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Portrait du nouveau premier ministre Dimrangar DADNADJI

Dans Lamyfortain.net

Portrait

Mahamat saleh haroun

  Mahamat SALEH HAROUN 

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Le Tchad est prêt militairement pour sauver le peuple malien!!!

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 08:58

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Pour assurer le passage du pays de l’audiovisuel analogique à l'audiovisuel numérique, les autorités du Tchad ont sollicité l’expérience de la France.

Récemment, Louis de Broissia, ambassadeur chargé de l’Audiovisuel extérieur français et président de France Télé Numérique, s'est rendu à Ndjaména, capitale tchadienne, accompagné du directeur Afrique de Canal France International (CFI).

 

Après avoir été reçu par les autorités, notamment par le président Idriss Déby, Louis de Broissia a exprimé la disponibilité de la France à accompagner le Tchad dans la réalisation de son projet de passage de l'audiovisuel analogique à l'audiovisuel numérique.

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 09:26

fiberoptic

D’après l’agence d’information économique et  financière Ecofin, certaines sources indiquent que le gouvernement camerounais réclamerait 1 milliard de francs CFA (1,9 million de dollars) aux autorités tchadiennes pour rendre la fibre optique opérationnelle au Tchad. Mais la direction général de SIT-COM, la Société des infrastructures de transmission des communications électroniques du Tchad, chargée de la commercialisation de la fibre, tout en reconnaissant avoir «actuellement des problèmes» et être «en négociation avec le ministère de tutelle», a précisé qu’elle ne peut pas se «livrer à la presse sur le problème jusqu’à nouvel ordre».

 

La fibre optique a été inaugurée au Tchad le 16 mars 2012, pour permettre un désenclavement numérique du pays et faciliter l’accès au réseau mondial Internet. Le problème de l’opérationnalité de cette infrastructure se pose cependant toujours.

 

Il y a près de six mois, lors de l’inauguration de cette infrastructure, le directeur général de l’Office tchadien de régulation des télécommunications (OTRT), Idriss Saleh Bâchar, avait déclaré: «Les résultats des tests des équipements et câbles ont été réalisés avec satisfaction et le réseau est aujourd'hui prêt pour une utilisation à l'échelle internationale».

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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 08:17

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D’après le journal la voix ( d’après ses sources) , le gouvernement camerounais réclamerait un milliard de francs au gouvernement tchadien afin de rendre la fibre optique opérationnelle

Inaugurée pompeusement le 16 mars dernier, la fibre optique devait permettre le désenclavement numérique du Tchad en favorisant son accès aux autoroutes internationales de l'information via le point d'atterrissement Sat3. Depuis lors, les Tchadiens se demandent mais où est donc passée la fibre optique. Quand est-ce qu’elle sera opérationnelle?

 

«Les résultats des tests des équipements et câbles ont été réalisés avec satisfaction et le réseau est aujourd'hui prêt pour une utilisation à l'échelle internationale», a affirmé Idriss Saleh Bâchar, directeur général de l’Office tchadien de régulation des télécommunications(OTRT), lors de la cérémonie d’inauguration de la fibre optique. Cinq mois après, on constate que les tapages médiatiques autour de la fibre ne sont qu’une farce de la part du gouvernement. Selon certaines sources, le gouvernement camerounais réclamait 1 milliard de francs au gouvernement tchadien afin de mettre la fibre optique opérationnelle au Tchad bien que Komé Base est déjà connecté. «Une dépense que le gouvernement tchadien n’est pas prêt à s’engager, car la fibre profiterait non seulement aux Tchadiens, mais à toute la sous-région d’Afrique centrale», indique la même source.

Ceci peut expliquer la réaction de la direction générale de SIT-COM (Société des infrastructures de transmission des communications électroniques du Tchad), entreprise chargée de la commercialisation de la fibre, qui indique: «nous, avons actuellement de problème, et sommes en négociation avec le ministère de tutelle. Alors, nous ne pouvons pas nous livrer à la presse sur le problème jusqu’à nouvel ordre».

 

Et pourtant, le gouvernement tchadien a investi plus de 20 milliards de francs Cfa pour le développement de la Backbone à fibre optique de Komé jusqu’à N’Djaména. Ce qui veut dire que, pour éponger cet argent investi, il doit aider la SITCOM à rendre opérationnelle la fibre afin que la population en bénéficie de son utilisation, car plus d’un Tchadien connaît ce que la fibre optique peut apporter pour le développement d’un pays.

