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le site présente des opinions contradictoires en vue de l'édification d'une jeunesse tchadienne instruite.

NIMROD

 

nimrod.jpgNimrod Bena Djangrang, plus connu sous le nom de plume de Nimrod, né le 7 décembre 1959 à Koyom au sud du Tchad, est un poète, romancier et essayiste.

 

Après les études primaires et secondaires au Tchad, il a poursuivi ses études supérieures à Abidjan en Côte d’Ivoire, où il a aussi enseigné dans les collèges et lycées. Docteur en philosophie (1996) et rédacteur en chef de la revue Aleph, beth (1997-2000), Nimrod vit aujourd’hui en France, à Amiens où il enseigne la philosophie à l’Université de Picardie Jules-Verne.

 

Exilé en France depuis plus de quinze ans, le poète, essayiste et romancier Nimrod est l’un des rares auteurs tchadiens à être connu du monde francophone. Début 2008, ce docteur en philosophie a publié Le Bal des princes, deuxième volet de sa trilogie romanesque commencée en 2001 avec Les Jambes d’Alice, et La Nouvelle Chose française, un recueil d’essais sur l’exil, son thème de prédilection. Grand admirateur du poète-président sénégalais Léopold Sédar Senghor, Nimrod milite pour une écriture « décolonisée ». Ce n’est donc pas un hasard si, en 2007, aux côtés de la cinquantaine d’écrivains signataires du Manifeste pour une littérature-monde en français, il a appelé à la disparition de l’adjectif « francophone » pour les auteurs d’expression française « venus d’ailleurs ».

 

Ses romans évoquent principalement le Tchad pendant la guerre civile des années 1979-1982. Il dit « écrire le français depuis les rivages de son étrangeté » et déclare « qu’il est temps de considérer le français comme une langue africaine ». Nimrod est aussi le fondateur de la revue littéraire francophile Agotem aux éditions Obsidiane.

 

Œuvres

  • Pierre, poussière, Obsidiane, poésie, 1989. Prix de la Vocation 1989.
  • Passage à l’infini, Obsidiane, poésie, 1999 prix Louise-Labé.
  • Les Jambes d’Alice, Actes Sud, roman, 2001, Bourse Thyde Monier de la Société des gens de lettres.
  • Tombeau de Léopold Sédar Senghor, Le temps qu’il fait, 2003, essai.
  • En saison, suivi de Pierre, poussière, Obsidiane, poésie, 2004.
  • Le Départ, Actes Sud, roman, 2005.
  • Léopold Sédar Senghor, monographie cosignée avec Armand Guibert, Pierre Seghers, coll. « Poètes d’aujourd'hui », 2006.
  • Le Bal des princes, Actes Sud, roman, 2008 Prix Ahmadou Kourouma, Prix Benjamin Fondane et Prix Édouard Glissant.
  • La Nouvelle Chose française, Actes Sud, essai, 2008.
  • Rosa Parks, non à la discrimination raciale, Actes Sud Junior, 2008.
  • L’Or des rivières, Actes Sud, sept récits poétiques, 2010.
  • Babel, Babylone, Obsidiane, poème, 2010, prix Max-Jacob 2011.

 

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