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Portrait du nouveau premier ministre Dimrangar DADNADJI

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Mahamat saleh haroun

  Mahamat SALEH HAROUN 

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Le Tchad est prêt militairement pour sauver le peuple malien!!!

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 17:09
maquette fLa nouvelle Cité internationale des affaires, dont la construction a été décidée par le président tchadien Idriss Déby Itno, devrait coûter quelque 358 millions d'euros.

Idriss Déby Itno voit grand, très grand. Et les moyens financiers ne lui font pas défaut. Les participants du Forum urbain mondial (Naples, 1er-7 septembre) ont pu s'en apercevoir lors de la présentation de son nouveau projet, la Cité internationale des affaires, qui sera édifiée sur un site de près de 30 ha, à N'Djamena. Ladite cité comprend un centre commercial, des immeubles de bureaux, un Palais des congrès, un Parc des expositions, un hôtel de luxe et trois imposantes tours qui abriteront le ministère de l'Énergie, la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT) et le futur Centre africain des technologies de l'information (Cati).

Un ensemble à 358 millions d'euros

L'ensemble fonctionnera intégralement à l'énergie solaire. Le projet a été confié à l'architecte sénégalais Pierre Goudiaby Atepa. Son coût ? 235 milliards de F CFA (environ 358 millions d'euros). Les travaux doivent débuter en janvier 2013 et s'achever, en principe, trois ans plus tard.

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26 septembre 2012 3 26 /09 /septembre /2012 17:03
td-copie-1.jpgLe Ministre à la Présidence de la République Chargé des Infrastructures et Equipements, Gata Ngoulou et l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine au Tchad Hu Zhiquiang ont signé un contrat d’un montant de 6.200.000.000 FCFA le 20 septembre 2012 au Ministère des Infrastructures et Equipements.

Le contrat vise la construction d’un Centre National de Formation des Femmes Tchadiennes à N’Djaména. La cérémonie a eu lieu en présence du Directeur Général de la Société Chinoise « Chine Shandong International Economic et Technical Coopération Group LTD » Ku Kun, bénéficiaire du marché.

 

En effet, le projet de construction du Centre National de Formation des Femmes Tchadiennes sera implanté à NDjari. Il est constitué de trois bâtiments principaux dont un central et deux latéraux, des annexes (Guérite et local technique), un terrain de Basket ou de Volley-ball, les voiries et réseaux divers (VRD) et la clôture.

Les bâtiments principaux comprennent :

Dix (10) salles de formation professionnelle, une (1) salle informatique, Une (1) salle de gymnase et de musique ; Cinq (5) salles ateliers, trois (3) salles de réunions. Ce bâtiment va comporter égélement une (1) salle de conférence de 500 places, une (1) salle polyvalente devant servir aussi de restaurant de 200 places, une (1) cuisine, une (1) salle d’accueil. Il comportera enfin de seize (16) bureaux, une (1) infirmerie, des sanitaires et des magasins. Le tout sur une superficie de 4.198,74 mètres carrés. La durée de l’exécution des travaux est de vingt mois.

 

Cette signature est intervenue à la suite des lettres échangées le 8 mars 2011 entre le Gouvernement de la République de Chine et le Gouvernement de la République du Tchad. Le projet de contrat, soumis à l’appréciation des services techniques de la Direction Générale des Bâtiments et ceux du Ministère de l’Action Sociale, de la Famille et de la Solidarité Nationale, a été validé en présence de la Société Chinoise « China Shandong International Economic et Technical Coopération Group LTD » titulaire du contrat le 6 septembre 2012.

 

Pour le Ministre à la Présidence Chargé des Infrastructures et Equipements Gata Ngoulou, l’importance de ce contrat n’est pas à démontrer dans la mesure où le Président de la République a placé la promotion de la femme au centre de ses préoccupations. Pour lui, la présence de l’ambassadeur de Chine à cette signature témoigne de l’importance de la coopération entre la République Populaire de Chine et le Tchad. « Ce contrat va nous permettre de former beaucoup de femmes dans un cadre plus approprié devant leur permettre de s’épanouir », poursuit-il. Au nom du Président de la République, Gata Ngoulou a remercié l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine et compte sur lui pour l’aboutissement de nombreux autres projets.

