le site présente des opinions contradictoires en vue de l'édification d'une jeunesse tchadienne instruite.
Avocate cumulant les casquettes, Delphine Djiraibé incarne une société civile tchadienne en quête de justice.
Elle fonde avec des amis, l'Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l'homme, qu'elle présidera jusqu'en 2003.Son nom est devenu synonyme de la lutte pour la justice des victimes de Hissène Habré.
Delphine Djiraibé est à l'origine, en 2002, de l'Appel à la paix et à la réconciliation, qui vise à rétablir le dialogue national au sein de la société civile tchadienne et à mettre fin à l'instabilité. Son combat, elle le mène aussi pour les femmes de son pays. Témoin des discriminations dont elles sont victimes et parce qu'elle « refuse cette fatalité », elle a fondé dès les années 1990 l'Association des femmes juristes du Tchad, qui continue de mobiliser la profession et de dispenser ses conseils.
Visage souriant et voix posée, cette avocate de 51 ans, inlassable militante des droits de l'homme, a l'humilité des femmes de conviction. Pourtant, son nom est devenu synonyme de la lutte pour la justice des victimes de Hissène HABRE. En 1990, de retour à N’djamena après des études de droit à Washington et à Brazzaville, Delphine Kemneloume Djiraibé découvre les crimes de l'ex-président avec l'ouverture des prisons de la Direction de la documentation et de la sécurité (DDS), la police politique du régime déchu.
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