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le site présente des opinions contradictoires en vue de l'édification d'une jeunesse tchadienne instruite.

Saleh KEBZABO

 

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Bio Express

Nom et prénoms : Saleh KEBZABO

Formation : Journaliste 

Fondateur du journal N'Djamena Hebdo

 

Fonctions actuelles

  • Député de l'UNDR
  • Président de l'UNDR
  • Vice-président du CPDC 

Anciennes fonctions:

  • Minstre de l'Agriculture (1999)
  • Ministre des mines ,energie et pétrole (1998) 
  • Minstre des travaux publics,transports,habitat et du developpement urbain ( 1997)
  • Ministre des affaires Etrangères (1996)

Né à Léré en 1946 dans le sud-ouest, Saleh KEBZABO poursuit ses études primaires et secondaires au Cameroun. En 1966, il intègre le Centre de formation des journalistes, à Paris, et, deux ans plus tard, regagne N'Djamena pour débuter à l'Agence tchadienne de presse, dont il deviendra le directeur. De retour à Paris pour un diplôme de troisième cycle à l'Institut français de presse ,Kebzabo collabore alors à la rédaction de Jeune Afrique, puis à celle de Demain l'Afrique. Lorsqu'il revient sur le continent, en 1982, il s'installe à Douala, au Cameroun, où il ouvre un kiosque à journaux, puis une librairie. Revenu au Tchad, il crée N'Djamena Hebdo, le premier journal privé du pays, en 1989.

 

Allié d'Idriss Déby Itno le temps d'un quinquennat, Saleh Kebzabo, le président de l'Union nationale pour la démocratie et le renouveau, est, depuis 2001, le chef de file de l'opposition. À 65 ans, Saleh Kebzabo affiche vingt années de carrière politique au compteur. Mais ses premières armes, il les a faites dans la presse. L'année suivante, Hissène Habré est renversé par Idriss Déby Itno, et le journaliste entre en politique : en 1992, il est l'un des membres fondateurs de l'Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR), dont il devient président, et se présente à l'élection présidentielle de 1996. Kebzabo se classe troisième avec 8,6 % des suffrages et, pour le second tour, choisit de soutenir la candidature de Déby Itno, arrivé en tête. Dès le mois d'août, il entre au gouvernement, où il enchaînera les portefeuilles : Affaires étrangères en 1996 ; Travaux publics, Transports, Habitat et Développement urbain en 1997 ; Mines, Énergie et Pétrole en 1998 ; Agriculture en 1999. Jusqu'à la rupture.

 

En avril 2001, désigné candidat à la présidentielle par son parti pour se présenter contre le chef de l'État sortant, Kebzabo est limogé du gouvernement. Il finit troisième avec 7 % des voix, derrière le député Ngarlejy Yorongar (16,35 %), leader de la Fédération Action pour la République (FAR), et Déby Itno, vainqueur dès le premier tour avec plus de 63 % des suffrages. En 2006, comme en 2011, Kebzabo et l'UNDR boycotteront la présidentielle.

 

Élu pour la première fois député en 1997, réélu en 2002 et 2011 (dans sa circonscription natale de Léré) et membre du Parlement panafricain, le sexagénaire reconnaît avoir commis des erreurs : « Je me suis retrouvé au gouvernement après la Conférence nationale de 1993, sans expérience de la discussion. Je ne savais pas comment me comporter face à des bandits politiques... »

 

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