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Vidéo de la Semaine

Portrait du nouveau premier ministre Dimrangar DADNADJI

Dans Lamyfortain.net

Portrait

Mahamat saleh haroun

  Mahamat SALEH HAROUN 

Cineaste et metteur en scène    

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Le Tchad est prêt militairement pour sauver le peuple malien!!!

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 13:02

1360054228542.jpgPour plus d’efficacité dans le travail, tous les services de la police ont été suspendus de leurs fonctions

 

Depuis le 02 févier 2013 tous les services de la police sont suspendus au Tchad. Pour cause, le premier ministre Joseph Djimrangar Dadnadji a publié un décret instituant, une commission chargée de contrôler les effectifs de la police. En effet, ce service était très critiqué pour son inefficacité et l’arnaque de ses agents. Cette suspension a entrainé un déploiement des gendarmes et agents municipaux pour assurer l’intérim de la police.

Tout a commencé par un incident qui a eu lieu non loin du marché central. Au cours de cet incident, deux personnes ont perdus la vie, ce qui a mis en relief l’incapacité des services de la police à protéger les tchadiens. Ainsi, dans la matinée du samedi 2 février les autorités ont décidé de suspendre tous les services de la police nationale. Avant de pouvoir reprendre le travail, chaque policier passera devant la commission de contrôle afin de prouver qu’il fait partie des effectifs de la police et peut exerce normalement.

 

Ce même samedi 2 février, les deux directeurs généraux de la police ont été relevés de leurs fonctions samedi soir par un décret du chef de l’Etat. Un autre décret présidentiel nommait Djontan Marcel Hoinati comme le nouveau Directeur général de la police nationale, Taher Youssouf Boye adjoint au directeur général de la police et Koutibara Ahmat Leo directeur de la sécurité publique. En espérant que désormais les agents de la police seront plus prompts à assurer la sécurité des citoyens.

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 19:08
Un don de 20.000 litres de pesticides a été acheminé dimanche à partir de l’aéroport de Tindouf vers N’djamena (Tchad), a constaté un journaliste de l’APS.

Cette quantité de pesticides, mise à la disposition du Tchad par l’Algérie, s’inscrit dans le cadre du processus de triangulation qu’apporte les pays de la région, en collaboration avec l’Organisation mondiale pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), au profit des pays du Sahel, pour lutter contre toutes recrudescence de l’activité acridienne, selon le ministère de l’Agriculture et du développement rural.

Cette opération a été supervisée par le wali du Tindouf, en présence des cadres du département de lutte antiacridienne. L’acheminement de ce don a été assuré par voie aérienne par le Programme alimentaire mondial (PAM), a précisé la même source.

 

Ces pesticides permettront aux services tchadiens de la protection des végétaux de renforcer leur dispositif de lutte contre l’invasion de criquet pèlerin et également de pouvoir intervenir rapidement par des traitements pour juguler les mouvements du criquet qui sévissent actuellement dans ce pays, a-t-on ajouté.

 

Cette opération est la deuxième du genre après celle effectuée en septembre dernier en direction du Niger, a rappelé le ministère de l’Agriculture et du développement rural.

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 08:27

000_Par3422645_0.jpgLe procès de l'Arche de Zoé se poursuivait ce lundi 10 décembre à Paris. En 2007 au Tchad, cette association avait organisé le transfert de 107 enfants présentés comme des orphelins du Darfour. Le fondateur de l'Arche de Zoé et sa compagne ne sont pas présents au procès. « Au départ c'était une mission magnifique », à l'arrivée « un gâchis épouvantable », a déclaré le logisticien de l'association, Alain Péligat, qui était le dernier des prévenus à être entendu par le tribunal.

Au Palais de justice de Paris, Franck Alexandre

 

Alain Péligat ne mâche pas ses mots. Physique de baroudeur, il fait de l'humanitaire depuis trente ans. Avec sa femme, ils ont élevé sept enfants dont trois adoptés au Cambodge, alors il a tout de suite adhéré au projet de l'Arche de Zoé : sauver des orphelins du Darfour. « J'ai tout fait pour partir là-bas. La mission était magnifique, tout était carré », indique-t-il à la barre.


