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Vidéo de la Semaine

Portrait du nouveau premier ministre Dimrangar DADNADJI

Dans Lamyfortain.net

Portrait

Mahamat saleh haroun

  Mahamat SALEH HAROUN 

Cineaste et metteur en scène    

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Le Tchad est prêt militairement pour sauver le peuple malien!!!

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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 08:47

 

sabre fadoul

Près de 3 mois après son lancement par le  ministre de la Justice, de l’Assainissement public et de la Promotion de la Bonne gouvernance, Dr Abdoulaye Sabre Fadoul  le 21 mai  dernier, l’opération cobra a fait de nombreuses victimes dans la fonction publique territoriale.

 

D’après le ministre « L’opération cobra » s’inscrit dans la droite ligne de la forte volonté politique des plus hautes autorités à amplifier la guerre sans merci contre les pratiques mafieuses qui renchérissent le coût de la vie, qui nuisent au développement économique de notre pays et qui menacent même nos institutions démocratiques.

 

Ainsi presque 3 mois après le début de sa mise en œuvre, plusieurs agents de l’Etat (civils et militaires) des régions du Tchad viennent d’être relevés de leur fonction et traduit en justice pour la plupart d’entre eux.

 

Que pensez-vous de cette opération de lutte anti-corruption ? A-t-elle des chances d’aboutir à une amélioration dans la gestion des deniers publics ?

Donnez votre avis 

 

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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 21:19

Ahmat-Djidda-Mahamat

L'ex Ministre de l'enseignement supérieur Ahmat Ddjidda, limogé vendredi, a été interpellé lundi et placé en garde à vue à la police judiciaire à la suite d'un scandale entourant le baccalauréat, a-t-on appris de source policière.

 

"Il est reproché au ministre le non respect du texte fixant la moyenne d'obtention au Bac" indique-t-on de même source, ajoutant que cette interpellation "fait suite à la décision du gouvernement de remettre en cause les résultats du baccalauréat 2012".

 

"Les résultats du baccalauréat qui viennent d'être publiés par le jury font état d'un repêchage jusqu'à 8,25 de moyenne. Ces résultats vont à l'encontre des textes qui exigent au moins 10 de moyenne pour obtenir le Bac et battent en brèche la politique d'excellence prônée par les hautes autorités du pays", avait indiqué le Premier Ministre samedi.

 

"Ces incohérences et irrégularités sont de la responsabilité du Ministre de l'enseignement supérieur sortant et cela a valu son départ du gouvernement", avait-il ajouté.

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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 08:56

BAC-TCHAD.jpg

Le Premier ministre  Emmanuel Nadingar vient d’annuler partiellement les résultats du baccalauréat 2012 à cause d'un niveau d'admissibilité jugé trop bas. Le jury est donc appelé à revoir les listes d'étudiants reçus et ne seront confirmés définitivement admis que ceux qui ont obtenu une moyenne supérieure ou égale à 10/20, « conformément aux textes en vigueur ». Pour que sa décision soit juste, le Premier ministre annonce que les repêchés repasseront les épreuves du bac en octobre 2012.

Dans sa déclaration, le Premier ministre Emmanuel Nadingar indique que c’est par la faute de l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, Djidda Ahmed Mahamat, limogé mercredi 1er août, que les candidats ayant obtenu moins de 10 sur 20 de moyenne ont été déclarés admis, et ce contrairement à la loi.

 

Selon nos informations, l’ancien ministre n’a pas suivi les instructions de ses chefs en déclarant « admis » des candidats ayant obtenu jusqu’à 8 sur 20 de moyenne.

Il faut rappeler que par le passé, les jurys du bac ont proclamé « admis » des candidats n’ayant pas obtenu la moyenne. Un choix justifié à l’époque par l’instabilité qu’a connue le pays et qui ne permettait pas aux élèves de suivre normalement leur scolarité.

 

C’est donc pour mettre fin à cette pratique que les autorités ont décidé de n’accorder le bac qu’avec la moyenne de 10 sur 20, à partir de cette année.

 

Le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, nommé jeudi soir, doit réunir assez rapidement le jury pour revoir la liste des admis. Le nombre des admis, estimé à 19 000, devrait donc diminuer. Ensuite, tous les candidats qui ont échoué seront convoqués pour une autre session du bac en octobre par souci d’équité, indique le Premier ministre.

