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Mahamat saleh haroun

  Mahamat SALEH HAROUN 

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Le Tchad est prêt militairement pour sauver le peuple malien!!!

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 08:37
010112012133732000000tiemancoulibalokcedeaoi.jpgLes ministres ouest-africains de la Défense et des Affaires étrangères ont débattu vendredi à Abuja d'un plan d'intervention armée dans le nord du Mali, prévoyant le déploiement de 5 500 soldats dont une partie ne viendrait pas de l'Afrique de l'Ouest, a indiqué une source interne à la Cédéao, en marge de la réunion.

Les ministres ouest-africains de la Défense et des Affaires étrangères ont débattu vendredi à Abuja d'un plan d'intervention armée dans le nord du Mali, prévoyant le déploiement de 5.500 soldats dont une partie ne viendrait pas de l'Afrique de l'Ouest, a indiqué une source interne à la Cédéao, en marge de la réunion.

Ces ministres des 15 pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) devaient entériner un projet élaboré par leurs chefs d'état-major et devant être soumis, dimanche, aux chefs d'Etat et de gouvernement ouest-africains, au cours d'un sommet à Abuja. Leurs discussions à huis-clos se poursuivaient vendredi en fin de journée.

"Les chefs d'état-major de la Cédéao ont proposé de changer la composition des troupes qui seraient déployées" pour la reconquête du nord du Mali, occupé par des groupes islamistes armés, a déclaré la source interne à la Cédéao, sous couvert de l'anonymat. "Ils recommandent que 5.500 soldats soient déployés, au lieu des 3.200 prévus dans la proposition initiale de la Cédéao", a ajouté cette source, et les troupes supplémentaires viendraient "d'Etats hors Cédéao".


Algérie, Maroc et Tchad invités

"C'est la raison pour laquelle l'Afrique du Sud, la Mauritanie, le Maroc, la Libye, l'Algérie et le Tchad sont invités à participer au sommet de dimanche", a-t-il précisé, ne citant que des pays du continent africain. Cette source n'a pas précisé s'il était envisagé d'envoyer au Mali des militaires non africains. Elle n'a pas non plus indiqué si ces troupes supplémentaires seraient destinées à combattre ou non. Une fois adopté, ce plan sera transmis aux Nations Unies via l'Union Africaine (UA), selon le président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouedraogo.

"Le besoin urgent de stopper les pratiques mafieuses et criminelles des groupes terroristes et les atrocités commises dans l'impunité par les extrémistes justifie une forte mobilisation aux côtés du Mali", a déclaré M. Ouedraogo en ouverture de la réunion, qu'il a qualifiée de "tournant décisif" dans la recherche d'une sortie à la crise malienne. Le secrétaire d'Etat nigérian aux Affaires étrangères, Nurudeen Mohammed, a estimé que si l'insécurité dans la région du Sahel n'était pas contenue, elle représenterait "un danger énorme pour le continent africain et pour le reste du monde".

Le 12 octobre, le Conseil de sécurité des Nations Unies avait donné 45 jours à la Cédéao pour préciser ses plans de reconquête du nord du Mali, contrôlé totalement par trois groupes islamistes depuis fin juin. Le plan adopté à l'issue du sommet doit préciser la composition de la force, soutenue sur le plan logistique par des pays occidentaux, le niveau de participation des différents pays africains, le financement et les moyens militaires dont la force devra disposer.


 

Poursuivre le dialogue politique

M. Ouedraogo a répété que la Cédéao devrait continuer à avoir une double approche dans la résolution de cette crise, avec d'un côté la poursuite des tentatives de "dialogue politique" et de l'autre une "pression militaire" sur les groupes islamistes armés. Le ministre ivoirien des Affaires étrangères Daniel Kablan Dunkan a rappelé dans son discours que le conseil de médiation et de sécurité de la Cédéao avait "invité" Bamako à créer un "comité de négociation" pour faciliter le dialogue.

Ansar Dine (Défenseurs de l'islam), un des trois groupes armés islamistes qui occupent le nord du Mali, a accepté de discuter avec le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao, et s'est dit prêt au "dialogue" avec Bamako. L'envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu pour le Sahel, Romano Prodi, avait déclaré jeudi, après un entretien avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika, qu'une intervention militaire au Mali n'interviendrait qu'en "dernier ressort".

