Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vidéo de la Semaine

Portrait du nouveau premier ministre Dimrangar DADNADJI

Dans Lamyfortain.net

Portrait

Mahamat saleh haroun

  Mahamat SALEH HAROUN 

Cineaste et metteur en scène    

Voir sa biographie

Envoyez-nous vos articles

Caricature de la semaine

moussa-faki1-copie-1.jpg
Le Tchad est prêt militairement pour sauver le peuple malien!!!

Selection musicale de la semaine

 

Figures historiques

Francois tombalbaye tchad

mal-copie-1

Kamougue

gouk.jpg

hh

ndora

Les politiques au Tchad

assemble-nat.jpg

cha Moussa Faki Mahamat kebzabo
nad yor.-copie-1 nagoum
19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 00:07

L'organisation de défense des journalistes Reporters sans frontières a condamné mardi la suspension pour trois mois du plus ancien journal d'opposition, N'Djaména bi-hebdo, se déclarant "consternée" par la décision de justice contre son directeur.

 

Jean-Claude Nekim, le directeur de publication de N'Djamena bi-hebdo, a été condamné à un an de prison avec sursis et à une amende d'un million de francs CFA (1.500 euros) pour "diffamation", pour avoir, dans une brève, rapporté une pétition contre le régime du président Idriss Déby. Trois leaders de l'Union des syndicats du Tchad (UST), qui ont lancé la pétition, ont été condamnés à des peines de prison avec sursis et des amendes pour incitation à la haine raciale.

 

"Cette décision semble signifier que certains titres de presse ne sont pas autorisés à couvrir librement la crise sociale qui sévit au Tchad. Jean-Claude Nekim et N'Djaména bi-hebdo sont sanctionnés pour avoir évoqué un sujet d'intérêt général", souligne RSF. "Le mauvais climat entre le pouvoir et la presse franchit une nouvelle étape avec ce verdict", estime RSF

 

Cité par RSF, un journaliste tchadien ayant assisté à l'audience a affirmé: "C'était un procès expéditif. (...) Les avocats de la défense ont quitté la salle en signe de protestation. Ce procès ressemble à un règlement de compte avec Jean-Claude Nekim et son journal" "D'autres titres avaient publié en intégralité la pétition de l'UST. Ils n'ont pas été inquiétés; c'est simplement N'Djaména bi-hebdo qu'on a frappé", toujours selon le journaliste cité.

 

RSF rappelle qu'elle "s'était entretenue, à Paris, avec le ministre tchadien de l'Information, Hassan Sylla Bakari, qui avait assuré à l'organisation que la liberté de l'information était garantie et protégée au Tchad"

 

"Reporters sans frontières estime que ces déclarations ne peuvent plus être prises au sérieux alors que la justice s'empresse de prononcer des peines de prison, quand bien même avec sursis, contre un journaliste qui n'a fait que contribuer à la circulation d'une information d'intérêt général", selon le communiqué de l'organisation.

Partager cet article
Repost0

commentaires