Cidson Al Guewi

Pour les observateurs avertis de la scène musicale tchadienne, le concert du jeune artiste tchadien est un privilège à ne pas manquer. Cidson Al Guewi de son vrai nom Nguemouro Marouf Placide est le genre de perle que l’on ne rencontre pas assez souvent, car la scène es son univers et la musique son souffle.

Inimitable auteur-compositeur, arrangeur et interprète, il laisse très peu de producteurs indifférents. Tous ont envie de donner sa chance à celui qui a été choriste et musicien de grands noms de la musique mondiale avant de se lancer dans une carrière solo. C’est ainsi qu’il à passé fin 2011, quelque temps en Côte d’Ivoire pour la préparation de son troisième album «Air Force One» dont la sortie officielle est annoncée pour bientôt. Il s’est produit aux côtés de Papa Wemba et Félix Wazekwa, dans un grand concert. Le disque est mélange de rythmes révolutionnant, selon lui, le saï, par l’introduction d’instruments électriques et électroniques. A travers cet album, il marque sa différence et son engagement en chantant en arabe, en anglais, en sara et en français.

Devenu en peu de temps une star au Tchad, le public le réclame tant les sonorités de ses productions se consomment sans modération. Le jeune musicien s’est fait connaître dans les lieux festifs des quartiers Ardep-Djoumal et Moursal de Ndjamena. Cidson a rapidement su imposer sa musique influencée par des artistes tels que Shaggy, Lokua Kanza, JB Mpiana ou Fally Ipupa. Et c’est à raison que l’on l’identifie souvent à ce dernier. C’est ainsi qu’il a su trouver sa voie en croisant les rythmes de la rumba, du saï et toutes influences de sonorités nationales. Le génie aidant, en 2005, Cidson a participé à la 1ère compilation de musique tchadienne pour la lutte contre le VIH/SIDA «sos sida ».

Un an après, il mettra sur le marché local l’album Champions Leagues qui fait de lui le nouveau chouchou du public ndjamenois. Facilement identifiable et reconnaissable il fera l’avant-scène du groupe ivoirien Magic System. Par la suite les titres s’aligneront les uns après les autres et l’installera définitivement comme l’étoile de la musique au Tchad. Sans contestation, au festival Arts Sao en 2007, il est lauréat meilleur espoir de l’année. En 2008, au festival Toumaï Music à l’image de la Kora Tchadienne, sa chanson fétiche «Roméo et Juliette» lui permet de décrocher le titre de la meilleure chanson de l’année. En 2010, il participe au grand concert Prix Découvertes RFI à N’Djamena. Il se mettra véritablement sous les feux de la gloire en relevant les avant-scènes de Fally Ipupa, Soum Bill, de Meiway.