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Vidéo de la Semaine

Portrait du nouveau premier ministre Dimrangar DADNADJI

Dans Lamyfortain.net

Portrait

Mahamat saleh haroun

  Mahamat SALEH HAROUN 

Cineaste et metteur en scène    

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Le Tchad est prêt militairement pour sauver le peuple malien!!!

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 10:25
BL.jpgBaba Laddé, chef du Front populaire pour le redressement (FPR), rébellion tchadienne, très actif au nord de la Centrafrique, est rentré à N’Djamena le 5 septembre. Il discute avec les autorités ce jeudi 6 septembre des conditions du retour de ses troupes au Tchad.

C’est à bord d’un petit avion estampillé UN (Nations unies) que le chef rebelle, trois de ses compagnons, des officiels centrafricains (dont Jean Francis Bozizé, fils du président centrafricain, ministre de la Défense et médiateur de la République) et de l’Onu sont arrivés mercredi après midi à N’Djamena. Baba Laddé, tout de noir vêtu, canne à la main, a été accueilli par le ministre tchadien de la Sécurité publique, Ahmat Mahamat Bâchir.

 

Baba Laddé a affirmé avoir décidé de son retour au pays « sans aucune condition ». «Je n’ai aucune revendication politique » a ajouté l’ancien officier de la gendarmerie tchadienne. Le FPR avait connu un sérieux revers au début de l’année 2012 lors de l’attaque héliportée et terrestre, puis la destruction de ses bases opérationnelles par les forces coalisées tchado-centrafricaines. Baba Laddé avait ensuite disparu pendant quelques mois. Alors qu’on le disait mort, ou en fuite au Soudan du Sud, il est réapparu pour la première fois le 2 septembre pour appeler à ce qui s’apparente à une reddition.

 

À N’Djaména, on semble avoir été pris de court par la nouvelle tombée lundi matin. À l’issue d’une réunion de crise, le Premier ministre a décidé de confier la gestion du « colis » au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, en l’absence du médiateur national, signataire de l’accord de Bangui en juin 2011 avec le mouvement de Baba Laddé. Un choix qui n’est pas dû au hasard : le ministre connaît bien la Centrafrique et parle même le sango.

Au cours de la réunion prévue le 6 septembre, Ahmat Mahamat Bâchir aura pour mission de relancer l’accord qui tient en cinq points. Le point 5 de l’accord indique que les parties devront se mettre d’accord sur les conditions de regroupement des éléments du mouvement rebelle qui a déstabilisé le nord de la Centrafrique pendant près de trois ans.

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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 20:08

mht.jpg

 

C’est en 2009, que ce natif du pays Migami, à Baro, a été admis, au cercle très sélect des professeurs de rang magistral, avec son titre de Maître de Conférences. C’est donc une consécration pour ce jeune homme à la tête bien faite, pour qui la vie n’a pas été toujours rose. Vu le nombre considérable des travaux de recherches auxquels il a pris part (des colloques, des conférences, des études), il est incontestablement l’un des chercheurs les plus prolifiques du pays. Mackaye HassaneTaïsso compte aujourd’hui parmi les rares africains qui ont eu le privilège d’être décorés à l’occasion du Cinquantenaire, de la prestigieuse Croix de la Légion d’Honneur française dans la catégorie des Chevaliers, pour sa contribution à l’avancée de la science mondiale.