L'Algérie, qui pourrait jouer un rôle clé dans le cas d'une opération armée, grâce à l'importance des ses moyens militaires et la compétence de ses services secrets, a exprimé jusqu'à présent sa préférence pour une sortie de crise par le dialogue. Le pays a une frontière commune de 1.400 kilomètres avec le Mali.

La France, ancienne puissance coloniale au Mali, a toujours dit qu'elle n'interviendrait qu'en soutien logistique à une intervention entérinée par le Conseil de sécurité de l'ONU. Selon le ministère français de la Défense, une mission européenne d'entraînement des forces africaines au Mali, qui pourrait mobiliser 200 militaires, sera discutée par les ministres de la Défense et des Affaires étrangères de cinq pays européens le 15 novembre à Paris.


Milices prêtes

Vendredi soir, le responsable d'une milice d'auto-défense du nord du Mali, Seydou Cissé, a proposé des renforts, affirmant depuis Niamey que 2.000 de ses hommes étaient "prêts" à combattre aux côtés des troupes ouest-africaines. M. Cissé , Malien d'ethnie peul et responsable de la milice Ganda-Isoa, qui avait été défaite comme l'armée malienne par les groupes islamistes, a dit être en contact "avec les autorités nigériennes et maliennes", "afin que (ses) hommes puissent se positionner le long de la frontière avec le Niger et devancer les forces ouest-africaines". Trois groupes islamistes armés occupent totalement le nord du Mali depuis fin juin: Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao).

Ils y imposent la charia (loi islamique) de manière rigoriste : lapidations de couples non mariés, amputations de présumés voleurs, coups de fouets au buveurs d'alcool et aux fumeurs. Ils y commettent aussi de nombreuses exactions. Cette occupation, combinée aux pénuries alimentaires et à l'effondrement des structures de l'Etat dans cette région, a placé dans une situation "tragique" quelque 500.000 personnes, a estimé Peter Maurer, président du Comité international de la Croix Rouge.

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25 octobre 2012 4 25 /10 /octobre /2012 15:50
DEBLe collectif des avocats des leaders du syndicat du Tchad et du journal N’Djamena Bi-Hebdo ont annoncé hier, mercredi 24 octobre, avoir écrit au procureur de la République pour dénoncer le fait qu’il est interdit à toutes les imprimeries d’éditer le journal malgré l’appel qui devrait normalement suspendre l’exécution de la sentence. Condamné à la mi-septembre pour avoir publié une pétition contre le régime du président Déby, le journal fermé pour trois mois devrait cependant continuer à paraître, estiment les avocats. Ce que conteste le procureur.

 

 

La conférence de presse du collectif d’avocats avait pour objectif de revenir sur les ratés du procès contre N’Djamena Bi-Hebdo : la cour, bien que récusée, s’est entêtée à juger les prévenus, la publicité du procès a été bafouée par le parquet.

 

Mais la principale annonce est le fait que les avocats ont écrit au procureur de la République pour lui signifier qu’il n’a pas le droit d’interdire aux imprimeries d’éditer N’Djamena Bi-Hebdo. Le journal a, certes, été interdit de parution pour trois mois, mais il a interjeté appel ce qui devrait suspendre l’exécution de la décision.

 

 

« Le juge aurait pu, dans le dispositif de sa décision, dire que la suspension de parution de N’Djamena Bi-Hebdo va être exécutée, quand bien même il y a appel, souligne Me Delphine Kemneloum. Ne l’ayant pas fait, rien n’empêche N’Djamena Bi-Hebdo de paraître ».

 

Réponse du procureur de la République, M. Saleh Youssouf : « Depuis toujours ils ont relevé l'appel et ça n’a jamais eu de fait suspensif pour ces cas particuliers, là. On revient et là, après avoir hésité pendant un mois, on vient faire du tapage. Tantôt c’est le point de presse, tantôt c’est un écrit qu’on dépose sur la table du procureur. C’est de la mauvaise foi notoire ! Donc en fait si c’est le droit, ça ne s’invente pas ».