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 18:55
elec.jpgLe gouvernement  vient de baisser les prix d'électricité de 37% pour la rendre accessible et lutte contre la fraude. Par ailleurs, des efforts importants sont en train d'être fournis pour électrifier tout le pays où l'électricité est chère et rare.

Le mois dernier, un arrêté du ministre du Commerce et de l'Industrie, Allahou Taher, a fixé les nouveaux tarifs de l'électricité produite et distribuée par la Société nationale d' électricité (SNE). Pour la basse tension à usage domestique, le kWh vaut 85 F CFA pour la première tranche (de 0 à 150 kWh) et 125 F CFA pour la deuxième tranche (plus de 150 kWh).

 

Pour la source motrice, il y a une tranche unique qui est de 125 F CFA le kWh. De même, l'éclairage public comporte une tranche unique et vaut 125 F CFA le kWh. La moyenne tension, avec tranche unique également, est à 125 F CFA/kWh. Le tarif préférentiel coûte 125 F CFA/ kWh pour les pleines heures; 85 F CFA/ kWh les heures de pointe et les heures creuses. Les pénalités sont de 48, 330 F CFA/kVa de dépassement.

 

Ces tarifs, applicables sur toute l'étendue du territoire national, sont susceptibles de modification après évaluation au cours d'une année, précise l'arrêté ministériel qui prévient que toute infraction à ses dispositions sera passible de peines prévues par la loi n°30 du 28 novembre 1968 relative aux prix, aux interventions économiques et à la répression des infractions économiques.

 

Les nouveaux tarifs de l'électricité au Tchad sont en deçà de l' ancienne tarification. Par exemple, bien avant la nouvelle tarification, la tranche de 0 à 60 kWh coûtait 83 F CFA/kWh; celle de plus de 60 à 197 FCFA/kWh. Selon Mahamat Senoussi Chérif, directeur général de la Société nationale d' électricité (SNE), même un Tchadien, qui gagne un salaire inférieur au minimum interprofessionnel garanti (60.000 F CFA par mois), peut accéder facilement à l'électricité.

 

"Le gouvernement a pris cette mesure drastique de réduire de 37% le coût de consommation de l'électricité, non seulement pour permettre l'accès de toute la population à l'énergie, mais aussi pour lutter contre le fraude", estime Mahamat Sénoussi Chérif.

 

Selon lui, les raccordements frauduleux sur les lignes, dans la capitale, représentent environ 80% de la consommation d'électricité. Pour réduire le taux de fraude, la SNE veut vulgariser l'utilisation du compteur prépayé.

 

Mais même réduits de 37%, les prix sur l'électricité au Tchad sont toujours chers, au regard de ceux pratiqués dans les pays voisins. Au Cameroun, par exemple, le prix de la consommation domestique est de 50 F CFA/kWh, si la consommation mensuelle ne dépasse pas les 110 kWh. Au-delà des 110 kWh, le prix du kilowatt passe de 70 F CFA à 79 F CFA.

 

A côté des prix, le gros problème du secteur électrique au Tchad reste la fourniture régulière. Il peut arriver que les consommateurs soient privés de courant électrique et d'eau pendant plusieurs jours, voire des mois.

 

Le besoin en énergie électrique de la capitale tchadienne tourne autour de 100 mégawatts, contre 80 mégawatts produits, affirme Mahamat Sénoussi Chérif. Or, jusqu'en 2010, la disponibilité de l'électricité à N' Djaména était de 25,2 mégawatts, contre 53 mégawatts dans tout le Tchad.

