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Vidéo de la Semaine

Portrait du nouveau premier ministre Dimrangar DADNADJI

Dans Lamyfortain.net

Portrait

Mahamat saleh haroun

  Mahamat SALEH HAROUN 

Cineaste et metteur en scène    

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Le Tchad est prêt militairement pour sauver le peuple malien!!!

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 13:04

021122010171551000000annadifL’ex-secrétaire général de la présidence, Mahamat Saleh Annadif, va être libéré ce mercredi après avoir été blanchi par la Cour suprême tchadienne mardi, rapporte RFI. Il était poursuivi pour détournement de fonds dans une affaire portant sur plus d’un milliard de francs CFA (1.524.490 euros). Cet argent appartenait à la direction générale des projets présidentiels.

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 11:20

saleh-kebzabo.jpg« Nous n’arrivons pas à nous entendre sur les termes devant nous amener vers un nouvel accord. Nous, dans l’opposition, on souhaite que le document fondateur de la nouvelle convention puisse préciser de façon nette, quels sont les domaines dans lesquels il faut agir, tirant les leçons des échecs, des nombreux échecs du dernier accord. Nos amis de la majorité préfèrent un texte vague qui leur permettrait de naviguer comme ils veulent en eau trouble et de ne pas réaliser ce que l’on voudrait. »

 

Saleh KEBZABO, vous êtes le chef de l'opposition au Tchad, porte-parole adjoint de la principale coalition des partis d'opposition du pays, la CPDC; vous êtes aussi le président de l'UNDR, principal parti d'opposition représenté à l'Assemblée. Pour rappel, seuls 32 opposants sur 188 députés siègent à l'Assemblée tchadienne. Alors, vous êtes favorable à un dialogue avec le parti au pouvoir. Il faut renouveler l'accord du 13 août 2007, accord technique issu d'un dialogue entre majorité et opposition. Mais ce nouveau dialogue peine à s'instaurer. Pourquoi ?

 

Pour écouter l'interview de Saleh KEBZABO ,suivre le lien suivant :

http://www.rfi.fr/emission/20120715-saleh-kebzabo-chef-opposition-tchad-porte-parole-adjoint-principale-coalition-part

 

 

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 13:00

GUY DABILe président tchadien souhaite s'inspirer de l'opération montée en Somalie. Une intervention au Mali pourrait en outre bénéficier de l'appui de l'Otan, estime-t-il.

Le président tchadien Idriss Déby Itno a souhaité la mise en place d’une force de l’Union africaine, avec l’appui de l’ONU et de l’Otan, pour «combattre les terroristes» dans le Nord du Mali, tout en négociant avec les rebelles touareg.

«La bonne solution serait de mettre en place une force de l’UA avec appui de l’ONU comme en Somalie et avec l’aide logistique de l’Otan», a jugé Idriss Deby dans un entretien à Jeune Afrique.

«Le Tchad n’enverra pas de troupes au Mali sous la bannière de la Cédéao», la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, a-t-il souligné dans cet entretien, publié dans l'édition datée de samedi de l’hebdomadaire.

«Il faut sauver les Touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), avec qui on peut discuter et qui sont en train de se faire engloutir par les islamistes, et négocier avec eux une sortie de crise qui ne soit pas une partition du Mali. Et il faut combattre les terroristes avec une force suffisamment dissuasive», a détaillé le président tchadien.

Pour Idriss Déby, le Mali, dont le nord est contrôlé par des groupes islamistes armés, a été la victime collatérale de la chute du régime de Mouammar Kadhafi en Libye.


«Depuis le début des opérations de l’Otan en Libye et jusqu'à la chute de Kadhafi, je n’ai cessé de mettre en garde quant aux conséquences non maîtrisées de cette guerre pour les pays de la région. J’ai trop longtemps prêché dans le désert», a regretté Idriss Déby.

«Mes avertissements ont été perçus, totalement à tort, comme un soutien à Kadhafi alors que le Tchad a sans doute été la première victime de son régime. Autant dire que ce qui se passe aujourd’hui dans le nord du Mali ne me surprend pas», a-t-il souligné.

 

A propos de son voisin libyen, Idriss Deby a jugé que le pays était «à deux doigts de la guerre civile».


«Quand je regarde l'état actuel de la Libye où chaque localité est gouvernée sur une base tribale par des milices surarmées ou par ce qu’il reste des forces fidèles à Kadhafi, notamment aux frontières sud et ouest, ma crainte a un nom : la somalisation», a-t-il assuré.

Enfin, Idriss Deby, arrivé au pouvoir par les armes en 1990, élu président en 1996, réélu pour un quatrième mandat de cinq ans en 2011, n’a pas exclu de se représenter à l'élection présidentielle de 2016.