 

A 42 ans, l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur peut se targuer d’une carrière bien remplie. A la tête de l’ONECS, il a fait de la sécurité du baccalauréat, son terreau. L’homme rêve d’un diplôme honnête et mérité pour les lauréats du bac tchadien. Mackaye, pour les uns, prof pour les autres, c’est d’abord un caractère bien trempé. Une idée bien carrée de l’excellence académique. Une rigueur dont il est le principal laboratoire. Son parcours est le symbole même de l’excellence qu’il prône permanemment. Fils d’un enseignant, devenu ensuite militaire, son enfance se forgera au grès des affectations de son père militaire. De Baro, il suit son père successivement, à Massenya, à Bokoro, puis à Ndjamena. L’école primaire achevée, il entre au collège au CEG n°1, puis au lycée Félix Eboué de Ndjamena et atterrit au Collège Charles Lwanga (CCl) de Sarh. Catholique pratiquant, Mackaye profitera de ce séjour pour parfaire son éducation religieuse au contact des prêtres jésuites du CCL. Après un bref séjour dans cette localité, l’eternel voyageur, reviendra à Ndjamena et s’inscrit au Lycée Sacré-Coeur où il obtiendra brillamment son baccalauréat série D.

 

Nous sommes en 1991. C’est la première promotion de bacheliers à l’ère démocratique du Tchad. La Faculté des Sciences exactes et appliquées de Farcha l’accueille. Il décroche, dans cette faculté, la licence en 1995 en Science naturelle. Un tel pedigree ne s’arrête pas de sitôt. Par un hasard qui fait pousser la chansonnette aux âmes des poètes, Mackaye débarque en Europe pour poursuivre ses études.Et il devient paléontologue.

 

C’est le chef de département de Science naturelle, un Français, qui lui chuchote à l’oreille de la disponibilité d’une bourse envoyée par l’équipe du Professeur Brunet qui voulait former un Tchadien dans cette discipline. C’est ainsi qu’il fera partie de l’équipe qui a découvert le reste d’«Abel». A Poitiers, chef-lieu de la région Poitou-Charentes, une ville historique, jumelée avec Moundou, Mackaye laisse libre cours à son génie. Coup sur coup, il obtient sa maîtrise en Science de la Terre et un D.E.A en 1998. Immédiatement, il s’inscrit en thèse. Trois ans plus tard, c’est à-dire en 2001, il obtient son doctorat. Dès l’obtention de son doctorat, ce compatriote, revient immédiatement se mettre au service de son pays. Après huit mois passés comme contractuel à l’Université de N’Djaména à la Faculté des Sciences de Farcha, il sera intégré en septembre 2002 comme Maître assistant de 3ème Classe. Très vite, cet adepte de l’Excellence gravira tous les échelons pour être porté à la tête du jeune département de la Paléontologie dont il est l’un des pères fondateurs. Dès la création de l’Office national des examens et concours du supérieur (ONECS), il est nommé directeur général. Son savoir-faire et sa technicité lui permettent de redorer le blason du bac tchadien, devenu l’objet de raillerie dans la sous-région et surtout dans les universités étrangères.

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 10:42

SYLLA2_0.JPGInvité de Olivier Roger ce matin sur RFI, le ministre de la Communication parle sur la possible participation de l'armée tchadienne dans une opération dans le nord du Mali, alors que la semaine dernière, l'opposant Saleh Kebzabo exprimait ses réserves quant à une telle participation.

 

« Le chef de l’Etat a été on ne peut plus clair : si jamais le Tchad devait participer à une opération dans le nord du Mali, cela va se faire sous la bannière des Nations unies et cette opération doit impliquer toutes les grandes puissances. Mais, pour l’instant, il n’a jamais été question que le Tchad puisse participer à une opération quelconque dans le nord du Mali ».

 

Ecouter l'interview: http://www.rfi.fr/emission/20120820-hassan-sylla-ministre-tchadien-commmunication

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16 août 2012 4 16 /08 /août /2012 08:56

saleh-kebzabo-copie-1.jpg

Invité Afrique sur RFI, Saleh KEBZABO s’exprime sur la possible intervention militaire tchadienne au Mali.

En effet, il y a un mois, le président Idriss Déby évoquait l'idée d'envoyer des troupes tchadiennes sous mandat international pour aider le Mali à régler la crise du Nord. Aujourd'hui, l'opposition réclame un débat national sur cette question.

