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Portrait du nouveau premier ministre Dimrangar DADNADJI

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Portrait

Mahamat saleh haroun

  Mahamat SALEH HAROUN 

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 11:09

syndicatsL'Union des syndicats du Tchad (UST) entame lundi une septième semaine de grève dans le secteur public et parapublic pour revendiquer l'application d'un protocole d'accord, paraphé en novembre 2011 avec le gouvernement et qui porte sur l'augmentation des salaires, menaçant de radicaliser le mouvement si le gouvernement ne revient pas sur sa décision de ne payer aux grévistes le salaire du mois d'août.

 

Jeudi dernier, face à la presse, le ministre tchadien des Finances et du Budget, Christian Georges Diguimbaye, a annoncé que les salaires du mois d'août seront versés seulement aux agents de l'Etat non-grévistes. "L'UST doit prendre ses responsabilités et s'acquitter de la rémunération de ceux des agents qui ont respecté son mot d'ordre de grève", a-t-il précisé. Début août, il avait déjà ordonné la suspension, pendant quelques jours, du paiement des salaires du mois de juillet.

 

Le secrétaire général adjoint de l'UST, Adjia Djondang François, a affirmé que le ministre Diguimbaye "n'a pas l'autorité de couper le salaire". Au cours de leur dernière assemblée générale, tenue le week-end dernier, les salariés ont protesté bruyamment contre la décision ministérielle. "Si le salaire n'est pas versé à tous les travailleurs jusqu'au 8 septembre, le 9 nous entamerons une grève sèche et illimitée dans tous les services qui, jusque-là, observent le service minimum y compris dans les hôpitaux", ont-ils décidé.

 

"Le gouvernement pense qu'en refusant de payer le salaire, les grévistes seront obligés de reprendre le travail. Cette situation n'est pas la première puisque les travailleurs ont eu déjà à faire face à une telle situation dans le passé où ils ont eu à passer des mois sans salaire et ils n'en sont pas morts", rappelle le secrétaire général de l'UST.

 

Dès les premières heures de leur mouvement, de nombreux communiqués de soutien au mouvement des travailleurs sont enregistrés quotidiennement dans les médias nationaux, émanant des partis politiques, associations de la société civile et particuliers. Le secteur privé a même observé, la semaine dernière, une journée de grève pour soutenir le public et le parapublic.

 

C'est de la récupération politique, estime le gouvernement, face à ces soutiens incessants au mouvement des travailleurs. Samedi dernier, le Secrétaire général à la présidence de la République, Adoum Younousmi, l'a rappelé aux leaders syndicaux.

 

"L'UST est composée d'une multitude d'organisations affiliées qui, en leur sein, ont des milliers de militants et d'adhérents. Quel est le parti politique qui pourrait venir manipuler tout ce beau monde où chacun a son obédience politique? ", s'interroge Adjia Djondang François, qui dit ne pas comprendre "les velléités" du gouvernement.

 

L'affaire remonte au 21 janvier 2011 lorsque le président Déby Itno relève, par décret, le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) et le Salaire minimum agricole garanti (SMAG) à 60. 000 F CFA.

 

Ces nouveaux SMIG et SMAG devraient être déroulés sur tous les salaires de toutes les catégories socioprofessionnelles au niveau national. Ainsi, le gouvernement met sur pied deux commissions chargées d'étudier la question distinctement au niveau du secteur privé et du secteur public. La grille du privé est validée par le Haut comité de travail et de sécurité et consignée dans le décret n°1111 du 18 octobre 2011; celle du secteur public a été validée par le Comité consultatif de la fonction publique au cours de sa réunion du 18 octobre 2011 et envoyée au gouvernement.

 

La nouvelle grille comprend trois éléments: les pas d'avancement d'un échelon à un autre, les indices qui doivent être majorés de 300 points et la valeur du point d'indice qui passe de 115 à 160. Mais le décret de promulgation de la nouvelle grille du secteur public tarde à voir le jour. L'UST est obligée d'appeler ses militants à observer une grève pour réclamer son approbation. Le mouvement dure plusieurs semaines.