«Ne croyez surtout pas que je m’accroche à mon fauteuil, mais 2016, c’est dans quatre ans. J’aurai alors un choix à faire. Il n’est pas encore tranché», a-t-il dit.

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13 juillet 2012 5 13 /07 /juillet /2012 00:22

DEB.jpgLe président français François Hollande a sollicité l'aide de son homologue tchadien Idriss Déby Itno dans le cadre d'une éventuelle intervention militaire internationale dans le Nord-Mali. La réponse a été positive, à certaines conditions.


Lors de son entretien téléphonique avec son homologue tchadien Idriss Déby Itno, le 5 juillet au matin, le président François Hollande a fait part du souhait de la France - ainsi que des pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) - de voir un contingent de l'armée tchadienne participer à la force d'intervention au Mali. Motif : les Tchadiens ont une expérience inégalée des opérations militaires en milieu saharien, qui serait fort utile pour déloger les islamistes du Nord.


Après avoir rappelé qu'il avait été le premier à mettre en garde l'Otan sur les conséquences néfastes, en termes d'insécurité régionale, de la guerre contre Kadhafi - « À l'époque, je prêchais dans le désert », dit-il -, Déby Itno a répondu qu'il n'avait pas été associé aux décisions de la CEDEAO sur le Mali et que le cadre de cette organisation régionale lui semblait trop restreint pour fournir une réponse appropriée à la crise. Sa préconisation : une intervention sous la double houlette de l'Union africaine et de l'ONU, avec l'aide logistique et financière des puissances occidentales concernées, du type AMISOM en Somalie. « À ces conditions, le Tchad pourrait participer », a expliqué Déby Itno à Hollande. 

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12 juillet 2012 4 12 /07 /juillet /2012 23:26

Deby2.jpgAprès le Mali, tout porte à croire que la lèpre kaki va se répandre sur une bonne partie de l’Afrique francophone. La très sérieuse Lettre du Continent, reprise par nos confrères du Senegalais.net nous apprend dans sa dernière livraison que Idriss Déby Itno a échappé de justesse à un coup d’Etat à la mi-juin.


Rien ne va plus au sein du clan Zaghawa du Président Idriss Déby. Une tentative de renversement déjouée in extremis devait se dérouler mi-juin, à l’occasion d’un déplacement de Déby Itno en Afrique du Sud. Comme en 2006, les suspects appartiennent exclusivement à la garde rapprochée et au clan familial. Ce qui témoigne des tensions de plus en plus marquées au sein de son premier cercle. En réaction, Idriss derby a fait arrêter, fin juin, une dizaine d’officiers supérieurs dont son parent, le Général Ousmane Bahr Mahamat Itno. Méfiant il confie désormais sa sécurité à un trio composé de trois de ses fils : le commandant Mahamat Idriss Déby, Nassour Idriss Déby et Zakaria Déby, récemment nommé Directeur de cabinet adjoint à la présidence.


Le Chef de l’Etat Tchadien a déployé une armada inhabituelle, le 19 juin, pour son déplacement au Brésil, où il devait assister au sommet de Rio +20. Les éléments de sa garde rapprochée ont été postés sur un diamètre d’un kilomètre autour de l’aéroport. Deux hélicoptères de combat ont survolé l’enceinte aéroportuaire. Du jamais vu pour un voyage présidentiel. Les sorties et les apparitions de Déby sont, également, minutieusement calculées. Ce contexte aurait été à l’origine de l’annulation de la XVI ième conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) prévue initialement du 4 au 5 juillet à Ndjamena.

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6 juillet 2012 5 06 /07 /juillet /2012 12:47

rsf.jpgL'ONG Reporter sans frontières (RSF) s'"inquiète" pour la liberté de la presse au Tchad, évoquant "des informations (qui) font état de menaces pesant sur plusieurs journalistes".

"Les récentes informations qui nous parviennent nous inquiètent. S'il était confirmé que des officiels tchadiens n'hésitent pas, aujourd'hui à N'Ndjamena, à menacer des journalistes ou à adopter contre eux des sanctions visant à leur rendre la vie impossible, l'image du Tchad en serait profondément affectée", affirme l'ONG dans un communiqué.

Parmi les journalistes concernés, Eric Topona, Eloi Miandadji, Déli Sainzoumi Nestor ont notamment accusé le ministre tchadien des Affaires foncières et du domaine Jean-Bernard Padaré, principal actionnaire du journal La voix dont ils sont des ancien employés, de les menacer "directement".

