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Mahamat saleh haroun

  Mahamat SALEH HAROUN 

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 20:20

Le journal créé au Tchad pour soutenir N'Djamena Bi-Hebdo, suspendu pendant trois mois pour avoir fait état d'une pétition contre le régime tchadien, a été interdit de diffusion jeudi, a appris l'AFP auprès du procureur de la République.

 

"Le caractère illégal de cette parution nous a amené à interdire que ce numéro spécial soit diffusé", a indiqué à l'AFP le procureur Mahamat Saleh Idriss.

"Un journal doit au préalable avoir un récépissé délivré par le parquet et une autorisation du Haut conseil de la Communication ce qui n'est pas le cas", a-t-il ajouté.

 

Le journal intitulé "C'en est assez" était une parution exceptionnelle "préparée par l'ensemble de la presse tchadienne indépendante et d'opposition, avec le soutien d'associations locales de défense des journalistes et la participation de Reporters sans frontières (RSF)", a indiqué l'organisation de défense des journalistes qui a mis le journal online: http://fr.rsf.org/tchad-jean-claude-nekim-condamne-a-un-an-18-09-2012,43405.html.

 

"Par cette initiative, ces titres de presse, qui ont suspendu pour une semaine leurs publications, visaient à protester contre les pressions politiques et judiciaires que subit Jean-Claude Nekim", directeur de publication de N'Djamena Bi-Hebdo, lui-même condamné à un an de prison avec sursis et à un million de FCFA d'amende (1.500 euros).

 

N'Djamena Bi-Hebdo, plus ancien journal d'opposition, et M. Nekim ont été condamnés pour "diffamation" le 18 septembre alors que trois leaders de l'Union des syndicats du Tchad (UST), qui ont lancé la pétition, avaient été condamnés à des peines de prison avec sursis et des amendes pour incitation à la haine raciale.

 

Samedi, M. Nekim a été à nouveau convoqué par la police judiciaire pour avoir fait paraître une caricature traitant le procès de "piètre tragi-comédie judiciaire". Il devrait comparaître prochainement devant un tribunal.

 

Le procureur avait saisi dans la matinée les exemplaires de "C'en est assez". "Apprenant qu'il ne s'agissait pas de ce journal mais d'une édition spéciale collective, il ne s'est pas opposé à sa parution", selon RSF. Il a finalement interdit sa diffusion dans l'après-midi après consultation du contenu.

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27 septembre 2012 4 27 /09 /septembre /2012 13:11
n-djam-hebdo.jpgDans une parution commune baptisée Le journal des journaux, les journalistes tchadiens dénoncent « le harcèlement judiciaire » contre leur confrère Jean Claude Nekim, directeur de publication du bi-hebdomadaire N’Djamena Bi-Hebdo, convoqué une fois de plus devant les tribunaux.

Les journalistes tchadiens de la presse écrite, mais également de l’audiovisuel, ont édité un journal unique baptisé Le journal des journaux paru ce jeudi 27 septembre dans lequel ils dénoncent « le harcèlement judicaire » contre Jean Claude Nekim, directeur du bi-hebdomadaire N’Djamena Bi-Hebdo.

 

Il y a quelques jours, pour avoir publié dans une brève, une pétition contre le régime du président Idriss Déby, le journaliste a été condamné pour « diffamation » à douze mois de prison avec sursis, ainsi que d’ une amende d’un million de FCFA (soit 1 524 euros). Trois mois avant cette condamnation, la fermeture de son journal avait été ordonnée. Il se retrouve de nouveau devant la justice cette fois ci pour « outrage à magistrat », après la publication d’une caricature dans la dernière parution de son bi-hebdomadaire. L’audience est fixée au 16 octobre.

 

Pourtant, même du coté des responsables du pouvoir judiciaire, cette accusation ne tient pas la route « Nous ne voyons pas où se trouve exactement l’outrage à magistrat. Ce qui se passe vient ternir l’image de notre magistrature et cela n’est pas bon. Il nous faut changer et chercher à donner une bonne image de notre justice que d’agir contre les citoyens sans fondement », s’indigne ainsi un magistrat dans la cour du Palais de justice rapporte Journaldutchad.com.

 

Le Journal des journaux, une parution qui dénonce

Dans ce journal, tous les articles rédigés par les journalistes membres de l’Association des journalistes du Tchad, dénoncent le risque qui pèse sur la liberté de la presse au Tchad et particulièrement sur le bi-hebdomadaire N’Djamena Bi Hebdo. Toujours dans cette publication, les hommes politiques et les acteurs de la société civile donnent leur avis sur ce problème qui est en passe de devenir une affaire de « médias contre l’Etat ».

 

Du coté du gouvernement, aucune réaction officielle pour le moment. « La mobilisation pourrait se poursuivre si jamais le harcèlement dont sont victimes les journalistes ne cesse », affirme pour sa part un leader syndical.

