"Les partis membres de la CPDC (...) condamnent fermement ces aventures guerrières", annonce le communiqué qui reproche au pouvoir du président Idriss Déby Itno de se placer en "gendarme de l'Afrique".
"On se demande en vertu de quelle résolution de l'Union Africaine (UA) ou de l'ONU a-t-on décidé cette intervention ? qui en a fait la demande ? Peut-on faire de l'interposition entre des factions armées sans l'acceptation des belligérants ? (...) La solidarité internationale et avec les pays voisins s'organise dans le cadre des institutions nationales et internationales légalement établies" poursuit le texte.
Regroupant une dizaine de partis politiques, la CPDC est la principale coalition d'opposition au Tchad.
En proie à des attaques de la coalition rebelle Séléka dans plusieurs villes depuis le 10 décembre, la Centrafrique a reçu mardi l'aide du Tchad, qui a placé ses soldats "en force d'interposition".
Alors que le Conseil de Sécurité de l'ONU a appelé les insurgés à cesser les hostilités, de premières négociations ont été annoncées pour vendredi.
Ces pourparlers exigés par les insurgés qui réclament notamment l'application d'anciens accords de paix et le gouvernement du président François Bozizé doivent avoir lieu au Tchad voisin, qui a dit jouer un rôle de médiateur dans la crise.