Déjà la veille le président de la république Idriss Deby Itno, soucieux du bon fonctionnement de l’appareil de l’État a clairement signifié aux centrales syndicales et au gouvernement de reprendre le dialogue sans accrocs pour l’intérêt supérieur de la nation.
L’on peut que l’on s’achemine vers la décrispation d’une situation sociale de plus en plus tendue. Au sortir de la rencontre, les mines n’étaient plus serrées, le ton était plus cordial. Les négociations vont reprendre même si Adjia François Djondang de l’UST n’est pas tellement content de les reprendre à zéro.
Ainsi, la reprise de ce dialogue est à mettre à l’actif du chef de l’État. La confédération libre des travailleurs du Tchad est prête pour le dialogue, affirme Brahim Ben Seid. Mais même si les deux rencontres ont été cruciales on s’interroge sur la voie à emprunter pour un dialogue franc.
Serait-il un dialogue direct entre le gouvernement et les centrales syndicales ou par l’interface du comité national de dialogue social? Il serait intéressant qu’il soit direct mais le CNDS qui est un consortium des personnalités ressources jouera son rôle affirment Mbaïnaïssem Tedji, président du CNDS.
Déclenchée depuis le mois de juillet, la grève de l’Union des Syndicats du Tchad (UST) fait son chemin. Plusieurs négociations entre le Gouvernement et les syndicats ont eu lieu, mais aucune solution n’a été trouvée.
Mais les discussions qui viennent de reprendre permettront désormais à chaque camp de donner sa position exacte afin de mettre un terme à cette crise. Les cinq syndicats sont notamment, l’Union des Syndicats du Tchad, la Confédération Libre des Travailleurs du Tchad (CLTT), la Confédération Indépendante des Travailleurs du Tchad (CIST), la Confédération Syndicale du Tchad (CST) et enfin la Confédération Syndicale des Travailleurs du Tchad (CSTT).