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le site présente des opinions contradictoires en vue de l'édification d'une jeunesse tchadienne instruite.

Félix MALLOUM

malloum.jpgNé le 10 septembre en1932 à Fort Archambault actuellement Sarh et décédé le 12 juin 2009 à l’hôpital de Neuilly-sur-Seine en France.
Le militaire
Sous son nom initial Félix Malloum NGakoutou Bey-Ndi, il est né le 10 septembre 1932 à Fort-Archambault, actuel Sarh, fils de Ngakoutou et de Toudjoum. Après ses études primaires, il est admis en 1947 au Centre pédagogique de Bongor, mais son goût précoce pour le métier des armes l'amène à passer le concours d’entrée à l'École des Enfants de troupe « Général Leclerc » de Brazzaville où il est admis. Titulaire d'un BEPC en 1949, il fait son entrée en service dans l'armée française le 9 juillet 1951 comme engagé volontaire et affecté au Bataillon Congo Océan. En 1952, le sergent Malloum embarque de Pointe-Noire pour le Centre de formation des troupes de marine de Fréjus en France. En janvier 1953, c’est le départ pour l’Indochine où la France s'enfonce dans le bourbier. De 1953 à 1955, il a servi aux confins du Nord Vietnam et notamment à Phong Yeng, Vietri et Hanoï où se déroulèrent les combats les plus meurtriers du Delta de Tonkin. Après un congé de fin de Campagne, Malloum est affecté à Abéché où il sert d'octobre 1955 à janvier 1957, puis en zone d'outre mer n°2 de l'Afrique Equatoriale Française/Cameroun. Promu au grade de sergent-chef, il est reçu au concours d’entrée à l'école des officiers de Fréjus. Après deux ans de formation, il en sort en juillet 1959 major de sa promotion. Nommé sous-lieutenant le 1er octobre 1959, il entre la même année à l'École d'application de Saint-Maixent. Major des officiers étrangers à la sortie, il opte pour l’arme de choc : les parachutistes.
En 1962, il est reversé dans la jeune armée tchadienne avec le grade de capitaine. Dès lors, il gravit rapidement les échelons de la hiérarchie militaire. C’est ainsi qu’il est promu au grade de colonel, le 1er octobre 1968 et à celui de général le 1er janvier 1973.
Au cours de sa carrière, il a occupé plusieurs postes de responsabilité. Il a été successivement
•Commandant de Groupement et d'Instruction;
•Commandant de compagnie;
•Chef de bureau emploi;
•Commandant des opérations au Kanem, au Guéra, et au Chari Baguirmi
•Chef du Cabinet militaire à la Présidence de la République;
•Chef d'état-major de l'Armée nationale tchadienne;
•Commandant en chef des Forces armées tchadiennes le 1er septembre 1972.
Il a été décoré, entre autres, des distinctions suivantes :
•Croix du mérite militaire avec palme d’or;
•Commandeur dans l'Ordre du mérite civique;
•Commandeur de l'Ordre national.
Le président
Accusé de « complot », le général Malloum est arrêté le 24 juin 1973 et libéré le 13 avril 1975 à la suite d'un coup d'État militaire, à la faveur duquel il est désigné président du Conseil supérieur militaire (CSM), organe suprême chargé de diriger le pays, puis chef de l'État quelques mois plus tard. Il a été président de la République entre 1975 et 1979
L’Exil et le retour au pays
Face aux tournures politico militaires imprévisibles et dramatiques qu'a connu le pays à partir du 12 février 1979, le président Malloum se retira définitivement de la scène politique en s’exilant au Nigeria. Le 31 mai 2002 le général Malloum regagne le pays après 23 d’exil au Nigeria.
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