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 13:22

Boko-Haram.jpgDeux islamistes nigérians, membres présumés du groupe Boko Haram, qui tentaient de faire passer des armes au Nigeria ont été tués par des militaires lors d'une fusillade à la frontière avec le Tchad, a indiqué mercredi l'armée nigériane.

 

Les présumés insurgés ont été surpris alors qu'ils transportaient des lance-roquettes RPG, des fusils d'assaut Kalachnikov ainsi que d'autres armements et munitions, a indiqué à l'AFP, Sagir Musa, un porte-parole militaire dans la ville de Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria.

Maiduguri, le berceau de Boko Haram, a connu les pires violences dont sont accusés les membres de ce groupe islamiste radical, qui est soupçonné d'avoir tué plus de mille personnes depuis la mi-2009.

 

"L'interception a eu lieu lundi vers 21h00 locales au poste frontière de Daban Masara", a rapporté M.Musa, faisant référence à ce poste situé au nord de Maiduguri.

"Deux membres présudés de Boko Haram escortant le chargement ont été tués lors d'un échange de coups de feu alors qu'un troisième a réussi à s'enfuir. Les armes étaient destinées à Maiduguri pour mener des attaques terroristes", a-t-il ajouté.

 

Le point de passage sur le lac Tchad vers le Nigeria est aussi proche des frontières avec le Niger et le Cameroun.

Les troupes qui sont intervenues faisaient partie d'une force multinationale incluant quatre pays (Nigeria, Tchad, Niger, Cameroun) mise sur pied il y a plusieurs années pour endiguer le flot d'armes illégales à travers les frontières poreuses des pays de la région, a précisé M. Musa.

Il n'a pas été précisé la nationalité des soldats qui avaient tué les deux islamistes nigérians.

Des experts en sécurité ont indiqué que Boko Haram achetait régulièrement des armes sur le marché local au Tchad et au Nigeria.

 

Le groupe islamiste nigérian est également soupçonné d'avoir bénéficié d'armements sortis massivement de Libye après le soulèvement qui a renversé Mouammar Kadhafi en 2011.

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29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 11:22

 

fabius-copie-1.jpg

 

"Nous avons abordé les questions de coopérations bilatérale et également la question du Sahel, du Mali et du terrorisme", a déclaré M. Fabius à l'issue d'une audience avec le Président Deby.

 

"Le diagnostic fait par le Président Déby sur la situation au nord Mali est un diagnostic très sévère. Le Président Déby a constaté que le développement du terrorisme dans cette région constitue une menace pour l'ensemble des pays de la sous-région" a-t-il dit.

 

"Le Tchad a fait part de sa disponibilité pour concourir à une solution de la crise au Mali", a-t-on expliqué de source diplomatique, en relevant que ce pays dispose d'une certaine "capacité militaire".

 

"Nous voulons d'une force internationale (...) avec l'appui des Etats Unis d'Amérique, de la France et de l'Otan, nous n'avons pas aujourd'hui les moyens en Afrique pour faire face à cette situation là", a pour sa part déclaré le président Déby.

 

"Le jour ou les choses seront clarifiées, à savoir quels sont les pays qui vont intervenir, comment et avec quels moyens, le Tchad décidera" a-t-il ajouté.

 

Après trois étapes au Niger, au Burkina Faso et au Sénégal, le Tchad constituait la dernière étape de la tournée africaine du chef de la diplomatie française, sa première visite en Afrique subsaharienne depuis sa prise de fonctions en mai.

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 12:25

hh-copie-1La pression continue de tomber sur le Sénégal qui ne sait plus quel chemin emprunter concernant le procés Hissène Habré. Un procès qui alimente les débats partout, car la communauté internationale met la pression sur le Sénégal.

Compte tenu de tout cela, le gouvernement Sénégalais prend l’engagement ferme à juger l’ancien Président Tchadien, Hissène Habré d’ici à la fin de l’année 2012.

 

Une Cour d’Assises spéciale africaine présidée par des juges du contient, nommés par l’Union africaine (Ua) se chargera de cette mission.

 

L’information émane du Directeur de cabinet du ministre de la Justice, Mamadou Ball . Il a rencontré la presse hier, mardi 24 juillet ; c’était en marge de la réunion de clôture de quatre jours (tenue du 20 au 24 juillet) des experts du gouvernement du Sénégal et de l’Ua, tenue au ministère de la Justice à Dakar.