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 00:12

Trois syndicalistes tchadiens, accusés d'incitation à la haine, ont été condamnés mardi à 18 mois de prison avec sursis pour une pétition hostile au régime alors que le directeur d'un journal d'opposition a écopé de 12 mois de prison avec sursis pour diffamation.

L'audience au Palais de Justice de N'Djamena s'est déroulée dans une ambiance tendue en présence de représentants syndicaux et de l'opposition, a constaté un journaliste de l'AFP. Le président de l'Union des syndicats du Tchad (UST) Michel Barka, son vice-président Younous Mahadjir et son secrétaire général François Djondang ont été condamnés condamnés par ailleurs à une amende d'un million de francs CFA (1500 euros). Jean Claude Nekim, directeur de la publication de N'Djamena-bihebdo, le plus ancien journal d'opposition, a écopé lui aussi d'une amende d'un million de francs CFA, mais surtout le journal a été suspendu pour trois mois pour avoir fait paraître une brève sur la pétition.

 

Le syndicat, à l'origine de la grève du secteur public entamée mi-juillet et suspendue ce week-end pour un mois, a lancé récemment une pétition dans laquelle il est écrit : "Tous les Tchadiens subissent la mort dans l'âme: le népotisme, la mauvaise gestion, l'impunité, la cherté de la vie, la paupérisation sans précédent de la population, bref l'arbitraire du pouvoir (du président Idriss) Deby". "Toute la population du Tchad vit dans une précarité absolue. Il manque de l'eau potable, de l'électricité, des médicaments, des produits de première nécessité", ajoute le texte. "Les Tchadiens signataires de cette pétition disent non et non à l'esclavage au XXIe siècle et non à la privatisation du pays", conclut la pétition.

 

Une personne qui a manifesté pendant l'audience a été condamnée à 3 mois de prison ferme pour outrage à magistrat. Le secteur autour du palais de justice avait été quadrillé par un important dispositif policier tandis que des militants se sont regroupés dans et à l'extérieur du tribunal.

 

A l'annonce du verdict, ces derniers ont chanté l'hymne national en signe de protestation. Ils ont ensuite marché du palais de justice à la Bourse du Travail. Aucun incident ne s'est produit pendant la manifestation dont la dispersion s'est ensuite déroulée dans le calme.

 

"C'est une parodie de procès, une parodie de justice. C'est la preuve que la justice tchadienne n'est pas indépendante. Elle est aux ordres", a affirmé à l'AFP le principal opposant tchadien Saleh Kebzabo. "La première des libertés c'est la liberté d'expression et ces personnes sont condamnées pour avoir usé de ce droit d'expression. Ils ne veulent pas qu'on dise que le clan présidentiel tue le pays", a poursuivi M. Kebzabo.

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19 septembre 2012 3 19 /09 /septembre /2012 00:07

L'organisation de défense des journalistes Reporters sans frontières a condamné mardi la suspension pour trois mois du plus ancien journal d'opposition, N'Djaména bi-hebdo, se déclarant "consternée" par la décision de justice contre son directeur.

 

Jean-Claude Nekim, le directeur de publication de N'Djamena bi-hebdo, a été condamné à un an de prison avec sursis et à une amende d'un million de francs CFA (1.500 euros) pour "diffamation", pour avoir, dans une brève, rapporté une pétition contre le régime du président Idriss Déby. Trois leaders de l'Union des syndicats du Tchad (UST), qui ont lancé la pétition, ont été condamnés à des peines de prison avec sursis et des amendes pour incitation à la haine raciale.

 

"Cette décision semble signifier que certains titres de presse ne sont pas autorisés à couvrir librement la crise sociale qui sévit au Tchad. Jean-Claude Nekim et N'Djaména bi-hebdo sont sanctionnés pour avoir évoqué un sujet d'intérêt général", souligne RSF. "Le mauvais climat entre le pouvoir et la presse franchit une nouvelle étape avec ce verdict", estime RSF

 

Cité par RSF, un journaliste tchadien ayant assisté à l'audience a affirmé: "C'était un procès expéditif. (...) Les avocats de la défense ont quitté la salle en signe de protestation. Ce procès ressemble à un règlement de compte avec Jean-Claude Nekim et son journal" "D'autres titres avaient publié en intégralité la pétition de l'UST. Ils n'ont pas été inquiétés; c'est simplement N'Djaména bi-hebdo qu'on a frappé", toujours selon le journaliste cité.

 

RSF rappelle qu'elle "s'était entretenue, à Paris, avec le ministre tchadien de l'Information, Hassan Sylla Bakari, qui avait assuré à l'organisation que la liberté de l'information était garantie et protégée au Tchad"

 

"Reporters sans frontières estime que ces déclarations ne peuvent plus être prises au sérieux alors que la justice s'empresse de prononcer des peines de prison, quand bien même avec sursis, contre un journaliste qui n'a fait que contribuer à la circulation d'une information d'intérêt général", selon le communiqué de l'organisation.

