
Ces enlèvements ont, pour le Cameroun, généré un droit de transit de l’ordre de 2,53 milliards FCFA, contre 2,74 milliards FCFA pendant la même période un an plus tôt.
Cette baisse, explique la SNH, est due à celle des quantités enlevées, et ce en dépit de la bonne tenue relative des cours du dollar sur le marché international.
Ainsi, depuis sa mise en service en 2003, l’oléoduc Tchad-Cameroun a rapporté 67,56 milliards FCFA au Trésor camerounais au titre des droits de transit.
Une partie de ces fonds sert au remboursement des prêts contractés pour le financement de la participation de ce pays au projet de construction du pipeline tchadien, contractés auprès de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et de la Banque européenne d’investissement (BEI).