 

L’on va tout droit vers le procès Hissène Habré si l’on en croit aux propos du directeur de cabinet du ministre de la justice, Mamadou ball qui a livré l’information à la presse.

 

«Conformément à l’engagement solennel du président de la République du Sénégal, réitéré le 15 juillet à Addis-Abeba, lors de la 19ième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement du l’Union africaine (Ua), la feuille de route proposée prévoit le démarrage du procès avant la fin de l’année 2012» a laissé entendre le Directeur de cabinet du ministre de la Justice, Mamadou Ball .

 

Selon lui, le Sénégal a pris des engagements fermes pour que le procès se déroule dans les meilleures conditions possibles, il estime que le Sénégal a donné des garanties à la communauté internationale.

 

Seulement, si les autorités sénégalaises et les représentants de l’Ua se refusent d’avancer une date, des sources proches du dossier affirment que les instructions devraient débuter dès octobre prochain et le procès proprement dit à partir de 2013.

 

Aminata Touré, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, quant à elle, donne des gages. «Ce procès sera une première. Pour la première fois que ‘’l’Afrique juge l’Afrique’’, nous voulons un procès standard, qui réponde aux normes internationales. Un procès juste, équitable et transparent respectant les droits de la défense afin que la vérité jaillisse de cette affaire. Les droits de la défense seront respectés» a dit pour sa part, le ministre de la justice Aminata Touré, Garde des sceaux.

 

«Il a fallu toute la technicité de nos experts pour définir un mécanisme qui permettra au Sénégal de répondre à son obligation de juger Hissène Habré » ajoute t-elle.

 

Qu’à cela ne tienne, elle pense que le Sénégal est sur la bonne voie, avant de reconnaître qu’il y’a encore quelques réglages à faire.

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 12:51

revue-de-presse-copie-1.jpgPlusieurs journaux sont revenus sur la communication du premier Ministre, Emmanuel Nadingar du 13 juillet dernier. Notre Temps a titré à la Une “Le retour de la pensée unique“. Pour l’hebdomadaire, “en décidant de s’adresser directement aux journalistes dans un langage sans équivoque, le Premier ministre interpelle les citoyens que nous sommes et interroge notre engagement républicain“. Le Temps s’est contenté quand à lui de reproduire in texto la communication du premier ministre. Communication qui a fait dire à L’Union qu’Emmanuel Nadingar sermonne les journalistes tandis que L’Observateur et La Voix portent un regard négatif sur cette sortie du premier ministre. “Nadingar met la presse dans l’œil du cyclone“, écrit l’Observateur, “Le premier ministre menace les journalistes“, titre La Voix. Pour cet hebdomadaire, selon le Premier ministre, il y aurait violation de la déontologie du métier lorsqu’un journaliste placarde la photo d’un membre du gouvernement ou de ses proches dans le seul dessein de les salir et de les fragiliser dans l’accomplissement de leur mission. L’observateur et l’Union concluent que l’alerte du Premier ministre risque d’aboutir à la révision de la loi 17.

 

“Les ministres en charge de la communication et de la justice doivent entreprendre une réflexion sérieuse de la révision de la loi 17 portant dépénalisation du délit de presse pour une plus grande responsabilisation dans le secteur de l’information et de la communication“, rapportent-ils. N’Ndjamena Bi-Hebdo note pour sa part que Nadingar “a pris sur lui d’affronter la presse, son souffre-douleur. Au nom des intérêts de la famille présidentielle“, avant d’ajouter que “ses menaces contre la presse n’empêcheront pas celle-ci de survivre“.

 

Annadif acquitté, titre à sa Une N’Ndjamena Bi-Hebdo. Le Progrès du 18 juillet clarifie l’information en titrant: Mahamat Saleh Annadif est libéré. Pour nos deux confrères, “la Cour suprême a rendu le 17 juillet 2012, sa libération à l’ancien Secrétaire Général de la présidence de la République“, pour insuffisance des motifs avancés par la juridiction de droit commun; mais elle a maintenu le mandat de dépôt contre Ahmadaye Alhassan, ancien ministre de l’Assainissement publique et de la promotion de la bonne gouvernance et Mahamat Zen Bada, ancien directeur des grands travaux et projets présidentiels. Ces derniers sont renvoyés devant la Haute Cour de justice.