D'après le communiqué, M. Padaré "a répliqué qu'il n'avait +rien à voir avec ces soi-disant menaces+, qu'il était +très attaché à la liberté+ et que jamais il ne serait responsable d'intimidations contre des hommes de médias ou de violations de la liberté de la presse".


"La liberté de la presse est un acquis dans notre pays. Nous ne la remettrons pas en cause. Chez nous, aucun journaliste n'est en prison et la liberté de ton est très forte. Le gouvernement est violemment attaqué dans la presse, mais c'est normal qu'il y ait des critiques. Je n'y vois pas d'inconvénient", a pour sa part déclaré à RSF le ministre tchadien de l'Information et de la Communication et porte-parole du gouvernement, Hassan Sylla Bakari.

"Ni Eric Topona ni aucun journaliste ne sont dans la ligne de mire du gouvernement", a-t-il ajouté, selon le document

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 18:09
A N’Djaména, les victimes sont très remontées face à la décision du nouveau président sénégalais de juger H. Habré à Dakar 
«Les victimes meurent au quotidien sans une solution. Au lieu de juger Habré pour nous soulager, le Sénégal de Wade s’y est opposé. Aujourd’hui nous avons cru à Macky Sall pour juger Habré, mais le nouveau président vient de nous décevoir avec cette décision», déplore une victime. Il y a quelques jours, Macky Sall a déclaré que Hissène Habré sera jugé sur le sol sénégalais. Une nouvelle qui a provoqué un grand tollé à travers tout le pays. Elles sont très nombreuses à s’exprimer ainsi pour fustiger cette sortie du président Macky Sall qui a annoncé que l’ex-président tchadien Hissein Habré sera jugé au Sénégal. «L’on ne comprend plus le nouveau président Macky Sall. S’il faut que le Sénégal juge Hissein Habré, cela prendra du temps, car il faut tout reprendre, réunir de fonds alors que les victimes meurent sans cesse», s’indigne Clément Abaïfouta, président de l’association des victimes de pression de l’ancien président tchadien Hissein Habré.

Pourquoi le Sénégal a peur d’extrader HH?
L’affaire Habré a été transmise au gouvernement du Sénégal par l’Union africaine (Ua) au cours d’une de ses sessions. L’on se souvient que le 8 juillet 2011 l’ex- président Me Abdoulaye Wade avait pris la décision d’extrader Hissène Habré dans son pays par vol spécial. C’était une surprise et une panique générale à N’Djaména dès l’annonce de cette nouvelle. Quelques mois après son élu à la tête du Sénégal, le président Macky Sall, dans la gestion du dossier Habré, veut marquer une rupture par rapport à son prédécesseur. Il y a quelques jours, il faisait comprendre dans une interview accordée à l’hebdomadaire Jeune Afrique, qu’il n’y a aucune raison valable de ne pas juger HH en Afrique. «Je rappelle d’ailleurs que c’est l’Union africaine qui a donné mandat au Sénégal d’organiser ce procès. Habré sera jugé ici», a confié Sall à nos confrères de JA. En rappel ce procès devrait coûter dans un premier temps au Sénégal, 18 milliards de F Cfa. Lors de la table ronde des bailleurs de fonds à Dakar, il a ramené à 8,6 millions d’euros (5,6 milliards de FCFa). Depuis lors, il y a une forte mobilisation pour parvenir à obtenir des bailleurs de fonds un financement dans ce sens.

Il y a 20 ans il a été chassé du pouvoir
Il y a quelques jours, la Secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton a dans un rapport rendu public demandé au président Macky Sall de prendre des mesures concrètes afin que la vérité et la justice soient dites dans cette affaire qui date de 20 ans. Elle a indiqué qu’il est temps que les victimes présumées de l’ancien dictateur soient entendues devant un tribunal. La secrétaire d’Etat américaine, Mme Clinton avait aussi sollicité les autorités sénégalaises afin qu'elles diligentent les procédures dans cette affaire. Ce que ne voulaient pas entendre les tenants de l’ancien régime qui valsaient entre tergiversations judiciaires et exigences financières.