 

« C'est un projet qui nous avait été garanti carré, étudié par des avocats, avec une arrivée étudiée par des avocats, raconte-il. Personne ne se serait lancé dans une mission illégale. Si on nous avait dit que c'était illégal, personne ne serait parti. On n'est pas fous. Le projet était superbe : aller aider des gamins. Tous les gens de coeur, tous les citoyens, ceux qui ont envie de se bouger le cul un petit peu, ils y vont. Voilà, c'est tout. Les gens qui sont habitués à faire de l'humanitaire, ils ne se posent pas de questions. A partir du moment où c'est légal, ils y vont. Ils vont donner de leur temps, de leur argent et ils partent ».


 

« On était tous de bonne foi, insiste Alain Péligat. Jusqu'au moment de l'arrestation au Tchad, on était persuadé d'avoir aidé des orphelins de guerre ». Et ponctuant ses phrases d'un « Ben merde ! », il conclut : « Si ce n'était pas des orphelins, c'est qu'on nous a mentis ». Et là, il faut demander à Eric Breteau, fondateur de l'Arche de Zoé et grand absent de ce procès.

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 09:44
8f605bfa587747e47fa7db539a0a4797_L.jpgLe président Idriss Déby Itno était à Paris ces jours pour rencontrer les autorités françaises, des entreprises du Medef et les médias dont il a accueilli quatre titres, ce samedi matin à son hôtel, parmi lesquels l’agence Ecofin.

 

 

S’adressant aux journalistes présents, le chef de l’Etat tchadien a déploré le traitement que la presse réserve généralement à son pays et à lui-même : « Vous reproduisez de faux clichés collés sur le Tchad. Je vous invite au Tchad. Vous serez bien accueillis. Vous êtes animés d’une curiosité de journalistes et c’est bien normal. Aussi nous vous ouvrirons toutes les portes. Vous serez satisfaits et vous verrez que tous ces faux clichés, c’est du mal que vous faites au Tchad, involontairement, car en réalité vous ne connaissez pas ce pays ».

 

Répondant aux questions des journalistes, il a exprimé son point de vue sur chaque sujet, regrettant parfois que le développement économique du Tchad ne suscite pas davantage de curiosité.

 

L’intervention au Mali

 

« Le Tchad ne s’oppose pas à la solution militaire mais si on peut régler partiellement, je dis bien partiellement, le problème du Mali par la négociation, ça vaut la peine d’être tenté. Ceci dit, sur le plan militaire, le Tchad n’a reçu aucune requête, ni de la CEDEAO, ni de l’UA.

 

Sur ce dossier, nous avons une convergence de vue avec les autorités françaises. Le préalable à toute solution, c’est que l’exécutif malien parle d’une seule voix, qu’il soit un exécutif fort, capable de dire précisément ce qu’il attend de la communauté internationale. Il faut que cet exécutif reconstitue une armée malienne forte. Personne ne peut intervenir au Mali sans l’armée malienne, qui existe, qui a des officiers de valeur, qui est connue en Afrique. »

 

La Libye voisine

 

« La Libye est un pays voisin du Tchad. Nous partageons une frontière de plus de 1000 km. Nous avons de bonnes relations. D’ailleurs le 12, nous recevrons le Premier ministre de Libye à Ndjamena. Il nous appartient à nous tous, pays voisins et amis du peuple libyen, d’apporter notre aide et tout le soutien nécessaire pour que la Libye sorte aussi vite que possible de sa situation de désordre. Personne dans le Sahel n’a intérêt à ce que ce désordre perdure car ce désordre favorise le terrorisme et tout le reste, y compris le trafic de drogue.