 

Après deux implications du chef de l'Etat, le gouvernement décide de fractionner les 300 points d'indice sur trois ans: 60 points en 2012, 120 points en 2013, et 120 autres points en 2014. L'Etat fait face à de nombreuses difficultés financières et ne peut pas payer, en une seule fois, la masse salariale due aux 300 points, explique le Premier ministre, Emmanuel Nadingar. L'UST accepte la proposition gouvernementale et un protocole d'accord est signé le 11 novembre 2011 à cet effet.

 

Au sein de la centrale syndicale, l'on soutient aujurd'hui que la grève, qui a été déclenchée le 17 juillet 2012, est intervenue par la faute du gouvernement.

 

"C'est à cause de son refus de respecter ses engagements contenus dans le protocole d'accord, ainsi que la non application du décret 1111, que l'UST est allée en grève pour contraindre le gouvernement à revenir à la raison", explique Adjia Djondang François.

 

Le gouvernement estime que le niveau actuel d'application du protocole d'accord est "acceptable" et que "l'UST ne doit bloquer le fonctionnement des structures de l'Etat par une grève qui ne justifie pas".

 

"Les salaires prendront, d'ici au 31 décembre 2012, plus de 80% des recettes hors pétrole (dont le Tchad est producteur et exportateur depuis 2003, Ndlr), soit 283,2 milliards F CFA inscrits au budget 2012. Or dans ce pays, nous devons faire face à des besoins et demandes sociales dans les domaines de la santé, de la sécurité alimentaire, de l'éducation, de l'emploi et des infrastructures routières", a déclaré le Premier ministre tchadien, Emmanuel Nadingar, à la cinquième semaine du mouvement.

 

Il a appelé les travailleurs à plus de solidarité nationale et reprendre le travail. L'appel du chef du gouvernement est resté à ce jour vain. Pire, le mouvement de protestation des syndicats risque de se radicaliser davantage dans les jours à venir. Au grand dam des populations qui estiment que le service minimum observé dans les hôpitaux ne résout pas leurs malheurs.

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 15:50

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Le gouvernement tchadien et ses partenaires techniques et financiers (AFD, BAD, IDA, UNICEF, PAM, Coopération Suisse) ont signé une lettre d’endossement de la Stratégie Intérimaire pour l’Education et l’Alphabétisation (SIPEA) le vendredi 24 août 2012. Cette cérémonie qui a eu lieu au building de Moursal a été présidée par le ministre de l’Enseignement Primaire et de l’Education Civique, Faitchou Etienne en présence de quelques membres du gouvernement et des représentants des organisations non gouvernementales.

 

La SIPEA est l’aboutissement d’un long processus qui vise l’accession du Tchad au partenariat mondial de l’éducation et une meilleure structuration du développement du secteur. Elle a été finalisée le 17 juillet 2012 et soumise à un programme ambitieux avec un nombre important d’objectifs et de stratégies pilotes couvrant entre autres les modalités de construction scolaire, l’amélioration de la contractualisation des enseignants, la contractualisation des opérateurs d’alphabétisation et des nouveaux centres pilotes pour l’éducation de base non formelle.

 

Le représentant de l’AFD, Jean Marc-Pradelle, chef de file des partenaires techniques et financiers, les partenaires vont suivre de près l’engagement de l’Etat à accroître les ressources publiques allouées au secteur de l’éducation. Il s’agit surtout d’améliorer l’efficacité du système qui consiste à amener les ressources jusque dans les écoles.

 

Le ministre de l’Enseignement Primaire et de l’Education Civique, Faitchou Etienne a indiqué que l’endossement de la SIPEA par les partenaires techniques et financiers signifie que ceux-ci confirment que ladite stratégie qui constitue une avancée importante pour le développement du secteur de l’éducation et soutiennent la candidature du Tchad auprès du Partenariat Mondial pour l’Education (PME) pour le financement d’une partie de la stratégie. Pour lui, la SIPEA reste une réponse adéquate aux problèmes relatés par le diagnostic du système éducatif. Lequel diagnostic a révélé un faible taux d’achèvement du cycle primaire (37%), un taux de redoublement élevé (22%), une insuffisance de manuels scolaires ( 1 livre de lecture et de calcul pour 4 élèves et 1 livre de science pour 7), un ratio élève/enseignant très élevé (66%), un nombre important de maîtres communautaires (74% du personnel enseignant du primaire).

