pas accueilli d'élèves. Dans le sud de la ville, la plupart des magasins et échoppes n'ont pas ouvert alors que les rues étaient quasi-désertes et la circulation très faible.
Dans le nord de la capitale, en revanche, le mot d'ordre n'a pas été autant suivi.
Quatorze associations et syndicats ont appelé à cette journée "ville morte", déclarant dans un communiqué: "la population tchadienne voudrait exprimer clairement à nos plus hautes autorités sa soif de vouloir aussi profiter un tant soit peu des richesses issues de l?exploitation des ressources naturelles et minières communes de notre pays".
"L?immense espoir tant suscité par l?exploitation de notre pétrole et surtout son raffinage sur notre territoire s'est prématurément volatilisé rien n'augure ne serait-ce qu?un début d?amélioration de ses conditions de vie", toujours selon le texte.
"Pendant que les prix des produits de première nécessité grimpent de façon vertigineuse, paradoxalement le gouvernement rompt unilatéralement les protocoles d?accord le liant aux syndicats (. . . ), tout en augmentant de façon inattendue et injustifiée les prix de certains produits pétroliers qui sont pourtant vitaux pour la survie de nos ménages", écrit la coalition.
"Ces funestes mesures ont inévitablement pour corollaires des revers sociaux, financiers et économiques incalculables sur le quotidien de la majeure partie de la population qui croupit déjà dans une misère indescriptible", soulignent les associations.
Le gouvernement tchadien a annulé fin novembre les protocoles d'accord signés en 2011 avec les principales centrales syndicales, qui prévoyaient une augmentation des salaires des fonctionnaires de 115% en 2012. Les fonctionnaires sont régulièrement en grève depuis juillet.
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10 décembre 2012
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Au Tchad, les travailleurs du secteur public revendiquent depuis le mois de juillet l’application d’un accord portant sur les augmentations de salaires. L’accord diversement interprété par le gouvernement et les syndicats a été annulé il y a une semaine par le ministre de la Fonction publique, face à ce qu’il appelle «l’intransigeance de l’Union des syndicats du Tchad». Du coup, d’autres centrales menacent de rejoindre le mouvement
La confédération libre des travailleurs du Tchad, qui n’avait, jusque là, pas appelé à la grève, menace de rejoindre l’Union des syndicats du Tchad. Elle n’accepte pas que les avantages acquis par les travailleurs soient remis en cause par le gouvernement de façon unilatérale.
En effet, après l’échec de plusieurs tentatives de médiation venant de leaders religieux, partis politiques et associations de la société civile, le ministre de la Fonction publique a annoncé début décembre que le gouvernement annule l’accord portant sur les augmentations de salaires signé en novembre 2011 avec les centrales syndicales.
« Il est inadmissible qu’on laisse des malades mourir dans les hôpitaux, qu’on bloque l’administration alors qu’il existe une volonté de dialoguer », a justifié le ministre.
Au lieu de faire reculer les grévistes, l’annulation des augmentations de salaire ajoutée à l’ultimatum du ministre de l’Administration du territoire qui a donné jusqu’au 15 décembre aux syndicats pour lever la grève, a renforcé leur détermination et risque d’augmenter le nombre de travailleurs qui vont débrayer cette semaine.
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4 décembre 2012
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Une« mise au point» des autorités tchadiennes concernant «l'affaire de l'Arche de Zoé» a été diffusée au Tchad ce lundi à la mi-journée sur la radio nationale tchadienne. Délivré par le secrétaire général du gouvernement de la République tchadienne, le message officiel tient en trois points:
- «1. Arche de Zoé : colère du tribunal en l'absence des deux principaux responsables
Les membres de l'Arche de Zoé n'ont jamais bénéficié d'une grâce présidentielle du chef de l'Etat».
- «2. Leur transfert en France est intervenu dans le cadre d'un accord judiciaire entre le Tchad et la France pour leur permettre de purger huit ans de prison ferme en France».
