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Mahamat saleh haroun

  Mahamat SALEH HAROUN 

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 10:35
C’est dans le souci de former sur place les magistrats, les greffiers, les huissiers, les avocats et les auxiliaires de la justice que les autorités tchadiennes ont créée l’Ecole Nationale de Formation Judiciaire. Logée dans l’enceinte du ministère de la Justice, de l’Assainissement Public, de la Promotion de la Bonne Gouvernance au quartier Diguel dans le 7ème arrondissement, la création de cette école vient répondre au besoin en formation du corps judiciaire. «Justice-Rigueur-Ardeur», tel est la devise de cette jeune et nouvelle Ecole Nationale de Formation Judiciaire qui vient de voir le jour. Ils sont 60 auditeurs dont 30 francophones et 30 arabophones à faire leur entrée dans cette école pour première promotion qui vient de commencer avec les cours et cela pour deux ans.

 


 

La formation préoccupe


La formation est l’un de souci majeur ayant motivé la création de cette structure qui vient non seulement répondre à un certains nombre de besoin dans le domaine de la formation du corps judiciaire, mais vivre la réalité sur le terrain afin de permettre aux magistrats d’être à la hauteur de leur travail à la fin de leur formation. La mission que s’est fixée cette école est d’arriver à organiser la formation initiale et continue des magistrats et futurs magistrats d’Etat étrangers dans les conditions fixées entre le Gouvernement du Tchad et celui du pays des postulants; de tisser les relations dans le domaine de la coopération internationale, notamment par des conventions d’échanges ou de partenariats avec d’autres écoles de formation; d’organiser des concours et examens professionnels pour le recrutement des magistrats, des greffiers, des notaires, des avocats, des huissiers et des autres personnels de justice; de continuer avec la formation ou le perfectionnement en langue et enfin de conduire les activités de recherches dans le domaine juridique et toute forme d’enseignement dispensé.

M. Ahmed Soungui, Directeur Général a souligné que les missions de cette école qu’il dirige sont ambitieuses, mais elles répondent à trois exigences à savoir: «Donner de la cohérence à la formation des professionnels de la justice. Cette formation, qu’elle soit initiale ou continue doit d’abord reposer sur un socle commun de connaissances et de savoir-faire». Il indique par ailleurs que l’ENFJ doit devenir «la maison» des magistrats, des greffiers et des professions judiciaires qui y pourront trouver l’offre de formation et de la documentation répondant à leurs attentes spécifiques. Pour lui, cette école doit professionnaliser la formation du corps judiciaire afin de répondre aux attentes des justiciables pour faire face aux contentieux de plus en plus technique, l’excellence est requise pour les magistrats, les greffiers et l’ensemble des professions judiciaires. Il est à noter que l’école a inscrit aussi la formation dans le cadre du bilinguisme en offrant des formations linguistiques de haut niveau. «La mise en place d’un laboratoire de langues doit permettre d’atteindre cet objectifs», ajoute M. Ahmed Soungui, Directeur Général de l’Ecole Nationale de Formation Judiciaire.

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