 

D’après ce dernier ,« Il s’agit d’engager des enfants du Tchad sur un territoire étranger, il s’agit d’envoyer des enfants du Tchad en guerre dans un autre pays, et donc cette question, de notre point de vue, ne relève pas d’une seule personne, fût-elle président de la République. C’est une question qui doit être débattue à l’Assemblée nationale, c’est à l’Assemblée nationale qu’on donne l’autorisation aux troupes nationales d’aller à l’étranger. »

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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 10:35

senegal-hissene-habre.jpg

Le Sénégal doit se conformer à la décision du 20 juillet de la Cour internationale de justice et engager des poursuites contre Hissène Habré pour les violations des droits humains commises à grande échelle lorsqu’il était au pouvoir au Tchad.

 

"Cette décision est une victoire qui n'a que trop tardé pour les victimes. Il est grand temps maintenant que les tribunaux du Sénégal rendent la justice. Il faut qu’ils se conforment immédiatement à la décision de la CIJ. "

Michael Bochenek, directeur d’Amnesty International chargé des questions relatives au droit international et à la stratégie politique.

 

La décision de la Cour internationale de justice redonne espoir aux nombreuses personnes qui attendent depuis plus de dix ans que le Sénégal agisse. 

 

Hissène Habré a été chassé du pouvoir le 1er décembre 1990 après avoir dirigé le pays d’une main de fer pendant plus de huit ans.

 

Il vit à Dakar depuis que le Sénégal lui a accordé l’asile politique peu de temps après qu’il ait été renversé.

 

Le 3 février 2000, Hissène Habré avait été inculpé par le tribunal régional de Dakar de « crimes contre l’humanité, actes de torture et actes de barbarie », mais la cour d’appel de Dakar avait estimé par la suite que le tribunal n’était pas compétent pour juger des actes de torture perpétrés par un ressortissant étranger hors de son territoire.

 

La décision prise aujourd’hui par la CIJ à une majorité de 14 voix contre deux dispose que le Sénégal doit sans plus attendre encore soumettre le cas de Hissène Habré aux autorités compétentes pour qu’elles engagent des poursuites à son encontre, à moins que le pays ne décide de l’extrader.

 

Une demande d’extradition de la part de la Belgique est en attente depuis 2005.

 

Cependant, la CIJ ne s’est pas prononcée sur d’autres aspects de l’affaire comme de déterminer si l’obligation d’extrader ou d’engager des poursuites existait aux termes du droit international coutumier.

 

La CIJ n’a pas examiné non plus la question de la juridiction universelle pour les crimes contre l’humanité, laissant ainsi passer une occasion unique de faire progresser le droit international en ce qui concerne les crimes les plus graves.

 

Cependant, la CIJ ne s’est pas prononcée sur d’autres aspects de l’affaire comme de déterminer si l’obligation d’extrader ou d’engager des poursuites existait aux termes du droit international coutumier.

 

La CIJ n’a pas examiné non plus la question de la juridiction universelle pour les crimes contre l’humanité, laissant ainsi passer une occasion unique de faire progresser le droit international en ce qui concerne les crimes les plus graves.

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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 20:59

GEN.jpg

Cent soixante quinze officiers, sous officiers et gendarmes du Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GIGN) ont suivi un recyclage de 4 semaines dans le domaine de maintien de l’ordre. La cérémonie officielle de fin de ce recyclage s’est déroulée le mercredi 1er Août 2012 dans l’enceinte de la Direction Générale de la Gendarmerie Nationale en présence du ministre délégué à la Présidence de la République chargé de la Défense Nationale, Benaindo Tatola, du Directeur Général de la Gendarmerie le Général de division Daoud Yaya Brahim ainsi que les attachés de défense des pays amis au Tchad.

 

 

Cette formation démontre à suffisance que la gendarmerie nationale est un élément moteur pour la sécurité du pays. Son rôle est de veiller à la sécurité des biens et des personnes. C’est la raison pour laquelle, le Chef de l’Etat Idriss Déby Itno fait de la formation militaire une de ses préoccupations.

