Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vidéo de la Semaine

Portrait du nouveau premier ministre Dimrangar DADNADJI

Dans Lamyfortain.net

Portrait

Mahamat saleh haroun

  Mahamat SALEH HAROUN 

Cineaste et metteur en scène    

Voir sa biographie

Envoyez-nous vos articles

Caricature de la semaine

moussa-faki1-copie-1.jpg
Le Tchad est prêt militairement pour sauver le peuple malien!!!

Selection musicale de la semaine

 

Figures historiques

Francois tombalbaye tchad

mal-copie-1

Kamougue

gouk.jpg

hh

ndora

Les politiques au Tchad

assemble-nat.jpg

cha Moussa Faki Mahamat kebzabo
nad yor.-copie-1 nagoum
11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 21:06

plumeJournaliste depuis 2005, Blaise Djimadoum constate que le pouvoir tchadien exerce de nouvelles pressions sur les journalistes

 « Depuis l’échec du coup d’État contre le président Idriss Déby, le 7 juin, le climat s’est durci entre les journalistes et le pouvoir en place »,  affirme Blaise Djimadoum, journaliste d’investigation à la radio FM Liberté, un média créé en 2000 par des associations tchadiennes de défense des droits de l’homme.

Formé au Bénin, cet homme de 37 ans a intégré cette radio au milieu des années 2000. « C’était déjà difficile. L’accès à l’information nous était fermé lorsque cela arrangeait le pouvoir. En octobre 2007, il m’a été impossible d’enquêter sur les Français de l’Arche de Zoé, accusés par N’Djamena d’avoir volé des enfants tchadiens » , se souvient-il.

Mais ce qu’il redoute le plus, ce sont les périodes de trouble. Comme en février 2008 : « Alors que N’Djamena était attaquée par des rebelles, les forces fidèles au président Déby en ont profité pour s’en prendre à nous. J’ai eu le temps de fuir au Cameroun. L’un de mes amis n’a pas eu cette chance : les soldats l’ont violemment tabassé. »  

 « TOUT CRITIQUE VIS-À-VIS DU RÉGIME EST PERÇUE COMME UNE MENACE POUR LA STABILITÉ DU PAYS »  

Aujourd’hui, Blaise Djimadoum s’attend à vivre une nouvelle période de troubles. « Comme au Mali, les mouvements rebelles ont aussi profité de la chute de Kadhafi pour s’équiper en armes de guerre et pour recevoir dans leurs rangs les mercenaires tchadiens. À cela s’ajoute un clan au pouvoir de plus en plus divisé, comme le montre la tentative de coup d’État du 7 juin, attribuée au propre neveu d’Idriss Déby. Dans ce contexte, toute critique vis-à-vis du régime est perçue comme une menace pour la stabilité du pays. »  

Ainsi, à la fin du mois de juin, le ministre de l’information et de la communication, Hassan Sylla Ben Bakari, n’a pas hésité à le convoquer avec tous ses collègues pour appeler « l’ensemble des acteurs de l’opinion publique à se ressaisir pour ne pas contraindre à recourir aux moyens juridiques légaux pour les ramener à la raison » … Le journaliste conclut : « L’étau se resserre mais cela ne nous découragera pas à marquer notre indépendance vis-à-vis du régime. »  

Partager cet article
Repost0

commentaires