 

 

J’ai été contre l’intervention militaire en Libye. On m’a alors reproché d’être du côté de Kadhafi… C’est faux. S’il y a un pays qui a vraiment souffert du régime de Kadhafi, c’est bien le Tchad. Une partie du Tchad a été occupée pendant 25 ans par la Libye qui a détruit notre pays.

 

Ce que nous voulions dire, c’est qu’il était possible de faire partir Kadhafi sans provoquer un tel désordre. Il n’y avait jamais eu aucune institution en Libye. La seule institution que ce pays avait connue, c’était Kadhafi. On aurait au moins du accompagner les Libyens dans l’après guerre. Mais on n’a rien fait. Une fois Kadhafi éliminé, on est partis. Et c’est nous, au Sahel, qui prenons de plein fouet les conséquences de ces actions. »

 

L’emprunt à la Chine

 

« La Chine est une grande puissance, amie du Tchad. La Chine est incontournable aujourd’hui. Et ce n’est pas 1,5 milliard, mais 2 milliards de dollars que nous lui avons emprunté. Pourquoi avons-nous contracté ce prêt auprès de la Chine ? Parce que nous sommes le seul pays en Afrique à n’avoir pas eu accès à l’Initiative des pays Pauvres très endettés. Le seul pays ! Mais pourtant la population demande de l’eau, des écoles, des soins de santé… il n’y a pas d’autre choix que de frapper à la porte de ceux qui nous accueillent avec dignité, je dis bien avec dignité. Avec qui nous débattons des questions d’égal à égal.»

 

La rencontre avec le Medef

 

« Il n’y a pas eu de contrats signés. Nous avons rencontré une cinquantaine de chefs d’entreprises, dont beaucoup d’entre eux travaillent déjà au Tchad ou dans des pays proches du Tchad. Nous avons simplement abordé des questions liées au développement du Tchad : quel est notre programme ? C’est la question essentielle à laquelle nous avons répondu secteur par secteur. Le Tchad est un chantier à ciel ouvert et tout le monde est bienvenu pour participer à la renaissance de ce pays.

 

Je dis « renaissance » parce que pour la première fois depuis 1963, notre pays connait plus de 4 années consécutives de stabilité. Certes, nous nous trouvons dans un environnement en désordre, mais en ce qui nous concerne, nous sommes concentrés sur le développement de notre pays et nous ferons tout pour préserver notre stabilité. »

 

La CEEAC dans le conflit de la RD Congo

 

« Depuis 1994 ce grand pays au cœur de l’Afrique n’a pas connu de stabilité. Et sur la scène, depuis 1994, il y a les mêmes acteurs qui font et qui défont. C’est une situation préoccupante.

 

Tôt ou tard, les pays de CEEAC prendront part à la réflexion, aux échanges, à la recherche de solution pour que, définitivement, on laisse la RDC tranquille dans la stabilité. Ce sera le moment, entre nous, de nous dire des vérités. Et j’attends ce moment ! »

 

Le dialogue social au Tchad

 

« Un accord a été signé en octobre 2011 avec les syndicats. Le gouvernement a appliqué strictement cet accord qui devait amener les syndicats à des négociations en 2014. Donc, nous devrions connaître une trêve sociale jusqu’en 2014. La grande centrale syndicale qui a signé cet accord avec le gouvernement a violé cet accord. Mais puisque, de fait, cet accord est devenu caduc, le gouvernement est ouvert au dialogue pour parvenir à un nouvel accord. Mais dans la sérénité. Il faut donc reprendre le travail et ouvrir une discussion. Car il faut bien comprendre que si l’ensemble des recettes hors pétrole devaient être consacrées aux salaires, le peu qui reste ne permettra pas de réaliser des routes, des infrastructures... Nous ne pourrons pas répondre aux besoins des gens qui veulent être soignés, aux enfants qui veulent être éduqués. On ne peut pas tout attendre du pétrole qui est une ressource limitée. »

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5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 13:52

tchad.jpgM. Yayi Boni et Deby lancent un appel aux Nations unies pour autoriser d'urgence le déploiement de la force internationale au Mali