Pour le premier conseiller de l’Ambassade de France au Tchad, Nicolas Groper, le recyclage permet aux gendarmes d’assurer eux-mêmes leur sécurité ensuite celle de la population de proximité. Le conseiller Nicolas Groper tient à féliciter la Gendarmerie Nationale d’avoir recentré tous ses services dans le cadre d’assurer une bonne sécurisation de la population. « Nous ne nous arrêtons pas seulement à cette formation. Car notre domaine d’intervention concerne la formation. Donc, nous la poursuivrons », a rassuré Nicolas Groper.

 

Le ministre Délégué à la Présidence de la République chargé de la Défense Nationale Benaindo Tatola a tenu à rappeler d’abord le rôle de la Gendarmerie Nationale. Pour lui, cette institution a une double mission à savoir la défense du pays et le maintien de l’ordre. Il a annoncé que la formation est le moyen de faire face à l’insécurité qui plane dans un pays. S’adressant aux lauréats, Benaindo Tatola leur recommande d’être fidèles aux enseignements reçus en vue de les mettre au service exclusivement de la nation. « Le Président de la République, Son Excellence Idriss Déby Itno, veut faire des Forces de Défense et de Sécurité un instrument performant de sécurité et de développement au service du pays. Ce qui implique une formation continue», a précisé le ministre Délégué à la Présidence de la République chargé de la Défense Nationale.

 

Les lauréats ont procédé à des démonstrations. Comment maitriser les manifestants sans qu’il y ait des casses, comment faire de patrouille dans une zone d’insécurité.

Notons qu’au nom de la France, le premier conseiller Nicolas Groper a offert 100 bâtons télescopiques à la Gendarmerie Nationale pour faire face à l’insécurité.

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 16:48

kebzaboPour le chef de l'opposition tchadienne, Saleh Kebzabo, la situation politique au Tchad est totalement bloquée. Mais le leader de l'UNDR ne désespère pas de renouer les fils du dialogue avec le président Idriss Déby Itno, notamment dans la perspective de l'organisation du prochain scrutin présidentiel en 2016.

 

À 65 ans, Saleh Kebzabo n’a rien perdu de sa fougue. Le chef de l’opposition tchadienne entend bien rappeler qu’il est aujourd’hui l’adversaire numéro un du président Idriss Deby Itno. À la tête de l’Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR), qui compte onze députés à l’Assemblée nationale, il ne dévie pas de son objectif : la tenue d’un nouveau dialogue politique avec le pouvoir.

 

Mais celui-ci peine à s’instaurer, tout comme le renouvellement de l’accord du 13 août 2007, issu de concertations entre majorité et opposition. « Nous sommes face à un blocage, confirme Saleh Kebzabo. Nous avons proposé un texte très précis, tirant les leçons de l’accord de 2007 et donnant de nouvelles directions, mais le pouvoir n’en veut pas. »

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 13:27

harounkabadi1-copie-1.jpgAu Tchad, une deuxième semaine de grève s'achève ce vendredi 3 août. Les travailleurs du secteur public et le gouvernement ne s'entendent pas sur l'application d'un accord portant sur l’augmentation générale des salaires qui avait été signé en novembre 2011. Jeudi, le Mouvement patriotique du salut (MPS), le parti au pouvoir, a tenté une médiation entre le gouvernement et les syndicats. En vain.

 

La rencontre a duré trois heures. La délégation du MPS conduite par son secrétaire général, également président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi, a expliqué aux syndicalistes qu’elle cherche à rapprocher les positions entre les deux parties pour que l’administration publique, bloquée dans tout le pays depuis deux semaines, puisse reprendre le travail.

 

Les travailleurs affichent leurs objectifs : « Il faut que le paiement du salaire du mois de juillet, suspendu à cause de la grève, reprenne. Ensuite, on pourra discuter de l’application de l’accord. Mais sachez que nous, nous ne reviendrons pas sur les augmentations que le gouvernement a consenti », ont prévenu les travailleurs.