 

 En attendant de trouver cette solution, l’économie tchadienne stagne et les opérateurs en pâtissent.«Notre pays qui accuse un retard significatif dans le numérique se doit d’être à l’avant-garde de ce combat dont le but est d’opérer des ajustements pour être en phase avec un secteur en perpétuelle mutation. La fibre optique va assurément permettre au Tchad de s’arrimer à la société mondiale de l’information, et nous pouvons légitimement être fiers du saut significatif qui vient ainsi d’être effectué», s’est réjouit le ministre des Postes, des Technologies de l’Information et de la Communication, Jean Alingué Bawoyeu lors de la cérémonie d’inauguration. Aujourd’hui, les Tchadiens sont en droit d’être informés sur le retard de cinq mois sur l’opérationnalité de la fibre optique dans leur pays.

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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 10:55

tchad chine« Certains prétendent que la Chine contribue à la mise en place des infrastructures africaines dans le but de remporter des contrats pétroliers. La Banque mondiale note toutefois que ce lien n’existe que dans 7 % des contrats de construction. »  Ibrahim Magassa : économiste et directeur d'Algest Consulting

 

La disparition du monde bipolaire à la fin des années 1980 s’est traduite sur le plan de l’économie géopolitique par une affirmation de la Chine en tant qu’acteur majeur en Afrique. Au cours de ces dernières années, ce pays a développé sur le continent africain une stratégie agressive de pénétration des marchés. Exploitant les failles de relations paternalistes entre les puissances occidentales et les pays africains, la Chine a acquis d’importants marchés dans de nombreux pays africains. En la matière, la réussite de cette stratégie est fondée sur sa politique de coopération, sa capacité financière à mobiliser des fonds et son dynamisme dans la mise en œuvre des projets au travers d’entreprises d’État qu’elle ne cesse de promouvoir.

 

Les Chinois ont développé une politique de coopération économique qui se situe aux antipodes de celle longtemps pratiquée par les Occidentaux. Dès lors qu’elle eut vite appréhendé les similitudes entre sa culture et celle des Africains, la Chine resta fidèle à une politique de flexibilité dans sa coopération économique. Ses aides financières aux pays africains ne sont en rien liées au respect des valeurs démocratiques, des droits humains et d’un contrôle rigoureux de l’usage des fonds.

 

Sur le plan financier, la Chine dispose d’une réserve de change colossale dont plus de 1 900 milliards de dollars sont à la disposition de l’Exim Bank (China Export-Import Bank), de façon à mener sa politique d’investissement à l’étranger. Cette banque étatique joue un rôle essentiel dans la rétrocession de prêts gouvernementaux étrangers, et elle propose des prêts à des conditions préférentielles, tout en négociant des contrats de travaux publics.

 

Dans son déploiement à l’étranger, Pékin, sur le plan opérationnel, a mis à contribution les secteurs essentiels de l’économie, à travers les sociétés d’État. Ainsi, dans le domaine des matières premières énergétiques, la China National Petroleum Corporation (CNPC) et la China Petroleum and Chemical Corporation (Sinopec), pour ne citer que ces deux majors, mettent en œuvre une politique d’approvisionnement énergétique par l’exploitation à des conditions avantageuses de champs pétroliers en Afrique.

 

Au Tchad, la CNPC a livré clés en main à l’État tchadien en juin 2011 sa première raffinerie de produits pétroliers. Pendant 99 ans, la Chine exploitera cette raffinerie à travers la CNPC à hauteur de 60 % contre 40 % à N’Djamena. Dans le domaine des travaux publics, le schéma d’acquisition des parts de marchés est identique, avec une aide chinoise pour la construction de routes, de chemins de fer et de réseaux d’électricité qui est passée de 1 à 7 milliards de dollars par an de 2001 à 2010.

 

Certains prétendent que la Chine contribue à la mise en place des infrastructures africaines dans le but de remporter des contrats pétroliers. La Banque mondiale note toutefois que ce lien n’existe que dans 7 % des contrats de construction. Et il ne faut d’ailleurs pas oublier que dans les cinq dernières années, 40 % du pétrole africain est allé aux États-Unis, 17 % à l’Europe et 14 % à la Chine. Une tendance qui pourrait cependant s’inverser avec les dernières prises d’intérêt chinoises dans plusieurs pays notamment au Soudan, en Angola, au Nigeria (et dans la compagnie Addax). Quand à elle, la Chine considère son aide financière au développement comme une forme de solidarité Sud-Sud reposant sur le principe de l’utilité et de l’avantage mutuels.