 

La production de la SNE est thermique. Selon son directeur général, plus de 80% de la production d'électricité est consommée par N'Djaména. Une dizaine de villes et centres secondaires disposent de réseaux indépendants, il n'y pas de réseau interconnecté dans le pays. Le taux d'accès à l'électricité ne dépasse guère 3 à 4% de la population du Tchad qui, en 20 ans, a doublé pour atteindre les 11 millions d'habitants.

 

"Le système de câblage de la société et les installations des équipements étaient dimensionnées au besoin de consommation d'il y a trente ans. Maintenant que la situation a évolué, il faut de nouvelles installations", explique M. Mahamat Sénoussi Chérif. Ainsi, seuls deux des sept groupes de la centrale de Farcha, dans le quartier industriel de la capitale, sont mis en marche.

 

"Sur les 60 mégawatts que produit la centrale de Farcha, nous n'utilisons que 16 mégawatts. Il nous d'autres câblages pour pouvoir distribuer toute cette énergie", insiste le directeur général de la SNE.

 

En dépit de ces problèmes, M. Mahamat Sénoussi Chérif promet que le délestage sera bientôt un lointain souvenir. Car le gouvernement est en train de faire des efforts colossaux pour fournir l'électricité partout et en tous temps.

 

Un accord de financement de 130 millions USD obtenu d'Exim Bank de Chine, il y a quelques mois, permet de financer le transport de l'énergie de la raffinerie de Djarmaya jusqu'à Lamadji, pour sa distribution dans la ville de N'Djaména. La raffinerie de Djarmaya, mise en activité le 29 juin 2011 à 80 km au nord de la capitale tchadienne par la compagnie chinoise CNPCI et le gouvernement tchadien (à hauteur de 60% et 40%), produit de l'essence sans plomb, du kérosène, du gazole, du polypropylène, du GPL et du fuel, mais également 20 mégawatts à mettre à la disposition de N'Djaména.

 

Dans un package de projets d'infrastructure, d'énergie et d'agriculture, qui seront exécutés avec un autre crédit d'Exim Bank de Chine de 1.040 milliards F CFA (environ 2 milliards USD) il est prévu la construction d'une centrale de gaz à Sédigui, dans la région du Lac.

 

"Avec la capacité du bassin pétrolier de cette localité, la centrale pourra produire 2.000 barils de pétrole par jour pendant 17 ans, ainsi que 100 mégawatts d'énergie électrique", déclare Mahamat Kasser, directeur général de la Société tchadienne des hydrocarbures (SHT). L'énergie produite par la centrale de gaz de Sédigui servira à alimenter N'Djaména, mais également quatre villes secondaires situées le long de la ligne de transfert.

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21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 07:48
PIPELINELe géant suisse des matières premières Glencore a pris une participation dans deux champs pétrolifères au Tchad pour 300 millions de dollars (231,4 millions d'euros) dans le cadre d'un accord avec la société canadienne Griffiths Energy International, a-t-on appris jeudi.

Le groupe helvétique va prendre une participation de 25% dans les sites de Mangara et de Badila dans le sud du Tchad, Griffiths conservant sa part de 50% et la Société des Hydrocarbures du Tchad 25%, a précisé la société canadienne dans un communiqué daté de Calgary.

 

Glencore va par ailleurs racheter à la société canadienne une participation de 33,3% dans l'autorisation d'exploration exclusive au Tchad pour environ 31 millions de dollars. L'opération permettra à Griffiths d'accélérer le développement des champs pétrolifères de Mangara et de Badila, qui doivent produire d'ici 2014 quelque 50.000 barils par jour, a souligné le PDG de Griffiths, Gary Guidry.

 

Cette opération, ainsi qu'une récente augmentation de capital de 173,6 millions de dollars et les revenus dégagés par ces deux champs permettront de financer un programme agressif d'exploration en 2013 et 2014, a-t-il ajouté, cité dans le communiqué. Pour Alex Beard, responsable de la division pétrole de Glencore, l'accord entre les deux sociétés et le gouvernement tchadien permet d'accélérer le développement d'une région dotée d'un potentiel de croissance à long terme.