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 19:44
hh-copie-1Les avocats de Hissène Habré ne souhaitent qu'une chose : l'échec du processus entamé par l'Union africaine et le Sénégal pour la création d'un tribunal spécial, allant jusqu'à en contester l'existence même. La machine judiciaire semble pourtant bien en marche et devrait conduire l'ex-président tchadien à répondre des crimes commis dans son pays entre 1982 et 1990.

« Il n’y aura pas de procès ! » C’est le pari osé que fait Me François Serres, l'avocat français de Hissène Habré qui s’exprimait, le 4 septembre, depuis son cabinet parisien. Avec quelques confrères sénégalais, le juriste élabore une stratégie afin d’éviter la tenue d'un procès qui paraît plus proche que jamais après que, le 22 août dernier, Dakar a annoncé avoir signé un accord avec l'Union africaine (UA) pour la création de chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises pour juger tous les « crimes internationaux commis au Tchad durant la période 1982-1990 ».

 

François Serres s'évertue à mettre en doute l'existence d'un tel accord, se basant sur le fait qu'aucune copie du texte n'a jusqu’ici été rendue publique. « Je le considère donc comme un acte inexistant et s’il existait, un acte parfaitement irrégulier », grogne l'avocat. Qui entend le cas échéant contester l’autorité juridique des deux signataires, « au regard du droit international public et du droit constitutionnel », pour créer au Sénégal une juridiction extraordinaire.

 

Les arguments de l’avocat pleuvent tous azimuts : invocation de vices de forme ou de l'insuffisance des financements actuels, et mise en cause des arguments de l’accusation sur le fond. François Serres va jusqu'à mettre en doute la volonté politique du président sénégalais Macky Sall. « Je m’étonne de son empressement à prendre cette affaire comme une priorité au lendemain de son élection, comme s’il avait une dette auprès d’un certain nombre de bailleurs de fonds internationaux », persifle-t-il.

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 10:33

 

baba-ladde-fpr-300x183.jpgLe général autoproclamé Abdelkader  Baba Laddé, le chef du mouvement rebelle tchadien FPR (Front Populaire pour le Rassemblement) s’est rendu dimanche à l’armée centrafricaine. Une source du haut commandement militaire a confirmé sa présence à Bangui, en attendant son hypothétique retour au Tchad.

 

Avec cette reddition, c’est la fin d’une période trouble qui avait commencé en 1998. Après être entrés en rébellion, Baba Laddé et ses hommes avaient été repoussés en 2008 par l’armée tchadienne en Centrafrique dans la région de Kaga Bandoro, dans le centre du pays. Leurs positions ont été attaquées conjointement par les armées tchadienne et centrafricaine. Les rebelles tchadiens dispersés avaient alors commencé à se livrer au racket et au pillage des populations locales. De nombreuses opérations de médiation avaient été menées pour obtenir une reddition officielle des rebelles du FPR. Mgr Paulin Pomodimo, chargé de la médiation par la Centrafrique, a cru un moment avoir obtenu gain de cause en convainquant le chef rebelle de se rendre à N’djamena pour des pourparlers, mais celui-ci avait rejeté la proposition exigeant la présence de représentants de l’ONU aux négociations. C’est finalement la Binuca (Bureau intégré à l’Organisation des Nations unies en Centrafrique) et d’autres organisations telles que le Conseil national de la médiation qui ont obtenu sa reddition dimanche dernier. Il serait à Bangui avec son fils, alors qu’une centaine d’hommes de son mouvement se trouverait encore dans le centre du pays, dans l’attente de leur désarmement.

 

Les autorités centrafricaines et des représentants des institutions et des organisations qui ont contribué à cette reddition, se sont réunis à Bangui pour  déterminer les voies et moyens à user pour garantir la sécurité du chef rebelle tchadien et éventuellement le rapatrier au Tchad, une option que la médiation tchadienne se dit prête à négocier.

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24 août 2012 5 24 /08 /août /2012 09:04

bachir 2Le ministre de la Sécurité publique  Ahmat Bachir a lancé il y a quelques semaines aux chefs de carrés et quartiers un appel à la dénonciation d’individus suspects. Il s'agirait d'aider à combattre l’insécurité. Les chefs de carré sont des auxiliaires de l’administration chargés de la gestion de ces zones dans les villes. Mais, malgré la mise en place de cette mesure, l’insécurité ne recule pas vraiment.

