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Portrait du nouveau premier ministre Dimrangar DADNADJI

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Portrait

Mahamat saleh haroun

  Mahamat SALEH HAROUN 

Cineaste et metteur en scène    

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Le Tchad est prêt militairement pour sauver le peuple malien!!!

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22 octobre 2012 1 22 /10 /octobre /2012 09:59
009102012161048000000haroun.jpgAprès "Intouchables", voilà une nouvelle histoire vraie mettant en scène un handicapé qui inspire le cinéma. Cette fois, c’est le réalisateur tchadien Mahamat Saleh Haroun qui s’intéresse à ce thème.

 

Le tournage du prochain film du réalisateur tchadien Mahamat-Saleh Haroun commencera fin octobre à N'Djamena. L'auteur de Un homme qui crie (prix du jury à Cannes en 2010) y évoquera l'histoire, inspirée de faits réels, d'un handicapé qui danse pour gagner sa vie. Pour le conseiller, il a fait appel au danseur et chorégraphe tchadien Taïgué Ahmed, qui interprétera le rôle... d'un chorégraphe

 

Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Cinéma : le handicapé qui dansait | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 05:56

 

ennediAutant le dire tout de suite : un voyage dans le désert tchadien ne s'improvise pas. Mieux vaut être en forme, supporter sans broncher les aléas des vols, les longues traversées en 4x4, le confort très spartiate et ne pas avoir peur de boire "l'eau du désert", cette eau -à purifier- au goût assez... étonnant. Mieux vaut aussi ne pas avoir peur d'une situation polito-sécuritaire encore fragile en dépit des affirmations des officiels tchadiens assurant qu'Aqmi n'avait pas de relais dans leur pays, que l'armée veille et que les crises affectant la Libye, le Soudan ou encore la Mauritanie n'y avaient pas de répercussions. Mieux vaut, enfin, ne pas s'offusquer de la rudesse de la population locale, les Toubous, des nomades noirs islamisés, peu habituée, le mot est faible, au tourisme : la région ayant été coupée du monde durant quarante ans, le Nord n'aurait reçu que moins de 800 touristes en 12 ans. Si rien de tout cela ne vous retient, n'hésitez pas à découvrir le désert tchadien, désormais à portée d'avion, car les paysages du massif de l'Ennedi y sont d'une incroyable beauté sauvage. Première étape : Faya-Largeau.

 

C'est là, sur le minuscule aéroport - tenu par les forces françaises - de cette ville perdue, qu'atterrit le vol direct (mais parfois avec escales logistiques) en provenance de Marseille. S'en suit une journée de transfert en 4x4 à travers l'erg du Djourab, une gigantesque mer de dunes de sable, traversée de pistes sur lesquelles s'acheminent avec peine des camions lourdement chargés de natron ou de victuailles, sur lesquels ont pris place des familles entières, hommes devant, femmes et enfants derrière. À l'issue de ce long voyage, interrompu par une nuit passée à Kalaït, nous voici à Fada, la capitale locale, porte du massif de l'Ennedi, un ensemble grand comme la Suisse où tout est à explorer. À commencer par la guelta d'Archeï, un des derniers points d'eau de la région lors de la saison sèche, où viennent s'abreuver chaque jour des centaines de chameaux. Un spectacle magique, intemporel. Rare.

 

Coincée entre des falaises gigantesques, la guelta abrite aussi... les derniers crocodiles du désert dont les ancêtres ont été piégés là par la disparition d'un lac il y a plus de quatre mille ans. On les distingue à peine, ombre furtive cherchant à échapper au soleil. Les résurgences des sources souterraines offrent aussi des endroits magiques comme ces "baignoires" d'eau claire dans lesquelles on peut nager dans une eau vieille de plusieurs millions d'années. Ou, comme les habitants des lieux, faire sa lessive. En plein désert.