Depuis sa chute en 1990 où il vit à Dakar Hissein Habré est accusé d’être responsable des assassinats politiques et des tortures pendant les huit années de sa présidence (1982 à 1990). En 2000, il a été inculpé de crime contre l’humanité, ce qui avait amené la justice sénégalaise à se déclarer incompétente. Une situation qui a obligé les victimes à faire recours à la justice Belge où l’affaire a été enrôlée en vertu du principe de la compétence universelle. La Belgique a accepté de le juger. En juillet 2006, L’Union africaine a demandé au Sénégal de juger Hissène Habré, au nom du continent, ce que Me Wade avait accepté de faire. Mais les choses n’évoluent plus, car Habré avait aussitôt introduit un recours à la Cour de justice de la Cedeao. Il y a des réformes qui ont été engagées par le Sénégal, cette Cour confirmait que le Sénégal ne pouvait toujours pas le juger. C’est ainsi que le président de la Raddho, Alioune Tine, a déclaré à l’époque qu’en ce qui concerne la torture, les textes internationaux ne laissent qu’une alternative«soit vous jugez, soit vous extradez». Le Sommet de l’Ua qui a tenu sa 17ème session ordinaire à Malabo, en Guinée équatoriale, les 30 juin et 1er juillet 2011, a réitéré son invite au Sénégal de juger M. Habré ou de l’extrader, mais là encore rien de précis n'a été entamé

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10 juin 2012 7 10 /06 /juin /2012 16:52

La police  a détruit hier, samedi 9 juin 2012, des dizaines de pirogues stationnées le long du fleuve Chari. Ce fleuve, qui sépare la capitale tchadienne Ndjamena de la ville camerounaise de Koussérie, est une source d’insécurité, selon les autorités tchadiennes. Du coup, celles-ci ont interdit toute traversée ou villégiature sur les rives de ce cours d’eau qui traverse cette zone urbaine sur plusieurs kilomètres. Il convient de rappeler que plutôt dans la semaine, le ministre de l'intérieur avait fait une déclaration interdisant l'utilisation des pirogues pour le transport fluvial le long du fleuve chari entre Milézie au nord de la capitale et le pont de Ngueli . Ces mesures sont censés reduire le climat d'insécurité qui prevaut ces derniers temps dans la capitale tchadienne.

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 09:13

sabre fadoulLes magistrats attaquent leur ministre pour dénonciation calomnieuse et trafique d’influence au cours du procès du député Gali Ngoté Gata. Emmanuel Dekembé, conseiller à la cour d’appel de Moundou a été sanctionné début mai par le conseil supérieur de la magistrature pour violation du secret de délibération. Il avait expliqué aux journalistes qu’il a refusé de suivre les injonctions de sa hiérarchie. Aujourd’hui, c’est lui qui porte plainte contre le ministre de la Justice, garde des Sceaux et trois de ses proches collaborateurs pour trafic d’influence et complicité : « Moi je suis juge du siège, je ne peux pas recevoir des instructions pour rendre une instruction pour dans un sens ou dans un autre. C'est pour faire savoir au ministre que lui-même a violé l'obligation que l'article 21 lui impose et il ne peut pas déclencher une poursuite disciplinaire contre moi sur la base de l'article 26 de cette même ordonnance ». Un autre magistrat, Kagdombaye Mbaibeum a aussi porté plainte contre le ministre pour dénonciation calomnieuse. Au cours d’une audition devant le conseil supérieur de la magistrature, la hiérarchie l’a accusé d’avoir été manipulé par les hommes politiques et les évêques pour s’opposer au maintien du député Gali en prison.

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 08:42

hh.jpgAu Sénégal, le gouvernement a mis en place un groupe de travail pour suivre l’affaire Hissène Habré. L’ancien président tchadien, qui vit en exil au Sénégal depuis 1990, est notamment poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Mais la tenue de son procès a été repoussée à plusieurs reprises. A travers ce groupe de travail, le gouvernement veut montrer sa volonté de mener ce dossier à son terme. Ce groupe de travail est dirigé par Amadou Bâle, le directeur de cabinet du garde des Sceaux. A ses côtés figurent six responsables des ministères de la Justice et des Affaires étrangères. Leur mission est de « réfléchir aux modalités d'organisation du procès d'Hissène Habré », selon les termes d’un communiqué diffusé samedi 2 juin par le ministère de la Justice. Le ministère veut ainsi montrer « sa ferme volonté de lutter contre toute forme d'impunité et ce dans le cadre d'un procès juste et équitable ». « C’est un changement important : il y a désormais une volonté politique », commente une source proche du dossier. Car si l’Union africaine a mandaté, en 2006, le Sénégal de juger ou d’extrader Hissène Habré, le dossier est depuis resté bloqué. Seulement, au-delà de cette volonté politique, plusieurs questions restent en suspend. Quelle forme prendra ce procès ? Le Sénégal va-t-il créer une juridiction ad hoc, comme le lui demande la Cour de justice de la Cédéao ? Enfin, la justice sénégalaise doit encore se prononcer sur la demande d’extradition d’Hissène Habré vers la Belgique : en janvier dernier, la cour d’appel de Dakar l’avait rejetée pour vice de forme.

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