 

Suivre le reportage sur RFI:

http://www.rfi.fr/emission/20120824-tchad-appel-denonciation-combattre-insecurite

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 23:58

HHLe Sénégal et l'Union africaine (UA) ont signé mercredi soir à Dakar un accord portant création d'un tribunal spécial pour juger au Sénégal l'ex-président tchadien Hissène Habré, réfugié dans ce pays et poursuivi pour crimes contre l'humanité, ont annoncé les deux signataires.

 

Cet "accord entre l'UA et le gouvernement de la République du Sénégal sur la création de chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises" en vue du procès de M. Habré a été signé par Mme Aminata Touré, ministre sénégalaise de la Justice, et Robert Dossou, représentant de l'UA.

 

"A travers l'accord, nous réglons la procédure par laquelle le procès doit se tenir. Nous nous acheminons directement vers l'ouverture de l'instruction. Il n'y a plus d'obstacles", a déclaré Mme Touré à la presse.

 

Elle a ajouté: "Ceci est un grand pas, nous marquons une étape décisive vers un procès équitable. Nous avons perdu beaucoup de temps, mais l'essentiel est en train d'être fait. Nous nous acheminons résolument vers la tenue d'un procès tant attendu. (...) Nous sommes en train d'écrire une nouvelle page du droit international et c'est à l'honneur de l'Union africaine" qui avait mandaté le Sénégal en juillet 2006 pour organiser le procès de M. Habré.

 

"L'UA se réjouit de ce que le principe de (lutte contre) l'impunité prend désormais corps. Nous sommes sur le segment de parcours qui va déboucher sur la démonstration que l'Afrique peut juger l'Afrique, et cette preuve se fait au Sénégal", a de son côté affirmé déclaré Robert Dossou.

 

Les "chambres africaines extraordinaires" créées sont au nombre de quatre dont deux pour l'instruction et l'accusation en plus d'une Cour d'assises et d'une Cour d'assises d'appel. Elles doivent toutes être présidées par un magistrat africain assisté de juges sénégalais, avaient indiqué les deux parties fin juillet lors d'une réunion à Dakar.

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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 20:47

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Un grand défilé militaire aura lieu à la Place de la Nation pour marquer cet événement cette cérémonie.

Pour donner un cachet particulier à cette manifestation, les militaires se retrouvent depuis plus d’une semaine, chaque matin à l’ancienne place de l’Indépendance où ils font les répétions et des démonstrations afin d’être à la hauteur de ce défilé. De nombreuses personnes passant par ce chemin s’arrêtent quelques minutes pour voir ces séances avant de continuer. Il y a également d’autres qui viennent suivre ces démonstrations du début jusqu’à la fin.

 

Les femmes de N’Djaména Nadif se battent de leur côté pour mettre au propre l’endroit pour les manifestations de ce 11 août où un grand public fera le déplacement pour suivre ce défilé comme ce fut le cas lors de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Tchad. «Le défilé militaire est beau à voir surtout les parades motorisés et autres. C’est pour cette raison que je suis là pour suivre la préparation et demain je vais revenir assister au défilé», confie un jeune rencontré à l’ancienne place de l’Indépendance la veille de cette manifestation.

 

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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 17:50

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Brigitte Bardot a envoyé aujourd'hui une lettre ouverte au président tchadien Idriss Deby pour protester contre la récente tuerie dans son pays de 40 éléphants pour leur ivoire, annoncée fin juillet par le Fonds international pour la protection des animaux (Ifaw). Selon l'Ifaw, citant la présidente de l'association SOS éléphants du Tchad Stéphanie Vergniault, les éléphants ont été tués le 23 juillet dans la région du Chari-Baguirmi, au sud-est du pays.

 

L'ivoire serait passé en contrebande par des ressortissants chinois travaillant pour la China National Petroleum Company sur un projet de construction d'un pipeline dans la région du Chari, selon Mme Vergniault. Envoyé en grande partie vers la Chine, il irait aussi à un moindre degré en Thaïlande.

 

Estimant qu'"il s'agit d'une véritable guerre", Mme Bardot remercie le président tchadien d'avoir fait intervenir des formes armées contre les braconniers. Elle souligne cependant que l'urgence est de "tout mettre en oeuvre" pour empêcher les massacres. A cet égard, elle soutient la demande de SOS éléphants de mettre en place dans cette zone un "périmètre de sécurité militaire" et demande de "rétablir la brigade mobile de protection de la faune sauvage". Elle rappelle que sa Fondation avait financé la livraison de véhicules pour les gardes tchadiens et propose de renforcer cette collaboration.

 

Selon l'Ifaw, il ne restait en 2010 que 2.500 éléphants au Tchad contre 4.000 en 2006. Pour l'association, qui dénonce aussi la démobilisation de la brigade anti-braconnage, les moyens répressifs sont désormais "insuffisants". Elle souligne qu'"avec plus de 24,3 tonnes d'ivoire saisies à l'échelle mondiale, 2011 a été la pire année jamais enregistrée dans l'histoire des éléphants".

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