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Portrait du nouveau premier ministre Dimrangar DADNADJI

Dans Lamyfortain.net

Portrait

Mahamat saleh haroun

  Mahamat SALEH HAROUN 

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Le Tchad est prêt militairement pour sauver le peuple malien!!!

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 08:28

NNPC_Logo.jpgLa Nigerian National Petroleum Corporation continue de croire dans les bonnes perspectives offertes par le Tchad en matière d’hydrocarbures, mais déplore une insuffisance de moyens pour mener à bien ses travaux d’exploration.

Austen Oniwon (photo), directeur général de la compagnie, reproche à l’Assemble nationale de ne pas prendre la mesure de l’enjeu : «L'année dernière, lorsque nous avons demandé un premier budget, nous avons obtenu seulement $ 230,000, ce qui n’était absolument rien. Cette année, nous avons proposé un budget de 269 millions de dollars et nous n'avons eu que 75 millions de dollars.» a-t-il déploré.

«Bien qu'il soit trop tôt pour être catégorique, il existe une forte probabilité que nous puissions trouver du pétrole en quantité commercialisable dans le bassin du Tchad. Ceci en raison des découvertes de gisements d'hydrocarbures réalisées dans les pays voisins du Tchad, comme le Niger et le Soudan qui présentent des caractéristiques identiques. Par conséquent, il serait judicieux d’investir davantage dans l’exploration de cette zone», a déclaré le Dr Levi Ajuonuma, porte-parole de la société pétrolière nationale.

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 18:44
PIPELINE.jpgLe volume cumulé des quantités de pétrole brut tchadien ayant transité par l’oléoduc qui relie ce pays au Cameroun a été de 12,36 millions de barils entre le 1er janvier et le 30 avril 2012, contre 14,13 millions de barils à la même période un an plus tôt, a appris APA jeudi auprès de la Société nationale des hydrocarbures (SNH).

Ces enlèvements ont, pour le Cameroun, généré un droit de transit de l’ordre de 2,53 milliards FCFA, contre 2,74 milliards FCFA pendant la même période un an plus tôt.
Cette baisse, explique la SNH, est due à celle des quantités enlevées, et ce en dépit de la bonne tenue relative des cours du dollar sur le marché international.
Ainsi, depuis sa mise en service en 2003, l’oléoduc Tchad-Cameroun a rapporté 67,56 milliards FCFA au Trésor camerounais au titre des droits de transit.

Une partie de ces fonds sert au remboursement des prêts contractés pour le financement de la participation de ce pays au projet de construction du pipeline tchadien, contractés auprès de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et de la Banque européenne d’investissement (BEI).