 

La question majeure reste toutefois de savoir si l’Afrique saura réellement tirer profit des investissements chinois ? Cela reste à confirmer. Notons que dans la politique chinoise d’investissement, il n’y a pas le transfert de technologie. Le temps est arrivé pour les États africains de tirer profit des coopérations de développement économique avec la Chine. Rappelons simplement que les Chinois eux-mêmes imposent aux investisseurs européens et américains de respecter le principe le transfert de technologie. Gagnant-Gagnant !

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 11:09

pm.jpgAprès le Lac, le Hadjer Lamis, le Mayo-Kebbi Est, le mayo-Kebbi Ouest et la Tandjilé, la mission technique de contrôle, dénommée COBRA, a statué sur 25 services de la région de Wadi Fida (Est-Tchad). Plusieurs administrateurs civils et militaires, coupables de mauvaises gestion, détournements de fonds et rackettes sur les populations ont été relevés de leur fonction. Présidant la cérémonie de publication des résultats d’enquête de la mission Cobra, le Premier Ministre Emmanuel Nadingar, assisté de six ministres, a déclaré que «pour faire du Tchad un Etat de droit, il est important que les responsables soient conscientisés, sensibilisés afin de faire la différente entre les biens de l’Etat et leur poche». Les résultats des investigations montrent que sur 25 services de l’Etat contrôlés, 10 sont concernés par des malversations et des pratiques de mauvaises gestions. Les secteurs prioritaires, tels que la santé, l’éducation nationale, l’élevage, l’agriculture sont les plus touchés.

 

Selon le Premier ministre, les agents de l’Opération Cobra ont constaté dans ces secteurs des pratiques de mauvaises gestions de crédits budgétaires alloués, la mauvaise tenue des documents comptables, le non respect des textes législatifs et réglementaires, des amendes illégales sur les populations. Quelques infrastructures commandées par l’Etat sont mal réalisées et/ou non réalisées alors que les entreprises en charge des chantiers sont payées. Le rapport de la mission de contrôle mentionne que 14 chantiers pour la réalisation de huit centres de santé, un château d’eau, et une école sont abandonnés sans qu’aucune explication ne soit fournie.

 

Face à ce constat, le Premier ministre a déclaré: «Nous ne pouvons pas laisser développer autant de laxismes et d’irrégularités parce qu’il y va de l’autorité de l’Etat». Ainsi, des mesures conservatoires ont été prises à l’encontre de plusieurs responsables. Plusieurs agents civils et militaires sont relevés de leur fonction. Au nombre de ces derniers, on cite entre autres: le Secrétaire général du département de Dar Tama, le Directeur de l’hôpital régional de Biltine, le médecin chef du district de Biltine, le directeur de l’école de santé de Biltine et le gestionnaire dudit établissement, l’ancien délégué de la santé et l’ancien Maire de la ville de Biltine, le chef de dépôt de l’ONASA, le délégué de l’environnement, le trésorier régional, le chef de secteur mobile des Douanes, quatre sous-préfets, le commandant de brigade de recherches de Biltine et son Adjoint, le commandant de la gendarmerie d’Amzoer, le Commandant de la garde nomade d’Amzoer.

 

Suivant les instructions du Premier ministre, des poursuites judiciaires seront engagées pour les auteurs de détournements. Emmanuel Nadingar a par ailleurs déclaré sans ambages que «tous ceux qui sont défaillants ou indifférents aux cas de malversations, aux manquements dans la gestion de la chose publique répondront de leurs actes». Abéché, dans la région du Ouaddaï est la prochaine étape des activités du Premier Ministre.

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 12:52

marchandisesLa situation des opérateurs économiques, victimes de l’incendie de N’guéli est très critique. En effet, suite à l’incendie de grande ampleur survenu le 5 avril 2012 dans la cour des douanes de N’guéli, ayant causé des dégâts énormes, tant sur le plan matériel que financier, certains opérateurs économiques, victimes du sinistre, sont complètement en faillite, et sollicitent une assistance de l’Etat pour relancer leurs activités. «Notre seul espoir est que le chef de l’Etat, Idriss Déby Itno, intervienne personnellement pour décanter la situation, car 90% des victimes de l’incendie de Nguéli ont perdu totalement leurs capitaux. Certains ont contracté des crédits pour se débrouiller et comme l’incendie a ravagé leurs marchandises, ils sont dans l’impossibilité de relancer leurs activités et de payer leurs créances».