 

Le président béninois Thomas Boni Yayi, président en exercice de l'Union africaine, et son homologue tchadien Idriss Deby ont lancé mardi un appel à l'ONU pour qu'elle autorise d'urgence le déploiement de la force internationale au Mali dont la partie nord est sous le contrôle de groupes armés, selon un communiqué officiel. Les deux chefs d'Etat ont eu un long entretien en présence du Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra qui a informé longuement les deux chefs d'Etat sur la situation au Mali à N'Djamena, selon le texte diffusé par le ministère tchadien des Affaires étrangères. M. Yayi Boni et Deby lancent un appel aux Nations unies pour autoriser d'urgence le déploiement de la force internationale au Mali et invitent la communauté internationale à user de tous les moyens légaux pour trouver une solution.

 

Les deux hommes affirment avoir pris acte des solutions préconisées par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao). Le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne, devait recevoir mardi pour la première fois ensemble des émissaires du pouvoir malien et des groupes armés Ansar Dine, un des groupes islamistes armés occupant le nord du Mali et de la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA). Les chefs d'Etat des 15 pays membres de la Cédéao ont adopté le 11 novembre à Abuja un plan de reconquête militaire du nord du Mali occupé par les islamistes armés. Ils ont approuvé l'envoi d'une force militaire internationale de 3.300 soldats pour une durée d'un an.


 

Selon le communiqué, MM. Deby et Boni Yayi ont réitéré leur solidarité avec le Mali et réaffirment leur engagement a soutenir le Mali pour sortir de la crise. Le Premier ministre malien ne s'est pas exprimé lors de cette visite. Lors d'une conférence de presse à l'aéroport de N'Djamena, le président tchadien a précisé: Il appartient aux Maliens de nous dire de la manière la plus claire possible quel genre de soutien ils attendent de l'Afrique au delà de ce qui a été fait par la Cédéao et quel genre de contribution ils attendent du Tchad. L'origine de la crise malienne est extérieure (au Mali). Nous ne pouvons pas laisser le Mali, ni abandonner le peuple malien, a-t-il assuré. Le Tchad sera aux côtés des pays africains pour s'associer à la résolution de la crise malienne. Nous devons agir et c'est dans l'action que les choses se clarifieront, a-t-il souligné


 

Mi-novembre, la présidence tchadienne avait souligné que l'envoi de troupes tchadiennes au Mali n'était pas encore envisagé en réponse au représentant militaire de l'UA au Mali qui avait affirmé que le Tchad répondrait positivement à une telle demande de l'UA. M. Deby a aussi précisé qu'il évoquerait le Mali avec le président français François Hollande lors de la visite qu'il entame mardi en France.

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 16:55

1353331590479.jpgDeux journalistes de la radio DjaFM 96.9 partis le matin du 16 novembre pour couvrir la grève du personnel de la santé au niveau de l’hôpital de la liberté ont été arrêtés, tabassés puis menottés et amenés par les forces de l’ordre. Moussa Nguedmbaye et Boulga David ont été libérés en début de soirée après intervention du DG de la police et du procureur de la République. Le collègue Moussa Nguedimbaye qui a été malmené est tout simplement traumatisé.


 

Boulga David est aussi sous le choc, ils ne comprennent pas que des journalistes ne puissent faire leur travail sans crainte pour leur sécurité. La grève sèche qu’a amorcée l’UST impacte sérieusement sur les conditions sanitaires de la population. Il est, selon eux, du devoir de journalistes de tenir informée l’opinion publique de l’état d’avancement des choses. Vouloir les empêcher de le faire témoigne à suffisance de l’état d’esprit de ceux qui gouvernent.

Entre les menaces, les condamnations et les passages à tabac, la liberté de la presse ne restera qu’un vœu pieux au Tchad?