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 08:32

ciment-du-tchad.jpgLes autorités tchadiennes ont promis de mettre un terme à la pénurie artificielle du ciment local, entretenue par des commerçants en quête de gros bénéfices. "Des opérateurs économiques nous ont dupés. Nous avons accordé des autorisations à ceux-ci pour transporter le ciment de Baoré et mettre à la disposition de la population au prix de 6.500 francs CFA le sac. Malheureusement, ces sacs de ciment sont entreposés dans la cour des particuliers et ils créent une pénurie artificielle. Plus jamais ça!", s'est offusqué mardi Issa Adjidéï, maire de la ville de N'Djaména, devant un parterre de commerçants et syndicats des transporteurs du ciment à la principale gare routière de la capitale. Selon le maire de la capitale tchadienne, il existe dans la ville du ciment "made in Chad", mais quelques individus véreux et malhonnêtes bloquent sa commercialisation comme voulue par les autorités. "Sortez le ciment du Tchad et mettez-le à la disposition des quincailliers et de la population. Si vous ne le faites pas, les forces de l'ordre vous obligeront à le faire", a ordonné M. Issa Adjidei. Ainsi, certains spéculateurs achètent le ciment à 4.200 francs à l'usine et le revendent jusqu'à 15.000 francs à des grandes entreprises de construction, empêchant au citoyen lambda de s'en procurer. D'autres commerçants achètent le ciment local, mais le remettent dans des emballages de Dangote, le ciment importé du Nigeria. Le ciment Dangote valant se vend entre 11.500 et 12.000 francs CFA le sac de 50 kg. Mardi, cinq gros porteurs remplis de ciment ont été saisis à ces spéculateurs par le maire et le Directeur de la Concurrence et du contrôle des prix, Tchoroma Matalama, puis convoyés et déchargés dans cinq arrondissements de la ville. Mercredi matin, les sacs de ciment ont été vendus publiquement au prix de 6.500 francs CFA. "Désormais, toutes les quincailleries de la capitale vont être ravitaillées et la vente du ciment de Baoré sera faite comme prévue par les autorités du pays", a promis Tchoroma Matalama. Pour acheter le ciment local, fabriqué à Baoré, dans la région du Mayo-Kebbi ouest frontalière avec le Cameroun, le consommateur tchadien devait suivre un circuit long et pénible. Il devait d'abord se rendre au siège de la Société nationale de ciment ( SONACIM), dans le VIIIème arrondissement de la capitale. Avec son numéro dans l'ordre d'arrivée, il se présentait à la direction commerciale de la société où on lui remettait un bordereau d'achat. Le client s'acquittait ensuite du montant indiqué dans le bordereau au guichet de l'agence la Commercial bank, installée au sein de la SONACIM. Le nouveau bordereau de paiement et la facture lui permettaient d'obtenir, à la direction commerciale de la SONACIM, un bordereau de livraison définitive. Avec ce dernier document, il se présentait enfin à un des dépôts de la cimenterie pour retirer le nombre de sacs quil a achetés. "C'est pour permettre à la population d'avoir accès directement au ciment, sans intermédiaire, que nous avons mis en place ce système. Le chef de l'Etat a subventionné le ciment pour les plus pauvres, mais pas pour les plus nantis. Nous voulons que le sac de ciment aille directement sur le chantier, pas au marché", explique Kebba Wouado Evariste, directeur général adjoint de la SONACIM. Mais au sein de la SONACIM, de longues files se faisaient tous les jours. L'attente était longue pour les consommateurs qui, pour la plupart, repartaient bredouilles chez eux. "Ce processus va être progressivement rendu performant. C'est pourquoi nous demandons aux clients et à tous les citoyens tchadiens d'être patients, car il y aura du ciment pour tout le monde", avait promis le ministre tchadien des Mines et géologie, Nadjitolbaye Kladoumadji. En lançant officiellement la vente du ciment "made in Chad", le Premier ministre Emmanuel Nadingar avait également appelé ses compatriotes à plus de "patience et contribution pour que le but du chef de l'Etat soient atteint en faveur de la population". Face aux plaintes des consommateurs, les autorités ont revu le circuit de distribution du ciment en y intégrant les opérateurs économiques qui détenaient des quincailleries. Mais ceux-ci n'ont pas tardé à créer et entretenir autour du ciment une spéculation que les autorités sont déterminées à arrêter par tous les moyens.