 

Ce mercredi 11 juillet 2012, un groupe de commerçants, membres de la commission des commerçants, victimes de l’incendie de N’guéli (CCVIN), assis sous un hangar discutent sur le retard du rapport d’évaluation des dégâts que doit établir la commission ad hoc mise sur pied par le gouvernement. Ils déplorent de ne pas connaître les résultats des travaux de la commission ad hoc, ni la position du ministère des Finances et du budget ainsi que de celui du Commerce et de l’Industrie.

 

Depuis le jour de l’incendie jusqu’à maintenant, le gouvernement demande aux commerçants victimes de patienter. Pourtant, le Président de la République Idriss Déby Itno et le chef du gouvernement, Emmanuel Nadingar ont donné des instructions fermes pour ce qui concerne le recensement des victimes et un probable soutien de l’exécutif à leur endroit. Curieusement, trois mois après, on nous dit que l’enquête n’est pas terminée, explique un commerçant victime de l’incendie. La même source indique qu’en deux semaines de travaux, une commission des opérateurs économiques victimes de l’incendie, mise en place par la Coordination nationale des organisations des commerçants du Tchad (CONOCOT), a recensé 28 véhicules brûlés, 26 totalement calcinés, et 2 tracteurs de véhicules. D’après les commerçants, la valeur marchande des véhicules est estimée à 1. 476 000 000 Fcfa, tandis que celle des marchandises parties en fumée est de 3. 500. 000 000 Fcfa. «Le total de dépenses se chiffre à 5. 476. 000 000 Fcfa, puisque les marchandises se trouvant dans la cour des douanes, mais par terre, est de l’ordre de 500. 000. 000 Fcfa», évalue un membre du CONOCOT.

 

Les opérateurs économiques, victimes de l’incendie de N’guéli, rapportent que le nombre des commerçants victimes de l’incendie est de 113 personnes. Ils soulignent que l’incendie est survenu dans la cour des douanes qui n’a pas de dispositifs sécuritaires pour y faire face. Ce qui a fait que l’incendie a causé trop des dégâts, disent-ils. Au ministère du Commerce et de l’Industrie, l’on rassure que la commission ad hoc chargée dévaluer les dégâts, est très avancée dans son travail de formulation des recommandations. «Pour faire un travail de ce genre et formuler des recommandations utiles, les membres de la commission ad hoc ont besoin du temps. Que nos amis opérateurs économiques qui ont perdu d’importants capitaux comprennent que leur situation préoccupe les plus hautes autorités du pays. Qu’ils patientent encore et car cela va dans leurs intérêts», informe un cadre du ministère du Commerce et de l’Industrie.

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 11:36

marchandisesLa Sécurisation des corridors de transit est au menu de la concertation entre les administrations douanières du Cameroun, du Tchad et de la RCA.

 

Les douanes camerounaise, tchadienne et centrafricaine ont décidé d’attaquer de front des préoccupations communes. Elles ont été énumérées dimanche à Douala, en ouverture d’une concertation de trois jours entre les trois pays : la sécurisation du transit dans les corridors Douala-Bangui et Douala-N’Djamena, l’interconnexion des systèmes informatiques, le dédouanement des produits défiscalisés, la taxation des produits expédiés en zone Cemac. En filigrane, les différentes parties voient aussi une meilleure sécurisation des recettes, la protection de l’espace économique et la lutte contre la contrebande, entre autres objectifs de cette synergie.

 

Selon des données fournies par la douane, en terme de circulation des marchandises sous douane, à partir de Douala, en moyenne 2100 voyages de conteneurs et vrac sont enregistrés par an. On enregistre aussi 1800 véhicules d’occasion et 66 voyages pour les produits pétroliers. D’après les mêmes études, 49% seulement des opérations de transit se déroulent dans les normes. Pour les produits manufacturés exportés sous Tva, ce taux de conformité est de 50%. La situation a fini par susciter un climat d’incompréhension entre acteurs et intervenants de la chaîne de transit et d’exportation en Cemac. Faisant « perdre du temps et l’argent à tout le monde ». Il était temps de se pencher sérieusement sur la question. La valeur globale des marchandises en transit pour le Tchad est quand même de 340 milliards F/an, et de 55 milliards F/an pour la RCA.