 

Le massif de l'Ennedi abrite bien d'autres gueltas, comme celui de Bachi-Kélé, longue faille de vie entre deux hautes falaises où les nomades de la région conduisent, là encore, leur troupeau de dromadaires et leurs ânes. Ils y chargent aussi les outres qu'ils ramèneront au "village", ensemble de quelques huttes à l'abri d'un arbre légèrement plus haut que les autres. Dans la faille, les singes sont rois. On en compte des dizaines qui observent les intrus avant de disparaître, sautant d'arbre en arbre et de parois en parois. Si l'endroit est paradisiaque, comme un premier matin du monde, mieux vaut cependant ne pas y camper la nuit. Car dès que le jour tombe, les moustiques règnent en maître. Camper se fera donc à l'abri d'une de ces énormes "tours" sculptées par le vent et le temps. Une nuit sous les étoiles, avec le vent pour compagnon. Une nuit troublée par le blatèrement des chameaux, le glapissement des fennecs, le crépitement du feu de bois mort entretenu par les guides. Une nuit qui réserve un matin encore plus beau que celui de la veille, avec ce soleil pâle qui éclaire la gigantesque et majestueuse arche d'Aloba .

 

À Terkeï, c'est un autre spectacle qui saisit le randonneur : celui de ces gravures rupestres, vieilles de plusieurs milliers d'années témoins d'une vie à jamais disparue. C'est d'ailleurs tout près de là qu'est apparu le premier homme, il y a sept millions d'années. Il s'appelait Toumaï. "Espoir de vie" en gourane, la langue du nord.

 

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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 09:53
A l’est du Tchad, Sylvie Testud part à la rencontre des Gorane. Des éleveurs nomades épris de liberté, qui ont fait le choix d’une existence hors du commun. Ils réussissent à survivre au milieu du désert grâce à une solidarité sans faille. Un peuple à la fois fier et pudique, qui ne tolère pas de faiblesses.

 

Il est un lieu, au cœur du Sahara, presque oublié de tous. L’Ennedi. Un seul nom pour une région et un massif rocheux, grand comme la Suisse. Un monde minéral et aride, presque déserté de toute présence humaine. Et où les amplitudes de température entre le jour et la nuit peuvent dépasser les 40°. J’ai beaucoup voyagé mais je n’avais encore jamais osé aller dans le désert, explique Sylvie Testud. C’est un lieu hostile, un lieu qui dit ‘dégage !’ et qui, à la fois, m’attirait et m’angoissait. Ce ‘Rendez-vous…’ a donc été l’occasion de réaliser un rêve, au vrai sens du terme ! J’ai été soulagée de constater qu’on pouvait vivre dans le désert, que ces terres arides sont peuplées de gens qui se lèvent le matin, travaillent et se démènent avec le quotidien. Comme nous, quoi…

 

Les Gorane sont les âmes de ce royaume de sable et de grès. Nomades éleveurs de dromadaires, ils connaissent ce territoire comme s’ils en avaient façonné eux-mêmes les contours. L’image, déformée par la chaleur, de leurs silhouettes ondulant au rythme de leurs montures, donne parfois l’impression d’un mirage. C’est une sacrée rencontre entre l’actrice française et le peuple du désert. J’ai appris que pour qu’une rencontre entre deux inconnus soit authentique, il faut que chacun fasse un bout du chemin vers l’autre. Il faut un échange, un dialogue, ajoute la comédienne. Pas question de faire le chemin tout seul, au risque de ne plus être soi-même. J’ai eu cette chance-là avec les Gorane. Et notamment avec Kaltouma. Notre complicité a surpris et fasciné tout le monde, nous en premier. Nous avons exactement le même caractère. C’était incroyable, et à la fois très bizarre, de réaliser chaque jour combien cette femme du bout du monde pouvait me ressembler. Petit détail qui a son importance… la région n’a plus connu pareille sècheresse depuis 30 ans !