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 23:52

electricite.jpgPlus que huit mois encore et l’épineuse question de délestage avec ses effets collatéraux sur la vie des populations de la capitale ainsi que sur leurs activités socio économiques ne seront qu’un triste souvenir. C’est pour répondre aux aspirations de ces populations et soucieux de leur assurer un cadre de vie meilleure que le Chef de l’Etat a mis à la disposition des habitants de N’Djaména et de ses environnants cet important outil qu’est ce gigantesque projet d’électrification de la ville. C’est dans cette optique, que le Chef de l’Etat a effectué une visite des installations du chantier d’électrification de la zone de N’Djaména ainsi que des 10 pylônes, en cette après-midi du 24 mai 2012.
Plusieurs personnalités notamment le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Emmanuel Nadingar, plusieurs membres du gouvernement, les membres du Cabinet du Président de la République, ceux du Premier Ministre ainsi que de nombreux techniciens chinois ont fait le déplacement de Lamadji.
Fruit de la coopération sino-tchadienne, la maîtrise d’ouvrage de ce gigantesque chef d’œuvre sera assurée par la coordination générale des négociations et de suivi des projets avec la République Populaire de Chine. L’exécution de l‘ouvrage sera faite par la partie chinoise à travers la « China Machinery Engineering Corporation » (CMEC).
Selon Mme Guo Qun, Représentante de CMEC au Tchad, le complexe dispose de 2 lignes. Il y a la ligne 66 qui sera exécutée dans un délai de 24 mois et la ligne 90 qui alimentera les 4 stations de N’Djaména. Le délai d’exécution de la ligne 90 sera de 36 mois. « Le Tchad a besoin de l’électricité donc nous ferons de notre mieux pour répondre à cette demande », ajoute-t-elle.
L’appui chinois, de l’avis de Mme Guo Qun, est un prêt préférentiel du gouvernement chinois au gouvernement tchadien. Le montant de ce prêt relève du secret commercial, a-t-elle précisé.
Jusque-là, la raffinerie de Djarmaya ne rentabilise pas le gaz qui est brûlé ou torché. C’est ainsi que la CMEC dispose de 2 ressources pour l’exécution de ce projet. Il s’agit de la raffinerie de Djarmaya et la centrale de Farcha qui est en construction.
La CMEC s’occupe uniquement de la transformation de l’énergie. Puisqu’il s’agit d’un partenariat gagnant-gagnant, techniciens chinois et tchadiens travailleront ensemble dans ce chantier. « Dans nos chantiers, nous avons pris le soin d’embaucher beaucoup d’ouvriers nationaux, signe visible de l’excellence de notre partenariat, a conclu la Représentante de la CMEC au Tchad, Mme Guo Qun.

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 16:17

fiberopticEn vue de tracer les voies d’un avenir plus prometteur pour les populations et l’amélioration qualitative du système de communication entre le Tchad et la République Centrafricaine, s’est tenue à N’Djaména le 24 mai 2012, une réunion des Ministres en charge des Télécommunications du Tchad et de la République Centrafricaine.

Dans son discours d’ouverture, le Ministre des Postes et des Nouvelles Technologies de l’Information, Jean Alingué  Bawoyeu a indiqué que la réduction de la fracture numérique est un défi majeur qui appelle une réelle mobilisation et une mise en œuvre effective et cohérente des stratégies élaborées qui nécessite une synergie d’action entre les deux pays. Il a interpellé les Etats de la sous région Afrique Centrale qui accusent un retard significatif en la matière à mener un combat dont le but est de les arrimer à la société mondiale de l’information. « Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) sont pleines de promesses et peuvent influer de façon positive su le développement économique et social d’un pays. C’est la raison pour laquelle, sous l’impulsion de la CEEAC et de la CEMAC, de nombreuses concertations et réunions ont eu lieu et dont le but est de créer entre les Etats respectifs des synergies nécessaires à l’optimisation des bénéfices attendus de ce potentiel de progrès ».

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 01:53

justiceUne opération d’envergure dénommée « Opération Cobra » a été lancée lundi par le ministère tchadien de la Justice et de l’Assainissement public pour lutter contre la mal gouvernance et la déperdition des deniers publics. "L’objectif premier de cette opération est la gestion transparente et efficace des finances publiques en vue de sécuriser davantage le circuit de collecte et des dépenses des recettes publiques", explique la secrétaire générale du ministère de la Justice et de l’Assainissement public, Mme Dinro Irène Orthom.

"Il ne fait aucun doute que malgré les efforts entrepris, notamment à travers le Plan d’Action pour la Modernisation des Finances Publiques, beaucoup reste à faire pour parvenir à de meilleurs résultats, en d’autres termes à une situation assainie qui préserve tout à la fois les intérêts de l’Etat que ceux du contribuable", ajoute-t-elle.