 

Griffiths est spécialisée dans l'exploration et l'exploitation de champs pétrolifères et gaziers au Tchad et détient une licence exclusive pour un site de plus de 26.000 km2 dans le sud du Tchad.

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 23:59
otrt tchadUn mois après les sanctions pécuniaires infligées à Airtel, Tigo, Salam par l’Otrt, les abonnés ne sont pas toujours satisfaits, et les plaintes sont toujours les mêmes

On croyait que les lois et textes régissant la télécommunication au Tchad allaient enfin être respectés lorsque le 9 août dernier, Airtel, Tigo et Salam sont sortis de Kempinski crispés de sanctions (méritées) pour le non respect de leurs engagements. Mais un mois après, on constate que lesdites sanctions ne sont pas suivies d’effets. Un mois après les sanctions pécuniaires d’un montant de 1 milliard FCFA infligées à Airtel, Tigo, Salam par l’Otrt (Office tchadien de régulation de télécommunication) pour manquement à leurs engagements, les abonnés ne sont pas toujours satisfaits. Et les plaintes sont toujours les mêmes: arnaques, harcèlement, inaccessibilité au réseau, mauvaise qualité de voix…Des plaintes qui varient selon les localités.

A N’Djaména

A N’Djaména, d’aucuns témoignent voir leurs comptes crédits se vider souvent sans avoir émis des appels ou après avoir émis un appel de quelques secondes. D’autres dénoncent le harcèlement à travers des SMS et promotions malveillants et intempestifs, les invitant à souscrire à des jeux dont les gagnants sont rares comme une gazelle de Sibérie, pour ne pas dire inexistants. «Gagne 1 million de bourse, 250 000 frs, des kits scolaires…pour la rentrée scolaire! Envoie Airtel par SMS au 245 à 50 frs et gagne sur ta conso par tirage». Voici la réaction plaintive d’un abonné d’Airtel Tchad, Olivier Ngariri sur facebook jeudi 13 septembre: «pardon Airtel! Je ne veux pas devenir millionnaire et je ne veux pas être riche ou du moins, je ne veux pas être riche contre mon gré. Pardon, arrêtez de m'envoyer les messages du 145».

 

En province

Dans les autres villes, la désolation est tout autant incommensurable. A Léré, Pala, Kélo, Moundou, Doba, Sarh…, il ne sert à rien d’avoir un téléphone portable en main à certains moments et endroits. Les appels provenant ou allant vers ces localités sont quasiment inaudibles et se coupent instantanément. Mais curieusement, des responsables de ces compagnies feignent de ne pas situer avec exactitude les endroits où la qualité de leurs services est mise en cause. «Ne manquez pas de nous dire là où la télédistribution n’est pas bien assurée», simule un agent d’Airtel Tchad à un abonné. Inaccessibilité au réseau, mauvaise télédistribution, piètre qualité de voix... Ce sont ces mêmes manquements relevés dans quatre audits successifs (réalisés en 2011 et 2012), qui ont amené l’office à prendre des sanctions pécuniaires contre les trois compagnies proportionnellement à la part de chacune (Airtel 0,57%, Tigo 0,49% et Salam 1,08%). Des sanctions pourtant assorties d’un sévère avertissement: «en cas de non observation des engagements, nous serons dans l’obligation de procéder au retrait temporaire ou définitif de la licence», brandit Idriss Saleh Bachar, directeur de l’Otrt.