Chaque jour les Gorane louent l’extrême liberté dont ils jouissent. Mais le Sahara ne pardonne rien. Les nomades le savent. Ils connaissent la valeur de la solidarité qui les unit les uns aux autres. Ils apprennent dès l’enfance qu’on ne peut survivre seul dans le désert. Que leurs animaux sont leur plus grande richesse. Et que la quête permanente de l’eau est le pouls de leur existence. Là-bas, il n’y a pas de contrôle de la nature par l’homme. On ne détourne pas un cours d’eau pour faire pousser de la végétation, pour créer un jardin et pouvoir se sédentariser. On ne cesse de se déplacer au contraire… Les Gorane ne sont pas dans la maîtrise de leur environnement. Ils s’en remettent tout entiers, avec une profonde humilité, à ce que la nature leur offre. Du coup, ce lieu ne ressemble à rien de ce à quoi l’on est habitué. Il va à l’encontre de tout ce que l’on peut imaginer sur le développement, l’évolution, la civilisation, la “croissance”. La seule chose qu’ils maitrisent, c’est leur existence entre eux. C’est très déboussolant. J’ai eu l’impression d’en revenir à une forme d’origine du monde, un lieu préservé de la main de l’homme, une terre virginale. Les Gorane sont un peuple fier, garant d’un code moral extrêmement strict. Ils sont les représentants d’une tradition exigeante qui les confronte parfois à des dilemmes.

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 06:59

Cinq nouveaux sites africains, la capitale marocaine Rabat, Grand-Bassam en Côte d'Ivoire, le pays Bassari au Sénégal, les lacs d'Ounianga au Tchad ainsi que le parc trinational de la Sangha, ont été inscrits au Patrimoine mondial de l'Unesco, a annoncé l'agence des Nations unies dimanche.
Les lacs d'Ounianga sont une curiosité du nord du Tchad: de grandes étendues d'eau saline en plein désert du Sahara. Les lacs faisaient partie d'un seul grand lac il y a plus de 5.000 ans.
Le continent compte désormais une cinquantaine de sites classés par l'Unesco.

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25 juin 2012 1 25 /06 /juin /2012 01:14

Dans notre pays, on trouve  les plus belles régions sahariennes comme l’Ennedi, le « désert vivant » au Nord. Un autre joyau tchadien, les Lacs Ounianga, situé à 1 300 km au nord  de Ndjamena, est candidat à l’inscription sur la liste du Patrimoine mondial. Le comité de l’Unesco se réunit à partir du  24 juin jusqu’au 6 juillet à Saint-Pétersbourg en Russie pour décider qui parmi les 33 nouveaux sites en lice - dont 5 sites africains- peut rejoindre la prestigieuse liste des « valeurs universelles exceptionnelles ». 

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 18:48

SAO.jpgToutes deux rassemblées en Tunisie, les sélections du Tchad et du Rwanda s'affrontaient mercredi à Sousse en match amical de préparation. Sao et Amavubi se sont quittés sur un score nul et vierge (0-0), au terme d'une rencontre équilibrée. Le Rwanda va défier samedi l'Algérie en éliminatoires du Mondial 2014, tandis que le Tchad s'envolera dans les prochains jours pour la RD Congo, où ils peaufineront leurs réglages en vue de la manche retour des éliminatoires de la CAN 2013, le 15 juin sur le terrain du Malawi (aller : 3-2 pour les Sao). Un match amical contre le TP Mazembe figure au programme des hommes de Modou Kouta, battus par la Libye (1-0) plus tôt ce mois-ci.

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 10:15

sao.jpgL’équipe  libyenne de football a battu, dimanche soir au stade d’Aïn Draham en Tunisie, celle du Tchad  par 1 but à 0, en match amical. L’unique but de la partie a été marqué par le défenseur Walid Sbai à la 19ème minute du jeu lors de la seconde mi-temps.
Ce match s'inscrit dans le cadre du stage préparatoire qu’effectue l'équipe libyenne en Tunisie en prélude aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de 2013 et de la Coupe du monde de 2014.

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