A travers cette opération, le gouvernement veut atteindre deux grands objectifs : sécuriser les circuits de dépenses et de recettes publiques et contrôle de l’exécution des marchés publics.

Il s’agit plus spécifiquement de contrôler la légalité et la régularité des opérations et des décisions administratives concernant la liquidation et le recouvrement des recettes fiscales, douanières, domaniales et cadastrales ; contrôler les exonérations fiscales et douanières ainsi que les subventions accordées par l’Etat ; contrôler l’exécution des marchés publics et contrôler la légalité et la régularité de l’exécution budgétaire dans certains ministères et établissements publics.

"Notre stratégie est simple : collecter les données, les analyser, agir pour préserver les intérêts de l’Etat et du citoyen. Il faut tout d’abord agir sur les dysfonctionnements mineurs en proposant des mesures correctives qui permettront d’améliorer la gestion des finances publiques", assure Mme Dinro Irène Orthom.

Les résultats des missions de contrôle opérées sur les procédures de liquidation et de recouvrement des recettes fiscales, douanières, domaniales et cadastrales pourront également être utilisés pour l’organisation d’un audit complet du circuit de collecte des recettes publiques.

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 01:46

sabre-fadoul.JPGUn Comité interministériel de contrôle et de vérification a été créé pour procéder au contrôle et à la vérification du patrimoine des agents et des responsables de l'ensemble des régies financières de l'Etat, a annoncé lundi le ministre de la Justice et de l'Assainissement public, Abdoulaye Sabre Fadoul.

"Créé par un arrêté du Premier ministre, ce Comité répond au souhait du président de la République de voir établir un état des lieux des régies financières de l'Etat", a précisé le Garde des sceaux.

"La douane et les autres régies financières sont devenues la vache laitière de certains groupes de fonctionnaires. Parmi ces groupes, il y a les douaniers, les régisseurs des différentes régies financières et les fraudeurs qui nous causent annuellement un manque à gagner de plus de 300 milliards de francs CFA. Ceci est inacceptable", déclarait le président Idriss Déby Itno au mois de mars.

Il avait promis une guerre sans merci à "ces individus qui dorment tranquillement sur des matelas de l'argent volé" et sommé le chef du gouvernement de "créer et mettre en place une grande commission, composée de cadres tchadiens honnêtes" qui vont fouiner dans le train de vie de ceux qui ont géré ou gèrent les finances publiques "et récupérer les biens de l'Etat".

Le Comité Interministériel de Contrôle et de Vérification est chargé de procéder également à des investigations pointues, à l'effet de déterminer les sources d'acquisition de ce patrimoine. Il établit une liste exhaustive de ce patrimoine et les soumettre à l'attention du gouvernement. Enfin, il initie et propose au gouvernement toutes mesures à caractère législatif et/ou règlementaire susceptibles de contribuer à la lutte contre l'enrichissement illicite et les biens mal acquis.

Présidé par le Garde des Sceaux et composé de différents ministres, le Comité est appuyé d'une Sous-commission technique qui collecte, à travers ses équipes opérationnelles, toutes les informations à même de permettre au Comité de remplir ses missions.

La sous-commission technique, présidée par Idriss Annour Abdelkérim, par ailleurs directeur de la toute nouvelle Agence nationale d'investigations financières (ANIF), devra transmettre un rapport technique au Comité interministériel de contrôle et de vérification. "L'action du Comité s'inscrit dans la législation présentement en vigueur et n'est en aucun cas soumis au projet de loi sur l'enrichissement illicite qui est actuellement en discussion à l'Assemblée Nationale. Le Comité prépare le terrain à cette loi sur l'enrichissement illicite puisqu'il ne peut y avoir de progrès sans état des lieux", déclare M. Idriss Annour Abdelkérim.