 

La délégation a promis de repartir vers le gouvernement avant de revenir avec des nouvelles propositions. Il n’est pas sûr qu’elle apporte une réponse ce vendredi. Samedi, au cours de leur assemblée générale, les travailleurs devraient très probablement reconduire la grève pour une troisième semaine d’affilée.

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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 07:29

hhLa ministre de la Justice, Aminata Touré, a réitéré, vendredi à Dakar, la volonté du gouvernement sénégalais de tenir "un procès juste et équitable", avant fin 2012, pour juger l’ancien président tchadien Hissène Habré, en exil au Sénégal depuis 21 ans.

 

‘’Le Sénégal est résolument engagé à tenir le procès envisagé contre M. Hissène Habré, au plus tard avant la fin de l’année 2012’’, rapporte un communiqué de son cabinet, reçu à l’APS.

 

Mme Touré, qui a présidé la cérémonie d’ouverture d’une réunion avec une délégation de l’Union africaine (UA), ‘’a réaffirmé la volonté du gouvernement sénégalais d’arriver à un procès juste et équitable de M. Hissène Habré’’, rapporte un communiqué transmis à l’APS. Cette réunion a regroupé la délégation conduite par Me Robert Dossou, Représentant spécial du président de la Commission de l’Union africaine (UA), et la délégation du gouvernement sénégalais. Elle a porté sur la reprise des consultations pour la tenue au Sénégal du procès de M. Habré, suivant le mandat qu’il a reçu au nom de l’Afrique. ‘’Les travaux (des experts), prévus du 20 au 24 juillet 2012, ont commencé par l’examen du projet de Statut de la juridiction chargée de connaître de l’affaire. Cette réunion s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la décision adoptée le 31 janvier 2012 par la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA’’, précise le texte. Une première réunion s’était tenue les 23 et 24 mars 2011.

 

Par ailleurs, ‘’l’Etat du Sénégal prend acte de la décision rendue aujourd’hui (vendredi) par la Cour internationale de justice de La Haye, dans le cadre d’une procédure l’opposant au Royaume de Belgique et portant sur l’action en indication de mesures conservatoires contre M. Hissène Habré, ancien président de la République du Tchad’’. 

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 16:32

annadif-tine.JPG18 juillet 2012. Il est plus de 13 heures sur la piste de l’aérodrome de Moussoro à 300 km au nord-ouest de la capitale tchadienne. L’ancien secrétaire général de la présidence tchadienne, Mahamat Saleh Annadif, son frère cadet et quelques membres de sa famille s’engouffrent dans un petit avion de neufs places. Quarante minutes plus tard, atterrissage à N’Djamena. Et c’est en toute discrétion que Mahamat Saleh Annadif et les siens quittent l’aéroport pour regagner leur domicile.

 

Trois jours plus tôt, Mahamat Saleh Annadif a reçu dans sa prison, à Moussoro, le Sénégalais Alioune Tine, secrétaire général de la Raddho (Rencontre africaine des défenseurs des droits de l’homme), porteur de messages « de diplomates africains ». Qui sont-ils? Des hommes politiques, des diplomates de haut rangs et même quelques chefs d’États africains, indique une source proche de la présidence.

 

Il faut rappeler que l’ancien secrétaire général a un carnet d’adresse. Avant d’être appelé à la présidence, il était représentant de l’Union Africaine auprès de l’Union Européenne à Bruxelles. Et précédemment encore, ministre des Affaires étrangères, de 1997 à 2003.

Avant de se rendre à Moussoro, l’activiste sénégalais a été reçu en audience par le chef de l’État, Idriss Déby Itno. Avait-il un message de la part de ses mandants ? Ce qui est sûr, c’est que le passage d’Alioune Tine a contribué à accélérer la procédure ayant conduit à la libération de Mahamat Saleh Annadif.

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