 

Le ministre a par ailleurs précisé que des solutions sont alors proposées par la SIPEA pour relever les défis de l’éducation de base pendant la période 2013-2015 et de préparer structurellement les ministères en charge de l’éducation dans la mise en œuvre d’une stratégie globale et ambitieuse qui est le Plan Décennal de Développement de l’Education et de l’Alphabétisation (PDDEA). « Avec l’appui déterminant du gouvernement et le soutien précieux de nos partenaires techniques et financiers, le Tchad avancera certainement vers l’atteinte des objectifs de l’Education Pour Tous (EPT) à l’horizon 2015 ainsi que ceux du Millénaire pour le Développement », a ajouté Faitchou Etienne. 

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28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 14:30

syndicats

Les travailleurs du secteur public entament ce lundi 27 août leur sixième semaine de grève. Ils revendiquent l’application d’un accord portant augmentation des salaires signés avec le gouvernement à la fin de l’année dernière. Alors que le secteur privé a prévu d’observer une journée de grève de solidarité jeudi 30 août, le Premier ministre appelle les travailleurs à reprendre le travail.

 

Au cours de leur assemblée générale de samedi dernier pour faire le point sur la grève, les travailleurs ont déploré le fait que le gouvernement soit resté silencieux toute la semaine. Aucune initiative tendant vers le dialogue n’a été prise. L’Union des syndicats des travailleurs du Tchad a donc décidé de reconduire la grève pour une semaine renouvelable avec service minimum dans les secteurs essentiels comme la santé.

 

Les travailleurs du secteur privé, c'est-à-dire les banques et certaines industries, ont décidé d’observer une journée de grève jeudi sur tout le territoire, en soutien à leurs camarades du secteur public.

 

Dimanche après-midi, le Premier ministre a rappelé dans une déclaration que les salaires représentent 80% des ressources de l’Etat hors recettes pétrolières. Le gouvernement a fait des efforts et ne pourra faire plus sous peu, a-t-il indiqué.

 

Il a aussi attribué la seule responsabilité du blocage des discussions à l’Union des syndicats du Tchad et appelé les travailleurs à reprendre le travail dès ce lundi. Une déclaration qui ne devrait pas faciliter le dialogue entre le gouvernement et ses partenaires sociaux.

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 09:18

syndicats

Les travailleurs du secteur public tchadien poursuivent tout de même la grève, réclamant l’application des augmentations de salaires signées dans un accord avec le gouvernement à la fin de l’année 2011. Après cinq semaines de grève sans résultat apparent, les travailleurs du public appellent leurs collègues du privé à rejoindre le mouvement en signe de solidarité. Un service minimum est assuré à l’hôpital, et les files d’attente se font ressentir pour obtenir une consultation ou avoir accès à des soins.

Cependant, beaucoup de fonctionnaires se présentent pour éviter d’être pointés grévistes, dans certains services de l’administration comme la Fonction publique, les Affaires étrangères ou encore la Justice. En réalité, ils ne travaillent pas. Le Premier ministre Emmanuel Nadingar a rencontré les responsables de l’Union des syndicats du Tchad (UST) jeudi 16 août, pour essayer de persuader les grévistes de suspendre la grève. « Vos revendications sont légitimes mais seulement l’Etat n’a pas les moyens de les satisfaire tout de suite », leur a-t-il expliqué.

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23 août 2012 4 23 /08 /août /2012 12:30

ens

Les travailleurs de l’Etat entrent dans leur cinquième semaine de grève générale pour réclamer une hausse des salaires en vertu d'un accord entre leurs syndicats et le gouvernement en fin d'année dernière consistant au doublement des salaires des fonctionnaires.

 

Que pensez-vous des revendications salariales des fonctionnaires ? Sont-elles réalistes ?


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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 13:33

ust.jpgAprès un mois de grève déclenchée par l’Union des Syndicats du Tchad (UST) en vue de faire appliquer par le gouvernement les clauses du Protocole d’Accord signé le 11 Novembre 2011 entre l’Union des Syndicats du Tchad (UST), la Confédération Libre des Travailleurs du Tchad (CLTT) et le gouvernement, de nouvelles négociations sont entamées le jeudi 16 août 2012 ; sous l’égide du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Emmanuel Nadingar. Dans une déclaration faite le même jour (Lire l’article ci-haut), le gouvernement, par l’entremise du Ministre de la Fonction Publique et du Travail, se dit ouvert au dialogue. Nos reporters se sont rapprochés du Secrétaire Général de l’UST, Adja François Djondang, pour connaitre son appréciation sur le second round des négociations qui vient de démarrer entre sa centrale syndicale et le gouvernement.