 

A cause du déménagement du Palais de justice, la date du procès en appel n’a pas encore été fixée.

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 11:30

baba-ladde-fpr-300x183150 membres du Front populaire pour le redressement (FPR, rebelle) sont arrivés à Sido, à l'extrême sud du Tchad, en provenance du nord de la République centrafricaine où ils opéraient, a annoncé lundi soir l'Office national de Radio et télévision tchadienne (ONRTV). 


Les rebelles,accompagnés par deux ministres centrafricains, ont été accueillis par le représentant du Médiateur national du Tchad, Mahamat Nimir,et le chef du FPR, Badelkader Baba Laddé. 

Ce dernier est rentré,il y a un mois, dans la capitale tchadienne, pour faire la paix avec le pouvoir.

"Notre mouvement a décidé de regagner la légalité, de revenir au pays et de résoudre les problèmes que nous avons inter- tchadiens. Ma présence à N'Djaména prouve déjà que le accord signé à Bangui le 13 juin 2011 est respecté. Cette volonté montre que le reste ira sans problème", a-t-il déclaré M. Baba Laddé. 

Le gouvernement tchadien refuse de qualifier Baba Laddé et ses hommes de "rebelles", les qualifiant plutôt de "voleurs de bétail, racketteurs, bandits de grands chemins qui n'ont aucune représentativité politique, qui pillent et tuent les pauvres populations". 

En janvier dernier, les armées centrafricaines et tchadiennes ont lancé une offensive contre les hommes du FPR, qui a duré plusieurs semaines.

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7 octobre 2012 7 07 /10 /octobre /2012 11:19
baba-ladde-fpr-300x183C’est une vaste opération qui a été lancée conjointement par le gouvernement centrafricain et le Conseil national de la Médiation pour l’extradition des éléments du général Baba Laddé au Tchad. Le ministre centrafricain de la Défense nationale, Francis Bozizé et le médiateur de la République, Mgr Paulin Pomodimo sont a pied d’œuvre.
On ne parlera jamais assez de la crise sécuritaire qui s’incruste en République centrafricaine paralysant le développement socio-économique du pays. Deux rébellions étrangères sont responsables de cette instabilité : l’Armée de résistance du seigneur (LRA) de l’Ougandais Joseph Kony et le Front populaire pour le rassemblement (FPR) du chef rebelle tchadien Abdel Kader Baba Laddé.Retour au paysBaba Laddé a décidé de rentrer chez lui sous le contrôle des organisations internationales en Centrafrique dont le BINUCA, le HCR, le CICR, le PAM, avec l’appui du Conseil national de la médiation et du ministère centrafricain de la Défense.
Le 5 septembre 2012, Baba Laddé est rentré au Tchad, accompagné par les autorités centrafricaines à savoir le ministre de la Défense Francis Bozizé, celui de la Sécurité publique Richard Ngouandja et le médiateur de la République, Mgr Paulin Pomodimo. Arrivé au Tchad, le chef rebelle pose une condition quant au sort réservé à ses 3 000 hommes éparpillés sur le territoire centrafricain. Laquelle condition a abouti à la signature d’un accord tripartite, le 8 septembre entre Bala Laddé, la RCA et le Tchad qui prévoit que ces hommes soient eux-aussi extradés au Tchad. Ils seront d’abord regroupés sur deux sites, à savoir la ville d’Ippy et Moyen Sido, puis à Sido où, après un tri, ceux du Tchad seront mis à la disposition du gouvernement tchadien et les dispositions seront prises avec les partenaires, notamment le HCR pour ceux d’autres nationalités.Le conseil national de la médiation, chef de fil de cette opération et le ministère centrafricain de la Défense avec l’appui des partenaires ont mis en place un dispositif pour le rapatriement de ces hommes.
C’est ainsi qu’une mission précurseur a été effectuée sur le site d’Ippy (ville du centre-est), du 20 au 25 septembre 2012, pour s’enquérir des dispositionstechniquesde l’opération. Evidemment, les rebelles se sont opposés à l’idée de leur regroupement à Ippy ; préférant en revanche le village Modonguéré situé à quelques kilomètres seulement de cette ville.
C’est finalement le 2 octobre dernier que 14 véhicules mobilisés à cet effet ont débarqué sur le site pour transporter les rebelles à destination de Sido. Les opérations suivent encore leur cours, car selon les termes de l’accord signé entre Baba Laddé et les ministères centrafricain et tchadien de la Défense, l’opération doit durer 30 jours. Quant à ceux du site de Moyen Sido, ils se sont déplacés à pied pour se rassembler.
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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 05:58
rebelles.jpgDès le 3 octobre 2012, ces ex-combattants, appartenant au groupe du leader Baba Laddé, seront reconduits hors des frontières centrafricaines