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 11:33
Abeche_market_0.jpgLes travailleurs du secteur public tchadien ont repris lundi 5 novembre leur mouvement de grève. Une grève « sèche », c'est-à-dire sans service minimum. Après deux mois de grève entre mi-juillet et mi-septembre, le conflit s'enlise. Le gouvernement et l'Union des syndicats du Tchad (UST) s'opposent sur un accord portant sur l'augmentation des salaires. A Ndjamena, la grève a des conséquences notamment dans le secteur de la santé. En province, le mouvement est diversement suivi.

 

Comme dans la capitale, les services de santé sont particulièrement touchés dans les villes de province. A Abéché, dans l'est, l'administration, globalement, fonctionne. Mais l'hôpital régional est paralysé. « Il y a des conséquences. Par exemple, une femme en travail qui arrive à l'hôpital où personne ne l'accueille, ou bien un blessé qui arrive aux urgences sans qu'on s'occupe de lui. Vraiment, c'est très difficile », rapporte un habitant.

 

La situation est similaire à Sahr, dans le sud. A Moundou, les services de santé sont complètement bloqués. Pour Julien Ngaroudal, le représentant syndical au Logone occidental, tout le monde doit se sentir concerné, y compris le secteur privé. « Les personnes qui ont des métiers lucratifs ont vu leur activité en baisse parce qu'il y a des fonctionnaires qui ont des arriérés de salaire et d'autres qui perçoivent tout de même leur salaire, mais un salaire insignifiant par rapport au coût de la vie. Alors si les fonctionnaires ne gagnent pas suffisamment d'argent pour consommer, les commerçants ne peuvent rien faire », affirme Julien Ngaroudal.


 

En revanche, à Faya Largeau, dans le nord, tout cela paraît bien loin. Rien à signaler, là-bas. Les services publics fonctionnent normalement. « L'Union des syndicats du Tchad n'est pas venue jusqu'à nous », explique un résident. « Comme à chaque fois, nous suivons le mouvement de grève des fonctionnaires à la radio et à la télévision ».

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 18:27
1351516216393.jpgAprès le général Baba Laddé, le tour des militaires tchadiens chargés de la sécurité du président Bozizé est venu de plier bagages

 

L’information a été rendue publique par Josué Binoua, ministre centrafricain en charge de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. Le même ministre qui sera ce lundi, 29 octobre dans la capitale tchadienne, puisque porteur d’un message du Président centrafricain François Bozizé Yangouvonda à son homologue président du Tchad Idriss Déby Itno. On ignore pour l’instant qui a pris cette décision. S’agit-il d’un message de remerciement et ou le contraire? En tout cas, difficile de répondre à cette question. Personne ne sait pour l’instant si c’est Bozizé ou c’est Déby qui a pris cette décision. La visite du ministre Binoua dans la capitale tchadienne est d’une courte durée, mais son cabinet affirme cependant que le ministre pasteur apporte le message personnel du président Bozizé à son homologue Déby.

 

 

Ces derniers temps en Centrafrique, la tension est au comble entre la population et les militaires tchadiens de la garde présidentielle. Ceux-ci sont très souvent donnés pour responsables de plusieurs cas d’exactions sommaires. Beaucoup de Centrafricains interrogés sont satisfaits du retour de ces hommes. Interrogées par RFI, les autorités gouvernementales préfèrent ne pas faire de commentaire sur l’information. Pendant ce temps, d’autres sources affirment que quelques hommes ont déjà été rapatriés depuis la semaine dernière. On ignore toujours leur nombre exact présent dans le pays, mais ils occupent une place stratégique pour le régime de Bangui. Ils occupent la première et la dernière ligne de l’escorte du président Bozizé. C’est aussi eux qui sécurisent le Palais de la Renaissance et le quartier présidentiel de Sassara, qui est également le fief de plusieurs hauts dignitaires du pouvoir de Bangui. Le contingent tchadien de la garde présidentielle centrafricaine avait accompagné l’actuel Chef de l’Eta à conquérir victorieusement le Palais de la Renaissance lors du coup d’Etat du 15 mars 2003 qui avait mis fin au régime du président de l’époque, Ange Félix Patassé.