 

L’Info : Qu’est-ce qui ressort de votre rencontre avec le Premier Ministre ?

 

Adja François Djondang : Ce n’est pas un secret. J’en ai déjà parlé au sortir de la rencontre sauf que cela n’a pas encore été porté sur la place publique. Le compte rendu de cette rencontre sera fait en présence des travailleurs à l’Assemblée Générale qu’on a projetée pour le lundi 20 aout 2012. Il est donc ressorti de notre rencontre que pour ne pas créer de disparités dans le traitement de salaire, nous avons demandé au gouvernement de faire le reversement intégral de tous les fonctionnaires dans la nouvelle grille et y opérer les 20%. Comme ça, chacun aura son compte. Le gouvernement semble au moins avoir accepté cette proposition mais dit que ça ne peut pas se faire en un seul jour. C’est en traitement et que ce sera donc effectif à partir du mois de septembre et que ça aura un effet rétroactif à partir de janvier 2012.

 

Nous avons parlé également des agents conventionnés, contractuels et décisionnaires de l’Etat. A ce niveau, il faut se dire que rien n’a pratiquement bougé parce que le gouvernement dit vouloir donner deux mois à la Commission mise en place à partir de maintenant. Ce qui veut dire qu’on attendra encore longtemps. Mais tout compte fait, si après les deux mois ou avant l’échéance des deux mois, le gouvernement signe noir sur blanc avec nous un accord selon lequel une fois que la discussion est adoptée et approuvée et que la convention est signée sous forme d’un décret au d’autre acte légal, et que ce sera effectif à partir de janvier 2012, en ce moment- là, nous serons tout à fait disposés à saisir cette perche que le gouvernement nous aura tendue.

 

Un autre problème, c’est justement celui de l’indice 150 sur lequel nous ne voulons pas du tout nous détacher parce que d’une part, il est sous-tendu par la vie chère et d’autre part rapport au respect du nouveau SMIG. Donc, nous ne sommes pas statiques. Quand on dit négociation, c’est le dialogue. Et si la dynamique d’évolution existe également du côté du gouvernement, nous lui disons tout simplement, s’il n’a pas la possibilité d’appliquer en une seule fois les 150, il peut faire des propositions concrètes comme cela a été le cas avec les 300 points d’indice. Il peut par exemple nous proposer pour le moment 15 ou 20 sur les 115 et le reste après. Ce sera une porte de sortie discutable.

 

Vous tenez tant à l’indice 150. Or cette information n’existe pas dans le Protocole d’Accord. Comment vous expliquez cela ?

C’est vrai, ces derniers temps, les travailleurs tiennent absolument à la valeur du point d’indice de 150. Et nous tenons à réaffirmer que la valeur du point d’indice de 150 est l’un des trois éléments essentiels de la nouvelle grille salariale. La grille a trois éléments. Il ya les pas d’avancement, quand tu passes d’un échelon à un autre. Dans chaque catégorie, il ya la valeur du point d’indice qui est de 300 par niveau de catégorie. Surtout dans le passage du cadre du premier, du deuxième échelon dans chaque catégorie. Maintenant, quand les gens disent qu’on a un Protocole d’Accord auquel nous tenons et dont nous contestons l’application, c’est tout simplement pour le fait que le Protocole d’Accord était pris au moment où il y avait la grève de novembre 2011. Le Gouvernement tenait absolument à éteindre ce feu. C’est pour cela qu’après avoir regardé la nouvelle grille salariale, qui soit disant était approuvée non seulement par la commission qui a eu à concevoir la grille, mais également par le comité consultatif de la Fonction Publique qui est un organe statutaire de la loi 17.