Bientôt la fin du calvaire de la population de Ippy (centre-est) exacerbée par la présence des ex-rebelles du général tchadien Baba Ladé. Une première vague de 500 soldats sera extradée à partir du 3 octobre 2012 au Tchad. Les soldats suivront ainsi leur leader déjà extradé le 5 septembre suite à sa reddition aux autorités de la République Centrafricaine, 3 jours avant. La nouvelle a été annoncée dans un communiqué le 28 septembre 2012 par la Médiature centrafricaine. Une annonce faite après la signature le 8 septembre dernier d’un accord de paix tripartite au Tchad entre Baba Ladé, les autorités tchadiennes et centrafricaines. Selon le communiqué, «ces ex-rebelles seront convoyés depuis le village Madounguéré près de la sous-préfecture de Ippy, dans la Ouaka. 13 camions ont été déjà réquisitionnés pour cette cause». «Des camions réquisitionnés bien sûre par le gouvernement centrafricain, le Bureau Intégré des Nations Unies pour la consolidation de la Paix (BINUCA) et la Mission de Consolidation de la Paix en République Centrafricaine (MICOPAX)», a indiqué le même communiqué.

 

A en croire le leader du Front Populaire pour le Redressement (FPR) lors de la signature de l’accord de paix tripartite à N’Djamena, «la tâche ne sera pas facile du fait qu’il y a presque 3000 hommes éparpillés sur le territoire centrafricain. Ces hommes doivent dans un premier temps, être regroupés à la frontière avant leur extradition». Toutefois, le ministre centrafricain de la Sécurité publique Claude-Richard Gouandjia a rassuré que «ces deuc Etats voisins et la communauté internationale vont tout mettre en œuvre pour réussir l’opération. Car, les miliciens du FPR continuent de déstabiliser le nord du pays depuis trois ans».

 

A titre de rappel, même après l’extradition de leur chef, les ex-rebelles de Baba Ladé avaient poursuivi allégrement leurs exactions sur la population civile. 3 éleveurs ont été kidnappés àBambari (centre-est) il y a 2 semaines avant d’être relâchés par ces éléments. Le passage de Baba Ladé et ses soldats sans être inquiété par la Justice centrafricaine avait suscité de vives réactions au sein des ONG de défense des Droits de l’Homme. Certaines ont même déposé plainte contre cette rébellion étrangère qui a suffisamment dépouillé les centrafricains.

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29 septembre 2012 6 29 /09 /septembre /2012 11:15
moussa faki1Le Ministre des affaires étrangères et de l’intégration africaine du Tchad, Moussa Faki Mahamat, a estimé samedi devant l’Assemblée générale que la crise malienne constituait un test et un défi lancés à la communauté internationale. Tout en se félicitant des engagements pris par la France, la CEDEAO et le Mali à « agir pour éradiquer cette gangrène », il a espéré que le Conseil de sécurité adopterait bientôt une résolution autorisant l’intervention d’une force militaire internationale dans ce pays.

 

D’une manière plus générale, Moussa Faki Mahamat a observé que « l’Afrique est le condensé de tous les maux dont souffre le monde ». La guerre et les attentats en Somalie, la situation au Mali, les crises en République démocratique du Congo (RDC) et entre le Soudan et le Soudan du Sud, la violence en Libye, les accès de fièvre en Côte d’Ivoire et en République centrafricaine, autant de situations où les différents modes de règlement se sont avérés inopérants, selon lui.

 

Tout en se félicitant de l’intervention active de l’ONU sur les différents théâtres de conflits, il s’est interrogé sur l’efficacité de cette présence en ce qui concerne le conflit israélo-palestinien et la crise en RDC.