Le Comité n'a pour l'instant aucun pouvoir ni autorité coercitive. "Il a pour objectif d'établir un état des lieux, afin que le Gouvernement tchadien puisse en être édifié. Il reviendra alors aux autorités compétentes de prendre les mesures nécessaires ", conclut le chef de sa sous-commission technique.

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 09:50

raffinerie-petrole.jpgLe Tchad  va exporter des hydrocarbures vers la République centrafricaine (RCA), selon un accord signé lundi à N'Djamena, par le directeur général de la Société des hydrocarbures du tchad  (SHT), Mahamat Kasser Younous, et le Directeur général de Stabilisation et de régulation des prix des pétroliers de la RCA. Selon Léopold Mboli, ministre centrafricain de l'Energie et de l'hydraulique, les deux pays envisagent la signature d'autres accords commerciaux dans les mois à venir.

"Ces négociations sont suivies avec beaucoup d'attention par les plus hautes autorités de nos pays", a-t-il déclaré.

Le ministre tchadien de l'Energie et du pétrole M. Brahim Hiléou, a quant-à lui affirmé que "Les relations entre nos deux pays et nos deux peuples sont un exemple d'intégration et de solidarité africaine",

Il convient de souligner que le gouvernement centrafricain a exprimé sa volonté d'importer les hydrocarbures du tchad  et de rendre formel le commerce du bétail qui provient également de notre pays. Le président Déby Itno avait  effectué une visite de travail et d'amitié en RCA  samedi et dimanche dernier. Dans un communiqué conjoint, les deux pays ont réaffirmé leur engagement à fructifier davantage leurs relations de coopération bilatérale dans de nombreux domaines, notamment sécuritaire, économique et technique.

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 21:28

Deby_Esso_Inonguration.jpg Avec l’exploitation pétrolière, les autorités tchadiennes disposent de ressources conséquentes pour améliorer les conditions de vie des populations. Il convient de rappeler que plus de la moitié des près de 12 millions des tchadiens vivent en dessous du seuil de pauvreté. Il se pose par conséquent un sérieux problème de redistribution des revenus pétroliers. Cet article examine ainsi quels choix les autorités doivent privilégier avec le souci majeur de réduire la pauvreté et de renforcer la croissance économique. 

 

Epargner en vue de futures dépenses:Plusieurs pays exportateurs ont constitué des fonds de ressources non renouvelables. Ces fonds servent à épargner une partie des recettes pétrolières de l’État en vue d’un emploi éventuel lorsque les recettes pétrolières diminueront sous l’effet de la baisse des cours ou de l’épuisement des réserves. Un fonds de stabilisation vise quant à lui à réduire l’impact de la volatilité des recettes sur l’économie, et un fonds d’épargne, à préserver au moins une partie de la richesse tirée des ressources non renouvelables pour les générations futures. Cela dit, les fonds de stabilisation comme les fonds d’épargne sont souvent régis par des règles excessivement strictes non compatibles avec la nature fongible des ressources budgétaires :c’est-à-dire qu’épargner d’un côté pour emprunter de l’autre n’accroît pas le patrimoine net du pays.

  Les fonds de financement (comme le fonds pétrolier norvégien ou le fonds pétrolier du Timor oriental) visent à surmonter ce problème tout en encourageant la transparence, la viabilité budgétaire et la stabilité macroéconomique : les ressources pétrolières financent le déficit non pétrolier, un objectif inscrit dans notre loi de finance et notre Cadre des Dépenses à Moyen Terme.

 

  Une composante d’investissement et de consommation des dépenses publiques pourraient à terme bénéficier à la génération actuelle et aux futures générations. Une étude du FMI a montré que pour les pays faiblement dotés en stock de capital comme le Tchad, la solution la plus avantageuse est d’affecter la plus grande partie des recettes pétrolières à des mesures visant à accroître la rentabilité de l’investissement privé et le rythme de croissance du pays. Par conséquent, si les recettes pétrolières investies génèrent des bénéfices à long terme (si elles sont investies dans les secteurs de la santé et de l’éducation ou des infrastructures par exemple), les dépenses peuvent accroître le revenu de façon permanente et minimiser ainsi l’arbitrage entre les générations actuelles et futures. Compte tenu des besoins de développement immédiats, la constitution d’un fonds d’épargne pour les générations futures se justifie difficilement.