 

Après ces deux validations, la nouvelle grille a été remise au gouvernement qui, après l’avoir regardée, a dit qu’il ne peut pas l’appliquer compte tenu des difficultés financières. Il nous a donc fait une proposition qu’on a acceptée au regard des difficultés qu’il a étalées. Cela nous a conduit à positionner le payement de ces 300 points d’indice sur trois ans, c'est-à-dire de 2102 à 2014 et répartie comme suit : 20 % en 2012 c'est-à-dire 60 points; 40% soit 120 points en 2013 et encore 40% soit 120 points en 2014. Nous disons au gouvernement que la grille comporte trois éléments. Mais si le gouvernement a juste pris ce qui lui était impossible d’appliquer et qu’il n’a pas parlé des autres, pour nous, c’est une logique toute simple, c’est que les deux autres éléments dont on n’a pas parlé dans le protocole d’accord sont acceptés. C’est comme ça que nous, tout consciemment et de façon très sereine, avions accepté d’apposer notre signature sur le document du Protocole d’Accord. Maintenant quand le gouvernement dit que ça ne fait pas partie du Protocole d’Accord, nous disons que le protocole parle justement de 300 points, mais la grille, quant à elle, ne parle pas d’avancement de 150.

 

Je tiens à préciser que la valeur du point d’indice n’est pas un chiffre pris arbitrairement ni au hasard. Elle est dictée par le marché, c'est-à-dire par la cherté de vie ou du moins par la situation de prix sur le marché à un moment donné. Quand l’indice était à 100 depuis le temps de Tombalbaye, en passant par Malloum, Goukouni et Hissein, c’est parce qu’avant, avec 100 francs, on pouvait manger sur le marché. Quand nous avons demandé sa revalorisation depuis 93/94, c’est parce que, après analyse, on a trouvé que ça devenait impossible de tenir avec cette valeur de point d’indice… C’est pourquoi nous tenons à la valeur du point d’indice à 150.

 

Entendez-vous renégocier cet accord ou que voulez-vous exactement ?

 

Pour nous, il n’ya pas d’accord à renégocier. Si on renégocie, cela veut dire qu’on renégocie la grille. La grille a été adopté par le gouvernement et c’est le décret 1249 qui l’a prouve. Nous ne pouvons pas discuter ou renégocier quelque chose sur laquelle le Président de la République, Chef de l’Etat a lui-même apposé sa signature. Il faut qu’on soit clair là-dessus. Et nous disons aussi que le protocole d’accord comme je viens de le dire ne parle que de point d’indice, donc c’est l’indice seulement qui est concerné par le protocole d’accord, mais pas les autres points. Si le gouvernement veut qu’on renégocie le protocole d’accord, on est tout à fait d’accord. On lui propose tout simplement de nous payer une seule fois parce que ça viendra, selon tous calculs faits, moins cher à l’Etat que s’il va continuer à franchir cela jusqu’en 2014. Voilà une possibilité qui s’offre à l’Etat pour une renégociation du protocole. Pour le protocole, nous nous disons que nous sommes des légalistes, nous avons apposé notre signature, on ne peut pas nous dédire. Nous croyons toujours au protocole.

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 16:35

tchad-etats-unis.jpg60.000 Dollars soit trente millions de FCFA viennent d’être octroyés par les USA à cinq associations. Ce don vise à appuyer les projets de protection des droits de l’Homme. La cérémonie de signature des conventions a eu lieu le 14 août 2012 à l’Ambassade des USA au Tchad.

 

Ce geste qui intervient après celui de 2005, permet d’accompagner le gouvernement du Tchad à travers les acteurs de la société civile, dans l’optique de bâtir l’édifice pour la consolidation de la démocratie.

 

Ce sont au total cinq associations, œuvrant dans le domaine des droits de l’homme, la cohabitation pacifique, une meilleure connaissance de la décentralisation et de la citoyenneté qui vont bénéficier de cette aide. Il s’agit notamment de Réseaux des Organisation rurales pour le Développement Economique et Social (RORDES), l’Association Union des Jeunes pour l’Amitié sans Frontières, l’ONG Kesse Ku Bria, Droit de l’Homme Sans Frontière et de la Commission Diocésaine Justice et Paix de N’Djaména.