 

Dans le cadre des initiatives sous-régionales pour la paix et la sécurité au Sahel, les pays membres de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) ont engagé une réforme de cette organisation qui intégrera la dimension paix et sécurité dans les textes révisés qui seront adoptés le 29 novembre prochain, a annoncé Moussa Faki Mahamat.

Le Ministre a rappelé que le Tchad avait demandé, en 2010, le départ de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et au Tchad (MINURCAT). Il a rappelé qu’en dépit d’un budget colossal et des moyens importants, cette force n’avait « pas pu être dissuasive ». C’est le Détachement intégré de sécurité (DIS), une force spéciale nationale composée de 600 hommes et femmes, qui en a pris le relais, a-t-il indiqué, pour un coût annuel de quatre millions de dollars que le Tchad supporte seul. Alors que le budget de cette Force est sur le point de passer à 20 millions – soit à peine un dixième de celui de la MINURCAT – il a demandé à l’ONU de prendre en considération cette situation et d’apporter une aide au gouvernement tchadien.

 

Par ailleurs, Moussa Faki Mahamat a indiqué que son pays poursuit les réformes politiques nécessaires à son développement et à sa stabilité. Le Tchad vient d’organiser des élections municipales, « une première dans notre histoire politique », s’est-il félicité. Le Tchad a également posé sa candidature à un siège non permanent du Conseil de sécurité pour la période 2013-2014.

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 19:48
HHDans sa fuite précipitée du Tchad, l’ancien président Hissène Habré a emporté avec lui un important pactole.

 La Lettre du Continent renseigne que l’ex-président réfugié au Sénégal depuis 1990 pèse 16 milliards de Franc CfA (soit 24,4 millions d’euros) qu’il a emporté au moment de son exil. Les fonds ont été placés dans une banque de la capitale dakaroise, dirigée à l’époque par l’actuel Premier ministre sénégalais, Abdoul Mbaye. Des éléments qui seront déterminants dans le procès de l’ex-dictateur qui s’ouvre très prochainement à Dakar.

 

Le Sénégal et l'Union africaine ont signé le 22 août dernier un accord pour juger Hissène Habré, refugié au pays de la Téranga depuis plus de 20 ans. L’accord stipule la création d'une juridiction ad hoc, basée dans la capitale à Dakar et qui aura pour but de mener l'instruction puis le procès de l'ancien président du Tchad (1982-1990). Celui-ci est poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 23:42

Les avocats du directeur général adjoint des grands travaux et projets présidentiels, Mobélé Nodjialdom Djikoloum, aux arrêts depuis le 28 août, crient à l’arrestation arbitraire. Interpellé à l'origine dans le cadre d'une affaire de créance non soldée, Mobélé est finalement poursuivi pour faux et usage de faux. Des accusations qui ne tiennent pas, selon l'un de ses avocats, Maître Mog-Nan Kembetiade, qui demande que son client soit très rapidement fixé sur son sort.

Suivre l'interview de son Avocat sur RFI:

http://www.rfi.fr/afrique/20120918-ancien-cadre-presidence-tchadienne-attend-son-proces-tchad-justice?ns_campaign=google_choix_redactions&ns_mchannel=editors_picks&ns_source=google_actualite&ns_linkname=afrique.20120918-ancien-cadre-presidence-tchadienne-attend-son-proces-tchad-justice&ns_fee=0

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 22:28
hhInstallé à Dakar depuis 1990, le Tchadien Hissène Habré s'est parfaitement intégré et peut compter sur de nombreux soutiens.

Et s'il fuyait ? S'il décidait une fois de plus de changer le cours de son propre destin ? Après tout, maintenant que son procès semble inéluctable, pourquoi Hissène Habré ne prendrait-il pas la poudre d'escampette ? Le 22 août, le gouvernement sénégalais et l'Union africaine ont signé un accord donnant naissance à quatre « chambres africaines extraordinaires » qui auront pour mission d'instruire (dès la fin de cette année) et de juger (peut-être en 2014, plus sûrement en 2015) « les crimes internationaux commis au Tchad durant la période du 7 juin 1982 au 1er décembre 1990 », lorsque Habré dirigeait le pays. Les autorités sénégalaises ont beau clamer que « les droits de la défense seront respectés », rares sont ceux qui croient à un scénario autre qu'une condamnation.