 

En présence du directeur général des douanes de la RCA, et d’un représentant de celui du Tchad, Minette Libom li Likeng a estimé que la concertation constituait aussi des pas marqués en direction de l’intégration sous-régionale. Le Dg de la douane camerounaise a rappelé ce que le pays fait déjà dans ce sens pour ces voisins dépourvus de littoral, notamment l’installation du Guichet unique centrafricain au Port autonome de Douala.

 

Pour en revenir à la sécurisation du transit, un des atouts les plus fiables est sans doute le suivi GPS des marchandises. La géolocalisation peut en effet, souligne le Dg des douanes camerounaises, permettre de réduire la fraude sur le transit, d’améliorer la gouvernance sur le corridor. Une interconnexion optimale permettrait aux « administrations sœurs » de suivre aussi, en temps réel, le top départ des camions au Cameroun, et de connaître leur cheminement à la trace, pour ainsi dire… Ce qui fera probablement gagner du temps et de l’argent à tout le monde.

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 05:52

Deby.pngL’exécution de grands projets financés par les partenaires extérieurs était le 10 juillet  au centre d’une réunion qui s’est tenue au palais présidentiel et qui a regroupé 12 membres du gouvernement autour du Président de la République et du Premier ministre. Le Chef de l’Etat veut désormais instaurer plus de visibilité dans la gestion desdits projets. De grandes décisions ont été prises.

 

Le Premier ministre Emmanuel NADINGAR et douze membres de son équipe gouvernementale étaient ce mardi 10 juillet face au Président de la République. Les responsables de tous les départements prioritaires et le Chef de l’Etat ont procédé à une évaluation sans complaisance des projets que gèrent ces ministères depuis quelques années.

 

Le Chef de l’Etat a posé des questions et demandé des précisions sur l’exécution de tel ou tel projet. Le Président IDRISS DEBY ITNO exige de chaque ministre plus de visibilité dans la gestion et la mise en œuvre de ces projets. Ceux-ci, a-t-il rappelé, doivent profiter en premier lieu aux populations tchadiennes. Il est donc question de mesurer leur impact réel sur le terrain. Entre 2008 et 2011, 2.000 milliards de F CFA ont été injectés dans différents projets au Tchad. Cependant, moins de 50 % de ces fonds ont eu les résultats escomptés. Face à cette situation, le Président de la République a donné des instructions fermes aux membres du gouvernement. Selon le Premier ministre Emmanuel NADINGAR, désormais, l’Etat doit s’engager en contrepartie, dans tous les projets financés par les bailleurs de fonds extérieurs, il réduira de manière drastique le nombre de cellules des projets pour les intégrer dans leur ministère d’origine et plus précisément dans leur Direction en charge des projets. Il s’agit aussi de raccourcir les procédures de marchés publics pour aboutir très rapidement à la signature des contrats.

 

Chaque deux mois, et à compter de ce jour, une réunion de restitution se tiendra au palais présidentiel. Cette réunion sera présidée par le Président de la République en personne. En somme, le Chef de l’Etat, dans sa quête permanente de faire du Tchad un pays émergent examine toutes les solutions pour atteindre cet objectif. Aux grands maux, les grands remèdes.

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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 23:04

BEBOUMRA-KORDJE.jpgUn bilan dressé sur l’ensemble des financements attribués au Tchad par ses partenaires depuis 2008 vient d’être publié et le constat en général reste le même : la gestion des projets et surtout des finances est assez médiocre. En effet entre 2008 et 2011, les différents partenaires étrangers du Tchad ont financé pour plus de 3,7 milliards de dollars dans différents projets dans le pays. Cependant force est de constater que moins de 50 % de ces fonds ont eu les résultats escomptés, a déclaré mardi dernier le ministre tchadien du Plan et de la coopération internationale, Kordjé Bédoumra. Cet état des choses n’est évidemment pas du goût du président qui l’a fait savoir à ses différents ministres.


 « Le président Idriss Déby Itno exige de chaque ministre plus de visibilité dans la gestion et la mise en œuvre de ces projets. Ceux-ci,  doivent profiter en premier lieu aux populations tchadiennes. Il est donc question de mesurer leur impact réel sur le terrain », a précisé M. Kordjé Bédoumra, relayé par la radiotélévision officielle. Des mesures simplificatrices notamment des procédures de signature des contrats de marchés publics qui durent trop longtemps. D’autre part selon le Premier ministre, Emmanuel Nadingar, l’Etat doit aussi s’engager dans tous les projets financés par les bailleurs de fonds extérieurs, à réduire de manière drastique le nombre de cellules des projets pour les intégrer dans leur ministère d’origine et plus précisément dans leur Direction en charge des projets.