 

Anguille sous roche

Devant la persistance des torts que font Airtel, Tigo et Salam à leurs abonnés, quelques questions taraudent l’esprit. Pourquoi ces compagnies continuent-elles à fouler aux pieds la législation nationale et par-dessus, leurs propres engagements alors qu’elles n’ont que jusqu’à la fin de l’année en cours, pour se mettre en règle aux termes de l’avertissement donné par l’Otrt? Bénéficient-elles d’une bénédiction particulière? Par ricochet, il en va de la crédibilité et l’efficacité de la mission de régulation même de l’office. On se demande pourquoi les décisions et les recommandations de cette institution, dotée des pouvoirs et moyens conséquents pour la réussite de sa mission, ne sont-elles pas respectées? Pour ainsi dire, tant que les téléphonies mobiles n’observeront pas scrupuleusement les dispositions de la loi 09 portant sur les télécommunications au Tchad et du décret n°249 fixant les conditions et seuils de sanctions applicables aux opérateurs de téléphonie en matière de qualité de service, ces interrogations doivent être de mise quand on sait qu’aujourd’hui, les pratiques obscures ont pris le dessus dans les relations entre les organismes publics et privés au grand dam de toute une nation.

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 04:38
pip-niger-tchad.jpgDes experts du Tchad et du Niger planchent, depuis ce lundi dans la capitale tchadienne, sur le projet de raccordement du Niger au système de transport tchadien des hydrocarbures par pipeline.

"Ce projet tient à coeur nos plus hautes autorités. Il est donc important pour les deux délégations de parvenir, dans les meilleurs délais, à un accord qui va dans l'intérêt de tous", a déclaré le ministre tchadien du Pétrole et de l'énergie, Brahim Alkali Hiléou, à l'ouverture de la réunion des experts.

 

"Nous sommes interpellés par les exigences du développement économique de nos deux pays et toute l'opinion de nos deux pays qui est pressée de voir réaliser ce projet. Son impact est primordial pour le développement de l'économie du Niger, dans un premier temps, mais également pour le développement de l'économie du Tchad qui a déjà une certaine expérience dans l'exploitation du système de transport par pipeline des hydrocarbures", a affirmé, pour sa part, son homologue nigérien, Foumakoye Gado.

 

Fin juin, N'Djaména et Niamey ont signé un accord sur le raccordement de leurs pipelines pour l'exportation du pétrole nigérien.

 

Le 5 juillet dernier, les autorités nigériennes ont lancé les travaux de construction de la "route du pétrole", longue de 180 km reliant Diffa, dans l'extrême est du Niger, à la frontière avec le Tchad. Les travaux sont entièrement financés par la compagnie chinoise CNPC.

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1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 18:54

 

Adoum djimet

Le ministre tchadien de l'Agriculture, Djimet Adoum, s'est inquiété samedi des inondations et infestations de sauterelles dans plusieurs régions qui sont venues s'ajouter à la crise alimentaire.

"Deux situations préoccupent actuellement le ministère de l'agriculture après celle de la famine. Il s'agit des inondations des cultures et la situation d'infestation de sauterelles", a dit le ministre.

 

"Les informations en notre possession donnent 255.700 ha des champs inondés, toutes cultures confondues. C'est au Mayo Kebbi-Est (sud-est) que la situation est préoccupante avec 81.000 ha de cultures engloutis par les eaux", a-t-il ajouté.

Selon le ministre, "l'analyse des données fait ressortir que la situation est assez préoccupante. C'est pourquoi, des actions de cultures de contre-saison vont être conseillées aux agriculteurs et développées avec l'appui des services techniques du ministère de l'Agriculture".

 

M. Adoum a aussi sonné l'alarme sur l'avancée de sauterelles à partir du nord et de l'est du Tchad.

"Quatre équipes de prospection de l'Agence nationale de lutte antiacridienne sont déployées sur le terrain (...) pour sauver les prochaines récoltes", a dit le ministre.

 

Après une mauvaise campagne agricole 2009-2010, une forte mortalité parmi le cheptel, le Tchad, qui connaît chroniquement des problèmes de malnutrition, est touché par la crise alimentaire affectant plusieurs pays du Sahel, notamment le Niger et le Mali.