 

Dans le passé, Habré a échappé aux hommes du colonel Kaddafi, à ceux de son ennemi juré, Goukouni Oueddeï, et à Idriss Déby Itno, son ancien lieutenant devenu son tombeur. Il ne doit donc pas lui être impossible de tromper la vigilance du Sénégal de Macky Sall, même si la ministre de la Justice, Aminata Touré, affirme que « des dispositions ont été prises pour qu'il ne quitte pas le pays »…

 

 « Il ne fuira pas », assure pourtant un intime de l'ancien chef de l'État tchadien accusé de crimes contre l'humanité, de crimes de guerre et de torture (le seul qui ait accepté de parler à Jeune Afrique, un organe de presse honni par le clan Habré). Et ce pour deux raisons. La première est matérielle : à en croire ce proche de Habré, « il ne dispose pas d'un passeport ». Pourtant, selon des sources concordantes, ses deux femmes, ses enfants et ses petits-enfants possèdent un passeport diplomatique de l'État du Sénégal. Un passe-droit accordé en raison du statut de réfugié politique que Habré avait obtenu du temps d'Abdou Diouf. La seconde est affective : « Il a fait sa vie ici. Il a eu des enfants, des petits-enfants. Où irait-il ? » À Dakar, voilà bien longtemps que Habré est considéré comme un Sénégalais. « Le pays l'a adopté, et il a adopté le pays », glisse un proche d'Abdoulaye Wade. Selon lui, l'ancien président aurait bien aimé que celui qu'il considère comme un tortionnaire aille voir ailleurs : « Il ne l'aimait pas. »

Hospitalité

Direction Ouakam, un quartier résidentiel de la capitale, situé à deux pas du monument de la Renaissance, où l'on croise des ministres, des hommes d'affaires et Germaine Ahidjo, la veuve de l'ancien président camerounais qui, lui aussi, avait bénéficié de l'hospitalité sénégalaise après sa disgrâce. C'est ici que Habré s'est installé dès son arrivée, en décembre 1990. Quelques jours plus tôt, il avait dû fuir son pays, chassé par les hommes de Déby. Après un bref passage au Cameroun, il avait rejoint Dakar à bord de l'avion qu'il avait soustrait à l'État tchadien et dans les soutes duquel se trouvait, dit-on, un joli trésor (on parle de 8 millions d'euros). L'avion a été remis au Tchad, pas le pactole.

À Ouakam, Habré est chez lui. Très vite, il a participé à la vie du village. Il a acheté des moutons pour les fêtes religieuses. Il est allé prier avec les gens du quartier dans la mosquée qu'il a contribué à financer. Il a « aidé » le club de foot local, l'Union sportive de Ouakam. Lorsque l'équipe a gagné pour la première fois de son histoire le championnat, l'année dernière, une banderole a été déployée dans les tribunes pour remercier le « président Habré ». Il a ouvert sa maison à tout le monde. S'est entiché des chefs traditionnels et des dignitaires religieux. Il a donné naissance à des enfants, qui sont donc sénégalais.

 

Bouclier

Habré s'est parfaitement intégré à la société sénégalaise, et c'était vrai bien avant que la justice ne s'intéresse à lui, en 1999. « C'est un des nôtres », confirme un commerçant. Sa boutique se trouve à deux pas de la villa bien gardée (notamment par des gendarmes en civil) de Habré, et il le voit régulièrement. « C'est un homme ouvert et généreux. Il reçoit beaucoup, mais sort aussi. Qu'a-t-il fait de mal ? Pourquoi veut-on l'envoyer en prison ? Certains, ici, s'y opposeront, car il nous aide beaucoup. »

 

Qu'a-t-il fait de son trésor?