 

Le chargé des Affaires de l’Ambassade des USA au Tchad M. Todd Holmostrom qui a tout d’abord félicité les organisations de la société civile pour leurs actions en faveur des droits de l’Homme, a indiqué que le Président Obama réaffirme toujours son soutien à la politique de l’Afrique subsaharienne pour la consolidation de la démocratie et l’émergence économique. Cela se traduit en ces termes : « chaque année de tels crédits sont mis à la disposition pour appuyer les efforts menés par les organisations de la société civile qui œuvrent chacune à sa manière à l’instauration d’un Etat de droits. » a-t-il poursuivi.

 

Ravi de l’aboutissement de cette convention, l’un des responsables desdites organisations, M. Deuzoumbé Daniel Passalet, président des Droits de l’Homme Sans Frontière a relevé que le geste combien salvateur vient à point nommé pour son organisation. Car selon lui, cela servira à un meilleur suivi de droit des justiciables afin de favoriser la mise en place d’une bonne justice. Le président de la Commission Diocésaine Justice et Paix de N’Djaména, s’est réjouie de cette convention qui permettra, selon elle, de former les leaders religieux et les jeunes dans le cadre de la culture de la paix et de la cohabitation pacifique.

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 16:30

tchad-chine.pngLa République populaire de Chine a offert un don de 3000 tonnes soit 60. 000 sacs de riz de 50kg au Gouvernement de la République du Tchad. La cérémonie de réception de ce don a eu lieu lundi 13 aout 2012 dans les locaux du FDAR sis au quartier Chagoua en présence du ministre de l’Agriculture et de l’Irrigation Dr Djimé Adoum et de l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine.

 

Selon le Directeur Général adjoint de l’Office National de Sécurité Alimentaire (ONASA), Allakéré Arthomas, l’ONASA est un instrument du Gouvernement tchadien en charge de gestion de stock national et de sécurité alimentaire.

 

Au vu du déficit de la pluviométrie de l’année dernière, Allakere Arthomas, a souligné que le Gouvernement tchadien a exprimé sa vive préoccupation sur le risque de la crise alimentaire localisée autour de cette année en lançant un appel à la communauté internationale pour appuyer le Tchad à faire face à cette situation. Il a rassuré que ce don du riz ira droit aux personnes vulnérables en vue de les soulager pendant ce moment de soudure.

 

Pour l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine, Yang Guangyu, ce don pourra assister la population tchadienne en difficulté alimentaire. Cela témoigne de la franche collaboration entre nos deux Etats.

 

Le ministre de l’Agriculture et de l’Irrigation, Dr Djimé Adoum a fait savoir que le déficit a été très marqué en zone sahélienne où la production a été réduite de plus de 50% par rapport à la production de l’année précédente.

 

« Même en zone soudanienne la production n’a pas connu une progression significative pendant cette campagne », a précisé Dr Djimé Adoum.

 

La production céréalière totale évaluée à environ 1620 000 tonnes, a présenté un déficit de 455 000 tonnes, soit une chute de 50% par rapport à la campagne précédente, et de 23% par rapport à la moyenne de cinq dernières années.

 

En rappel, la situation pluviométrique et hydrologique n’a pas été du tout favorable pour la production agricole et pastorale de la campagne 2011-2012. Plusieurs facteurs conjoncturels combinés à des contraintes structurelles, ont permis d’expliquer cette campagne mitigée et hétérogène qui a présenté des situations particulièrement difficiles pour certaines zones du pays », a explique le ministre.

 

Des dispositions ont été prises par le Gouvernement, pour déterminer les populations les plus vulnerables et mettre sur pied des stratégies d’interventions, afin de pallier les difficultés alimentaires dont les statistiques disponibles sont les suivantes : déficit céréalier de 455.000 tonnes, personnes affectées :1.200 000 en zone sahélienne et 260.000 en zone soudanienne, situation de population les plus affectées dans la zone sahélienne et au nord du Salamat, 127.000 enfants de 0 à 5 ans dont 13.700 au Guéra ont besoin d’un traitement contre la malnutrition sévère, 300. 000 enfants de 6 mois à 5 ans ont besoin d’un traitement contre la malnutrition modérée, 90.000 femmes enceintes ou allaitantes sont en état de malnutrition, 37 centres opérationnels au Guéra fournissent de l’alimentation aux enfants en situation difficile.