 

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 15:54

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Dans le cadre du programme politique orienté vers le développement du monde rural, des moyens colossaux ont été déployés dans différentes régions du Tchad afin que les résultats obtenus dans la recherche de cette autosuffisance alimentaire soient palpables aux yeux de tout le monde. Ainsi plus de 1.017 tracteurs ont été répartis dans presque toutes les régions du pays. Le Projet National de Sécurité Alimentaire (PNSA) a pour sa part, donné des semences et intrants estimés à 6.400 tonnes. Ces moyens ont permis de labourer déjà 50.000 ha. A Linia, zone de culture par excellence, la demande est supérieure à l’offre. Les populations de cette localité et des villages environnants ne vivent que de l’agriculture et de l’élevage. Le sol est très fertile, les surfaces cultivables existent. Il ne reste que des moyens mécaniques pour accroître la production. Malgré ces avantages naturels, les populations de ces localités continuent toujours de pratiquer la culture traditionnelle avec des moyens traditionnels archaïques.

 

Les tracteurs octroyés par le Gouvernement ne peuvent malheureusement pas suffire pour le monde paysan. La Sous-préfecture de Linia compte plus de 500 villages, se contente de 4 tracteurs. La majorité des paysans continuent à utiliser encore leur «kadanka» pour vaquer à leurs travaux champêtres. Situation que déplore le Chef de canton de Linia, M. Alawane Haroun Abba Ali. Selon ce chef de canton, le Président de la République a déjà beaucoup fait pour ce pays. Cependant beaucoup reste aussi à faire. C’est pourquoi, il demande d’augmenter le quota des tracteurs dans les deux grands cantons de ces sous-préfectures de Linia, afin de permettre aux populations de ces villages de bien travailler la terre pour accroître la production agricole.

 

Selon le chef de canton, c’est Linia qui alimente N’Djaména et sa zone rurale avec toutes sortes de céréales et cultures maraîchères. Grâce aux moyens mécaniques sollicités, ajoutés aux travaux de réaménagement des infrastructures routières, la zone de Linia jouera un rôle prépondérant en matière agricole. Localité aux potentialités agricoles avérées, Linia mérite son appellation de «grenier à céréales». Le chef de canton en profite pour remercier le Chef de l’Etat pour ces grands travaux qu’il est en train d’entreprendre dans sa localité, dans le cadre du désenclavement de cette zone. Et surtout des travaux de réhabilitation du fleuve de Linia, très vital pour les habitants de cette localité.

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 18:11

otrt

Selon l’agence de presse  PANA, la connexion du Tchad au reste du monde par l'intermédiaire de fibres optiques a fait l'objet d'un accord  d'interconnexion conclu dimanche entre SITCOM, une entreprise de partenariat public-privé mise en place en juin 2012 pour l'exploitation et le fonctionnement du réseau national tchadien de la fibre, et  CAMTEL, l'opérateur national du Cameroun.

Par ailleurs, aux termes de l'accord, 'SITCOM et CAMTEL fourniront des services de secours à l'un ou à l'autre sur leurs routes de fibre du Nord au Sud afin d'améliorer la disponibilité du réseau et le temps de fonctionnement par les deux prestataires de services'.

Par ailleurs, d’après le communiqué transmis à l’agence de presse, le Tchad et le Cameroun partageront les infrastructures de fibre optique pour la fiabilité et l'amélioration des services de communications et de  la connectivité internationale.

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17 août 2012 5 17 /08 /août /2012 09:34

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L'Office tchadien de régulation des télécommunications (OTRT) a reçu les conclusions d’une enquête sur la qualité des services des réseaux de téléphonie mobile.

 

A la suite de cette enquête et de ses résultats, l'OTRT a décidé de condamner les opérateurs Airtel, Tigo et Salam à une amende de 1,1 milliard de FCFA pour divers manquements. La nouvelle a été annoncée le 8 août 2012 par le directeur général de l'OTRT, Saleh Idriss Bachar, lors de la séance de publication des résultats de l'enquête.

 

Le régulateur, a affirmé le directeur général de l'OTRT, demande en outre aux trois opérateurs d'améliorer la qualité de leurs services et exige qu'ils respectent leurs engagements en se conformant à leur cahier de charges.

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