Qu'est devenu le pactole qu'il aurait volé dans les caisses de l'État tchadien juste avant son départ, estimé à 10 millions de dollars (environ 8 millions d'euros) ? Beaucoup, à Dakar, se le demandent. Officiellement, Hissène Habré ne possède qu'une maison au Sénégal, celle qu'il habite à Ouakam. En fait, il est de notoriété publique qu'il en possède une autre, dans le quartier huppé des Almadies. Pour le reste... « Il y a de fortes chances qu'il ait placé son argent dans des affaires ici, au Sénégal, et qu'il dispose de prête-noms sur place », indique une source gouvernementale. Cela expliquerait sa générosité, toujours aussi intacte vingt-deux ans après son arrivée au Sénégal. Mais, là aussi, l'étau se resserre. Au ministère de la Justice, on se dit déterminé à enquêter sur son patrimoine. R.C.

 

Les observateurs glosent sur ce « budget du silence » qui lui aurait permis de se constituer un véritable bouclier. Habré est riche et il n'est pas pingre. Il a la réputation d'arroser sans trop de difficulté. Ils sont nombreux à le soutenir : des intellectuels comme le professeur Oumar Sankharé, agrégé de grammaire ; des journalistes comme Abdou Latif Coulibaly ; des hommes politiques comme l'ancien ministre des Affaires étrangères de Wade (et ex-défenseur de Habré) Madické Niang ; des avocats médiatiques comme El Hadji Diouf ; des hommes d'affaires comme Babacar Touré, le patron du groupe Sud, avec qui il a l'habitude de boire le thé ; ou encore des dignitaires religieux, à commencer par la famille du khalife des tidianes, l'une des deux principales confréries du pays... Et ils sont forcément corrompus aux yeux des adversaires de Habré. « Pourquoi, par principe, ne pourrais-je pas défendre Habré ? s'indigne l'un d'eux. Il serait naïf de croire que, dans sa situation, il ne corrompt personne pour trouver des défenseurs. Mais nous ne sommes pas tous dans ce cas ! »

 

Un avocat qui connaît bien le dossier en convient : « Qu'il corrompe tel ou tel intellectuel, peut-être. Mais il n'a pas besoin d'acheter tout le monde. Les marabouts ou les gens de son quartier n'ont pas besoin de ça. Ce qu'ils voient, eux, c'est un homme généreux, qui participe à la vie de la cité et qui attache de l'importance à la religion. »

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 14:41
fomac banguiUn accord est intervenu samedi 9 septembre entre l'ex-chef rebelle Abdel Kader Baba Laddé, chef du Front populaire pour le redressement (FPR), et les gouvernements tchadien et centrafricain. Cet accord concerne l'avenir des miliciens du chef rebelle qui se trouvent actuellement en République centrafricaine. Il est prévu que les hommes de Baba Laddé, qui a lui-même déposé les armes avant de rentrer au Tchad cette semaine, seront cantonnés à la frontière avant d'être pris en charge par les autorités tchadiennes. Ils ont un mois pour rentrer au Tchad. Abdel Kader Baba Laddé affirme disposer de 3 000 hommes armés en République centrafricaine.

 

C’est au bout de trois jours de discussions que l’ancien chef rebelle, les autorités du Tchad et de la Centrafrique ont convenu des détails du regroupement des éléments du Front populaire pour le redressement à Sido sur la frontière tchadienne, dans un délai d’un mois.

 

De l’aveu d’Abdel Kader Baba Laddé lui-même, l’ex-chef rebelle du FPR, la tâche ne sera pas facile : « Ils sont presque 3 000 hommes. Nous étions plus en 2011 mais les derniers événements, les combats du 23 janvier, ont fait que les éléments ne sont pas sur notre position, ils sont éparpillés sur l’étendue du territoire. Donc je ne peux pas donner l’effectif général. »

 

Ce sont donc environ 3 000 hommes éparpillés dans la brousse dans tout le nord de la Centrafrique qu’il faudra donc regrouper. Pour le ministre centrafricain de la Sécurité et de l’Ordre public, Claude-Richard Gouandjia, les deux Etats et la communauté internationale sont de bonne volonté pour accompagner le retour au bercail de ce mouvement rebelle qui a déstabilisé le nord de la Centrafrique depuis près de trois ans : « Immédiatement après notre retour à Bangui, nous allons nous y atteler pour que ces troupes soient reconduites au niveau de la frontière tchadienne. »

 

Les autorités centrafricaines se sont aussi engagées à examiner le cas des membres de l’ancien mouvement rebelle emprisonnés sur leur territoire.

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