- «3. Le gouvernement tchadien attend toujours le paiement des dommages et intérêts à hauteur de 4 milliards de francs CFA (ndlr: 6,3 millions d'euros)
Et d'insister: «Cette mise au point du gouvernement tchadien a pour but de mettre fin à une information selon laquelle les membres de l'Arche de Zoé auraient bénéficié de la grâce présidentielle».
Mettre la pression sur le gouvernement français
A l'avant-veille de la visite du Président Idriss Déby en France, attendu mercredi à l'Elysée par son homologue François Hollande, et alors qu'un nouveau procès des six membres de l'association s'est ouvert ce lundi matin à Paris, cette annonce ressemble fort à un «coup de pression», commente un observateur sur place à Njdamena. Les six membres de l'Arche de Zoé, condamnés en décembre 2007 à huit ans de travaux forcés pour l'enlèvement de 103 enfants, avaient été rapatriés en France dans la foulée au terme de l'accord d'extradition franco-tchadien. En mars 2008, leur peine avait été commuée en huit ans de prison par le tribunal correctionnel de Créteil avant qu'ils ne soient libérés sous contrôle judiciaire après une grâce du Président Déby. Une polémique sur la question du paiement des indemnités court depuis lors, le Quai d'Orsay ayant rappellé à l'époque que cette dette devait être acquittée par les membres de l'association et non par l'Etat français.
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29 novembre 2012
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Selon un rapport conjoint OMS, Banque Mondiale et Unicef de 2008 retrace que le taux de mortalité infantile103 pour 1000 en 2004 contre 102 en 1996-97 et la mortalité néonatale est de 39 pour 1000.
Le ministère de la santé publique en collaboration avec le Fond des Nations-Unies pour la Population organise ce lundi 26 novembre au centre Almouna une formation à revue des décès maternelle et néonatale à l’intention des sages femmes et infirmières exerçant en pédiatrie venues des différentes régions du pays.
L’objectif de cette formation est renforcer la compréhension et les capacités des participants à utiliser correctement les fiches de dites des décès. Le Directeur des Ressources Humaine du Ministère de la Santé publique Naoudji Yamamra a exhorté les participants à travailler afin de formuler les recommandations pouvant améliorer la Santé de la mère et du nouveau né.
Pour lui, au Tchad, les indicateurs de la santé mère et enfants demeurent très faibles. Le taux de mortalité maternelle de 189 pour 100.000 naissances vivantes en 2004 contre 827 en 1996-97 et est estimée à 1200 pour 100.000 naissances vivantes.
Selon un rapport conjoint OMS, Banque Mondiale et Unicef de 2008 retrace que le taux de mortalité infantile103 pour 1000 en 2004 contre 102 en 1996-97 et la mortalité néonatale est de 39 pour 1000. La prévalence des cas de fistule reste élevée avec les conséquences socio-économiques, 627 cas sont pris en charge churgicalement en fin 2009.
Tous ces indicateurs n’atteignent pas les objectifs fixés dans le but d’améliorer les conditions d’organisation des cellules de santé et la prise en charge de la mère, le nouveau né et de l’enfant.
Des études des cas de mortalité maternelle, néonatale et infantile doivent être réalisées dans toutes les structures d’accouchement et les services de pédiatrie dans le pays afin de contribuer à réduire la mortalité maternelle et infantile.
Malheureusement, lors de la supervision de collectes des données des décès dans les 09 délégations régionales, on constate que les fiches des décès maternelle et néonatale élaborée et mise à la disposition des structures sanitaires n’ont pas été remplies. Afin de remédier à cette situation, une forte recommandation relative aux prestions de service à impliquer dans le soin de la mère et enfant est attendue de cette formation.
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29 novembre 2012
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Le bras de fer entre le gouvernement tchadien et les travailleurs du secteur public se poursuit. Excédé par un mouvement de grève qui dure depuis 9 semaines, le gouvernement à décidé mardi 28 novembre de rompre unilatéralement tous les accords sociaux signés avec les centrales syndicales. Une décision que dénonce le secrétaire général de l'UST (Union des syndicats du Tchad).
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