   Le rendement financier d’un fonds d’épargne pourrait s’avérer inférieur au rendement social de projets d’infrastructure et de développement humain (santé ,éducation, amélioration de la gouvernance politique et économique) soigneusement sélectionnés. Ainsi, la constitution d’un fonds pour les générations futures n’est pas défendable dans la mesure ou les besoins de développement actuels du Tchad sont très élevés.

    Dans une étude de la gestion des recettes pétrolières au Tchad, Dabán et Lacoche font valoir que, compte tenu des enjeux institutionnels et sociaux immédiats, le maintien de la richesse pétrolière à un niveau constant pour les futures générations impliquerait une politique budgétaire excessivement prudente et ne satisferait pas de façon efficace les besoins du pays, tant actuels que futurs. De ce constat, prévoir une partie des recettes pétrolières pour les générations futures semble judicieux. De même faire ce choix alors que les besoins de développement humains du pays sont immenses et ne pourrait être satisfaites si l’on s’en tenait aux articles de la loi 001 reviendrait à pénaliser les générations futures.

   En effet, l’amélioration des conditions de vie des générations actuelles influera sur les conditions de vie des générations futures. L’obtention d’un haut niveau de vie, des indicateurs de santé et d’éducation meilleurs permettrait aux générations futures d’avoir une qualité de vie plus intéressante. Étant donné que le pétrole est une ressource naturelle épuisable, il faut en répartir les bienfaits sur plusieurs générations. À cette fin, il convient de léguer à la génération suivante une économie solide, diversifiée et peu endettée. Notre pays malgré quelques difficultés institutionnelles relatives à la qualité de ses ressources humaines consent des efforts certains dans cette voie. Une autre composante de l’équation consiste à économiser une partie de la manne et à l’investir dans les infrastructures et des projets de longue haleine dans les domaines de l’éducation et de la santé.

    Dans cette composante également, les efforts du gouvernement sont palpables avec les nombreux projets de constructions d’infrastructures dans les domaines de l’éducation et de la santé, le renforcement des capacités et les recrutements effectués dans ces secteurs ces dernières années.

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 12:08

fiberoptic.jpgLe Tchad et la République Centrafricaine (RCA)- viennent de boucler, le 18 avril 2012, la signature des accords de financement de ce projet à caractère régional. Il vise à étendre la couverture géographique et l'utilisation des services de réseau à haut débit à l'échelon régional et à en réduire le prix. Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale avait approuvé en juin 2011 un financement de 50 Millions de Dollars pour la deuxième partie de la première phase du Programme de réseau de télécommunications haut débit d'Afrique centrale (CAB APL1B). Sur le montant global de 58 M$ débloqué pour le projet, la contribution d'IDA est de 50 M$ dont 30 M$ pour le Tchad et 20 M$ pour la RCA. Le reste de 8 M$ représente la contrepartie du Gouvernement tchadien. Le Projet CAB APL1B va contribuer ainsi à déployer une infrastructure de fibre optique au Tchad et en République centrafricaine en vue de former un réseau régional interconnecté aux câbles sous marins de l'est et de l'ouest du continent africain. A travers ses composantes, le projet contribuera à mettre en place un cadre de Partenariat Public Privé (PPP) pour développer et opérationnaliser la connexion entre Bangui et Bemal à l'intérieur de la RCA, et Doba et Goré à la frontière Sud du Tchad, et Ndjamena et Adré à la frontière Soudanaise à l'Est. D'autre part, une assistance technique est prévue.

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