 

Suite à un appel lancé par le Gouvernement tchadien à la communauté internationale, les partenaires, les bailleurs de fonds ont fourni de l’aide alimentaire estimée à 71,8 millions de dollars et 94 millions d’Euros venant des Etats Unis, de l’Union Européenne, du Système des Nations Unies, de la France, de la Chine, du Danemark, du Japon, de l’Australie, de la Suisse, du Nigéria, du Soudan, de l’ Afrique du Sud, de la Banque Islamique de Développement.

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 17:26

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 Ahmet Djidda Mahamat, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, limogé le 1er août 2012, a été interpellé le 6 août par la police judiciaire qui le soupçonnait de « faux et usage de faux » dans le cadre de sa gestion du baccalauréat 2012. C'est sous ce chef d'accusation qu'il a été inculpé, lundi 13 août, par un juge de Niamey qui a également décidé de sa libération provisoire.

 

Le 4 août, le Premier ministre, Emmanuel Nadingar, avait annoncé que les résultats du bac seraient revus parce que non conformes à la loi. Celle-ci indique que l’admissibilité est fixée à 10/20. Or dans son délibéré du 31 juillet, le jury avait accordé le diplôme aux candidats ayant obtenu une note égale ou supérieure à 8,25/20 de moyenne.

Conclusion : la liste des admis au bac doit être revue pour ne retenir que les candidats rentrant dans les critères de loi. Une autre session sera organisée en octobre pour les nouveaux recalés, « par souci d’équité », a ajouté le Premier Ministre.

 

Le limogeage du ministre et de son arrestation sont contestés par son parti politique, Al Nassr, qui rappelle que Ahmet Djidda Mahamat n’était pas le seul à décider dans ce dossier. Et qui réclame une enquête parlementaire pour situer les responsabilités de tous les protagonistes de l’affaire. Les partisans de l’ancien ministre ajoutent que la pratique incriminée - attribuer le bac en dessous de la moyenne - n’est pas nouvelle et il serait injuste de le punir pour cela.

 

Les admis au bac ont eux aussi contesté la décision. Une centaine d’élèves ont tenté de manifester mercredi dernier devant le rectorat de l’Université de N’Djaména. Ils ont été dispersés par la police.

Les élèves nouvellement recalés refusent quant à eux de passer un autre examen en octobre et appellent au respect « de la souveraineté du jury ». Leurs doléances ont été transmises au Premier ministre par les soins du directeur général de la police qui joue les bons offices. Le chef du gouvernement a promis de donner suite. Va-t-il revenir sur sa décision ou réussira-t-il à convaincre les élèves de repasser le bac ? Quelle que soit sa décision, les élèves demandent que l’ancien ministre soit entendu publiquement pour donner sa version des faits.

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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 17:18

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 Le mouvement de grève des travailleurs du secteur public entre dans sa quatrième semaine ce lundi 13 août. Ceux-ci réclament une augmentation des salaires selon les termes d’un accord signé fin 2011 avec le gouvernement. Mais les deux parties n’ont pas la même compréhension de cet accord. La semaine dernière, le gouvernement a repris le dialogue avec les travailleurs, mais sans vraiment aboutir sur des engagements concrets.

 

Le vendredi dernier, le Premier ministre tchadien a reçu les délégations de travailleurs. Pour cette troisième rencontre depuis le début de la grève, le gouvernement a tenté de leur faire entendre raison, expliquant qu’il ne peut satisfaire en ce moment à l’augmentation du point d’indice qu’ils réclament. Cela se fera selon les possibilités qui s’offriront.

 

En gros, rien n’a bougé dans le fond. On s’achemine donc vers un durcissement de la crise, surtout que le gouvernement menace de « pointer » les présences dans les bureaux alors que les jours de grève ne sont pas comptabilisés dans le salaire du mois d’août. Réponse des syndicats : « Si le gouvernement se hasarde à instaurer le pointage, nous allons arrêter le service minimum, même dans les hôpitaux. »

 

Cette quatrième semaine de grève risque toutefois d’être surtout marquée par un retard dans le paiement des salaires du moins d’août. Au Tchad, on anticipe habituellement le paiement de salaire quand une fête importante comme celle du ramadan tombe en plein milieu du mois. Or, avec les grèves, il n’est pas sûr que les états de salaire aient été préparés pour déclencher les paiements de cette semaine. Les travailleurs, qui se retrouvent ce mercredi 15 août en assemblée générale, aviseront.

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