Enfin dans sa quête permanente de faire du Tchad un pays émergent, le Président tchadien a instauré désormais une réunion de restitution chaque deux mois, présidée par lui-même, pour examiner toutes les solutions pour honorer cet objectif d’émergence.

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11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 21:39

tchad chineLa présence croissante de la Chine sur le continent alimente toutes sortes de débats, tout comme les implications géopolitiques des relations des entreprises chinoises et occidentales en Afrique.

Le cas du projet pétrolier Rônier de la China National Petroleum Company (CNPC) est particulièrement intéressant. Il met en scène à la fois la première compagnie pétrolière chinoise —une entreprise publique— et un Etat, le Tchad, appartenant au groupe des Pays les moins avancés (PMA), dont l’histoire politique et pétrolière mouvementée oscille entre «malédiction des ressources naturelles» et tentatives d’y échapper. Ce cas concret, qui permet de dépasser les postures idéologiques, mêle ainsi un cocktail pétrole, Chine et Afrique, que nous avons choisi d’aborder par la régulation environnementale, pour des raisons pratiques —car ce thème soulève moins de réticences que celui de la gouvernance—, tout en espérant qu’il fournirait des enseignements plus larges chemin faisant.


Un impact environnemental «normal »

Premier enseignement, le projet Rônier n’a pas eu d’impacts environnementaux extraordinaires. Cela tient pour partie à la taille et aux caractéristiques de ce projet.Modeste dans sa première phase (2009-2011), il consiste à développer 80 puits de pétrole reliés par un oléoduc de 311km à une petite raffinerie située près de la capitale tchadienne, N’Djaména.Par ailleurs, les milieux traversés, des savanes soudano-sahéliennes peu peuplées, présentent une vulnérabilité limitée, en dehors d’une traversée par l’oléoduc du fleuve Chari, principal tributaire du lac Tchad.

Mais les dispositifs et les pratiques de régulation environnementale de la CNPC ont aussi leur part dans ses débuts sans histoire.

Ils reflètent une dizaine d’années d’apprentissage accélérée de la Chine en matière de gestion environnementale, en réaction aux désastres de la croissance incontrôlée, mais aussi quelques limites.

Maillage serré de règles de différents types (nationales, provinciales; sectorielles, d’entreprises); origine hybride de nombreux référentiels, associant emprunts aux pratiques internationales et chinoises; progrès réels en dépit de difficultés persistantes de mise en œuvre.

Le rythme de réalisation des deux impacts d’étude environnementale (EIE) du projet Rônier est révélateur. L’EIE de la raffinerie, financée avec une implication de l’Eximbank (la banque d’Import-Export chinoise, propriété de l’Etat), qui exige depuis 2007 de telles études, a été menée plus rapidement que celle des champs de pétrole et de l’oléoduc.

Celle-ci, livrée après la fin des travaux, a de fait exploité des brèches des législations tchadienne (décrets d’application de la loi sur les EIE pas votés) et chinoise (loi sur les études d’impact environnemental non-applicable à l’étranger).

La CNPC se distingue surtout par la modestie de ses dispositifs de communication et d’information, propice au soupçon. Enfin, l’influence du milieu d’accueil dans la gestion environnementale ne doit pas être sous-estimée.


Le projet pétrolier de Doba (dans la onzième ville du Tchad, 18.000 habitants), mis en service en 2003 par un consortium dirigé par le groupe américain Exxon, avec l’appui de la Banque mondiale, a permis au Tchad des progrès et apprentissages multiformes, en dépit des problèmes rencontrés. Législation environnementale et pétrolière étoffée; formation de ressources humaines; capacités de la société civile renforcées. La circulation des expériences permises par celles de quelques cadres qui passent de structures gouvernementales appuyées par la Banque mondiale au secteur privé, ou d’Exxon à la CNPC, n’est pas sans effets.

Ce n’est pas un hasard si les dispositifs de compensation et de réinstallation des populations riveraines des infrastructures mis en œuvre par la CNPC ressemblent à s’y méprendre à ceux d’Exxon, répondant ainsi à des standards internationaux reconnus.

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