 

L’élection de Mme Wawa Dahab née Fatima Haram Acyl au titre de commissaire au commerce et à l’industrie de la Commission de l’Union africaine le 17 juillet dernier, a été saluée par Le Progrès et N’Ndjamena Bi-Hebdo. “Fatima a exercé, pendant quatorze années, dans le domaine de la gestion financière, des passations de marchés, de la comptabilité et de l’administration générale auprès de plusieurs institutions aux Etats-Unis“.

 

Les hebdomadaires La Voix et L’Union sont revenus sur l’incendie du 5 avril qui a dévasté une partie des entrepôts des Douanes de Nguéli. “Les sinistrés sollicitent l’assistance du Raïs“. “Selon les conclusions de l’huissier commis par la Commission des commerçants sinistrés, les dégâts causés par l’incendie s’élèveraient à 5, 476 milliards de FCFA. La même source indique qu’au total 113 commerçants sont touchés en plein cœur dans leurs affaires“], écrit i l’Union. Ce bilan est établi par les commerçants après l’incendie, renchérit La Voix.

 

La grève d’avertissement de l’Union des syndicats du Tchad, déclenchée le 17 juillet pour trois jours est très peu rapportée par les journaux. “Entre les promesses non tenues d’augmentation de salaire, la cherté de la vie exacerbée par le début de ramadan et le “char tamané“, les syndicalistes n’ont pas trouvé mieux que de débrayer. Seront-ils entendus et compris par le gouvernement pour qu’une solution rapide soit trouvée à leurs doléances?, s’interroge L’Observateur. Pour l’éditorialiste de Le Temps “le pouvoir doit enfin se rendre compte que ses mensonges et ses promesses fallacieuses ne passent plus. L’heure est au changement. Au changement de gouvernance pour le bonheur des Tchadiens. C’est une impérieuse nécessité“.

 

Le Progrès du 18 juillet et Le Potentiel, informent que l’Association pour le Développement Culturel (ADEC) de Maître Béchir Madet, a offert deux forages aux villages Fimbé et Ridina. “En dotant Fimbé et Ridina de ces infrastructures hydrauliques, nous n’entendons pas nous suppléer à l’Etat. C’est plutôt notre contribution, notre soutien aux nobles actions de son excellence Idriss Déby Itno, président de la République, Chef de l’Etat, qui a placé son quinquennat sous le signe du social et du développement du monde rural“, précise Me Béchir Madet, selon Le Progrès.

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 20:26

hh-copie-1.jpgLe Sénégal doit poursuivre "sans aucun autre délai" l'ancien président tchadien Hissène Habré, accusé de génocide commis par son régime (1982-1990) ou l'extrader, a ordonné vendredi la Cour internationale de Justice (CIJ).

 

"La Cour (...) à l'unanimité, dit que la République du Sénégal doit sans aucun autre délai soumettre le cas de Hissène Habré à ses autorités compétentes pour l'exercice de l'action pénale, si elle ne l'extrade pas", a déclaré le président de la CIJ Peter Tomka, lors d'une audience à La Haye, où siège le plus haut organe judiciaire des Nations unies.

 

Le Sénégal ne doit cependant poursuivre Hissène Habré que pour les crimes présumés commis après l'entrée en vigueur et la ratification par le Sénégal de la Convention sur la torture, le 26 juin 1987, a souligné Peter Tomka. L'article 7 de cette convention spécifie notamment qu'un Etat "sous la juridiction duquel l'auteur présumé d'une infraction" est découvert, doit soumettre ce dernier à ses autorités compétentes ou l'extrader.

 

La Cour a en outre estimé que, selon la Convention contre la torture, "l'extradition est une option offerte (...) alors que la poursuite est une obligation". "Rien dans les éléments soumis à la Cour n'indique l'ouverture d'une enquête préliminaire", a affirmé M. Tomka, selon lequel "la coopération des autorités tchadiennes aurait dû être sollicitée".

 

Estimant que le refus de Dakar de poursuivre Hissène Habré pour crimes contre l'humanité ou de l'extrader "viole l'obligation générale de réprimer les crimes de droit international humanitaire", la Belgique avait saisi la CIJ le 19 février 2009, lui demandant d'ordonner au Sénégal de le juger ou de l'extrader. La CIJ a tenu six audiences du 12 au 21 mars, durant lesquelles les représentants de la Belgique et du Sénégal ont exposé leurs arguments.

 

Bruxelles avait émis en 2005 un mandat d'arrêt contre l'ex-président à la suite d'une plainte déposée en 2000 par un Belge d'origine tchadienne en vertu d'une loi belge dite de "compétence universelle" pour les crimes de droit international.