Avec ce retour au pays, le Chef de l’Etat centrafricain devra revoir sa copie en ce qui concerne sa sécurité rapprochée quand on sait que l’actuel président centrafricain a peu de confiance aux forces armées centrafricaines dont on ne cesse d’accuser de complicité dans les tentatives de révolution de Palais.

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 09:25
syndicatsAu Tchad, les travailleurs du secteur public entament ce lundi 22 octobre une grève sèche de trois jours. Ils ont observé une pause d’un mois, à la demande des leaders religieux tchadiens, alors qu’ils étaient en grève depuis la mi-juillet pour réclamer une augmentation des salaires. Au terme du délai, rien n’a été fait et les syndicats ont appelé à durcir le mouvement.


 

Il y a un mois, les responsables des trois principales religions du Tchad (musulmans, catholiques et protestants) avaient accouru auprès des travailleurs du secteur public, en conflit avec le gouvernement depuis deux mois, pour leur demander de suspendre la grève.

 

« La situation est électrique et nous vous demandons de surseoir à la grève pour nous permettre d’initier une médiation entre vous et le gouvernement », avaient expliqué les prélats aux syndicalistes. Et ces derniers avaient accepté. Mais au bout trente jours, la situation n’a pas évolué.

 

« Si vous voyez que la grève reprend, c’est que nos démarches n’ont rien donné », indique désormais l'un des trois leaders religieux à RFI.  Selon l'un des négociateurs, le gouvernement n’a pas donné un écho favorable à leur demande, expliquant que les syndicalistes se sont mis à faire de la politique, et qu'il n’est donc pas question de discuter avec eux.

 

Pendant ce temps, les leaders de l’Union des syndicats du Tchad poursuivis en justice ont été condamnés. Certains grévistes n’ont pas perçu leurs salaires. D’où la décision de paralyser toute l’administration publique pendant trois jours à partir de ce lundi.

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19 octobre 2012 5 19 /10 /octobre /2012 09:33
DEBAu Tchad, la présidence fait une mise au point sur l'absence d'Idriss Déby du dernier sommet de la Fancophonie. Dans un communiqué, elle affirme que sa présence en Guinée Equatoriale, au moment de la rencontre de Kinshasa, s'est faite « en réponse à un engagement pris bien avant le 12 octobre ». « La Francophonie n'a pas été négligée pour autant, ajoute le texte, « puisque le Tchad a été représenté par le Premier ministre au sommet de Kinshasa ». Que faut-il en penser ?

 

En se rendant en Guinée Equatoriale pendant le sommet de la Francophonie, Idriss Déby Itno a-t-il voulu manifester son mécontentement notamment après le report d'un rendez-vous prévu avec François Hollande le 8 octobre dernier ?

 

Une source proche du dossier explique : « Une semaine avant la date prévue, on nous a dit que François Hollande était trop occupé pour recevoir le président Déby. C'était inhabituel et surprenant, vu le rôle du Tchad dans les dossiers régionaux ».

 

« Au début, poursuit cette source, le président Déby devait aller au sommet de la Francophonie, mais il a finalement 'préféré' se rendre au 44e anniversaire de la Guinée Equatoriale ».

 

Un observateur de la scène politique tchadienne confirme le malaise : « Depuis l'arrivée des socialistes, il y a une méfiance qui s'est installée. Le fait de décaler le rendez-vous du 8 n'a fait que la renforcer ».

 

Dans la mise au point publiée hier soir, la présidence tchadienne explique de son côté l'absence d'Idriss Déby de Kinshasa par le simple respect d'un engagement pris « bien avant ».

 

Un interlocuteur proche du pouvoir cherche lui aussi à calmer le jeu. « Le président Déby a préféré assister à l'anniversaire d'un pays qui répond à chacune de ses invitations. Cela prouve seulement, dit-il, que nous avons une relation 'normale' avec la France ».

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