Plusieurs demandes d'extradition avaient été déposées en vain par Bruxelles pour faire venir en Belgique M. Habré, accusé de génocides, crimes contre l'humanité, crimes de guerre, tortures, exécutions, séquestrations, enlèvements et meurtres, entre autres, commis lors de sa présidence (1982-1990).

L'ancien président sénégalais Abdoulaye Wade avait à plusieurs reprises affirmé que le Sénégal n'avait pas refusé de juger Habré mais ne disposait pas d'une juridiction "ad hoc" et des fonds nécessaires.

"Les difficultés financières évoquées ne peuvent justifier le fait qu'il n'ait pas engagé des poursuites contre M. Habré", a soutenu Peter Tomka.

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 01:45

N4DJAM-INONDATIONS.jpg«Nous sommes dans l’eau avec les enfants et on ne sait que faire. C’est une surprise, il faut une aide et nous attendons que la Mairie intervienne en urgence en faisant les caniveaux», lance un homme en ce dimanche 15 juillet au quartier Moursal. De Moursal en passant par Dembé, Amriguébé, Sabangali, Kabalaye et bien d’autres, les habitants de ces quartiers n’ont que les larmes aux yeux. Depuis le début de la saison des pluies, la ville de N’Djaména n’avait pas encore enregistré une grosse pluie comme celle de dimanche. Beaucoup de gens ont été surpris, car certains se trouvaient encore à L’Eglise quand il a commencé à pleuvoir.

 

Plusieurs maisons se sont écrouées et des certaines avenues et rues sont complètement sous les eaux. «Les nouveaux maires des arrondissements ont du pain sur la planche. Nous allons les voir s’ils pourront tenir à la promesse faite lors de la campagne», souligne une femme dans le 6ème arrondissement. Un homme bien que touché par cette situation ironise: «nous avons prié plusieurs fois pour que Dieu nous donne la pluie. Il vient de nous donner et si nous sommes dans l’eau, sous l’eau, il faut accepter que de regretter, car Dieu a accepté nos prières en nous donnons cela». Cependant, une partie de N’Djaména a été épargnée de cette situation. Les quartiers tels que Boutalbagar, une partie d’Amtoukoui, Atrone 1, Kamnda et Abéné n’ont eu que quelques gouttes de pluies.

 

De nombreux N’Djaménois craignent déjà que ce genre d’averses ne soient récurrentes. Auquel cas, de nombreuses familles vont se retrouver dans les écoles, comme ce fut le cas il y a deux ans. Certains nouveaux maires des arrondissements promettent de se battre pour trouver une solution en lançant les travaux de voirie.

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 01:36

021122010171551000000annadifLa Cour suprême tchadienne a ordonné mardi l'annulation de la procédure à l'encontre de l'ex-secrétaire général de la présidence, Mahamat Saleh ANNADIF, inculpé de "complicité de détournement de fonds publics", et ordonné sa libération, a-t-on appris de source officielle.

"La Cour suprême (...) a cassé et annulé l'arrêt n°57 du 10 mai 2012 de la chambre d'accusation de la cour d'appel pour vice de forme, et ordonne la mise en liberté immédiate de Mahamat Saleh ANNADIF", a indiqué le président de la Cour, Abderahim BREME.

 

L'ancien secrétaire général de la présidence avait été inculpé de complicité dans une affaire de détournement à la Direction générale des Grands travaux présidentiels, et emprisonné à la prison de Moussoro (nord) le 22 avril. Son avocat avait alors demandé l'annulation de la procédure pour vice de forme.

Dans la même affaire, deux autres personnalités du monde économique sont toujours inculpées, selon un source au ministère de la Justice: le directeur général adjoint de la banque Société Générale Tchad (SGT), Moussa Dana ATIM, et le directeur général adjoint de la Banque Commerciale du Chari (BCC), Daoud Hamid.

 

Début février, le directeur général des Grands travaux présidentiels, Mahamat ZENE BADA, avait pour sa part été accusé d'avoir détourné plus d'un milliard de francs CFA, et avait été écroué.

Il convient de noter que le Tchad est  classé 168e sur 182 pays, selon l'indice 2011 de corruption établi par l'ONG Transparency International. En Afrique, seuls la Somalie (182e), le Soudan (177e) et la Guinée équatoriale (172e) sont plus mal classés.

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