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Portrait du nouveau premier ministre Dimrangar DADNADJI

Dans Lamyfortain.net

Portrait

Mahamat saleh haroun

  Mahamat SALEH HAROUN 

Cineaste et metteur en scène    

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Le Tchad est prêt militairement pour sauver le peuple malien!!!

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 19:21

La majeure partie des étudiants de coran du Tchad qui se trouvaient au Nigeria pour leurs études et qui ont été contraints de rentrer dans leur pays en mars dernier suite aux violences en cours dans le nord du Nigeria ont désormais retrouvé leurs parents. Environ 575 des 1.000 jeunes ayant fui le Nigeria étaient des enfants sont 80% voyageaient seuls avec leur marabout ou enseignant du coran. Pendant des mois, ils sont restés dans les villages de N’Gouboua, dans la région du Lac, dans l’ouest du Tchad où des familles autochtones, des autorités locales et des agences humanitaires leur ont fourni de la nourriture, un refuge et du matériel scolaire. Depuis mars, l’UNICEF, la Croix Rouge tchadienne et le Ministère des Affaires sociales avaient regroupé 340 enfants avec leurs familles dans 48 villages. Selon un rapport de l’organisation Human Rights Watch, des milliers de familles d’Afrique occidentale envoient leurs enfants apprendre le coran en dehors de leur propre pays, sous la conduite d’un enseignant religieux ou d’un imam. Certains ne rencontrent pas de difficultés mais les mineurs qui voyagent seuls passent souvent la majeure partie de leur journée à mendier au lieu d’aller à l’école, disposent d’une mauvaise assistance sanitaire quand elle ne fait pas simplement défaut, d’une alimentation inadaptée et subissent des abus. Aux étudiants du coran, est interdite une éducation formelle avec des qualifications reconnues et ils risquent désormais de voir leur éducation être influencée par des idéologies inspirées à la secte Boko Haram. Les agences et le Ministère contrôlent tout progrès fait par les élèves lorsqu’ils sont réunis à leurs familles respectives. C’est un processus très difficile attendu que de nombreux enfants sont éloignés de leurs familles initialement parce que ces dernières ne peuvent se permettre de les élever.

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18 octobre 2012 4 18 /10 /octobre /2012 19:01

jm.jpgMembres du Gouvernement, Députés, les diplomates, les responsables et organisations des confessions religieuses, les associations de défense des droits de l’homme, les parents, amis et connaissances seront au rendez-vous selon le comité d’organisation. «C’est une fierté non seulement pour Me Jacqueline mais pour tout le Tchad. En se déplaçant au Tchad pour remettre ce prix à Me Jacqueline, c’est une satisfaction et nous remercions les initiateurs de ce prix», dit un des proches collaborateurs de la lauréate. Du côté des associations des droits de l’homme, c’est une satisfaction de participer et vivre cet évènement dans leur propre pays. Ils indiquent que cela les réconforte dans leur travail quotidien qui consiste à défendre les droits humains. D’après le comité d’organisation de cette cérémonie, les initiateurs de ce prix qui feront le déplacement de la capitale tchadienne auront des rencontres axés sur les questions des droits de l’homme avec les autorités tchadiennes et les organisations des droits humains.

 

C’est depuis un an que ce prix est décerné

C’est depuis le vendredi 15 septembre 2011 à Stockholm que «Livelihood Award 2011 ou prix Nobel alternatif» a été décerné a l’avocate tchadienne, Me Jacqueline Moudeina pour récompenser ses efforts en faveur des victimes de la dictature de l’ancien-président Tchadien Hissein Habré. En son temps, cette nouvelle a été très bien accueillie à travers le pays. Me Jacqueline Moudeina avait, fait la une de presque tous les journaux tchadiens et était invité dans plusieurs radios pour parler de ce prix. «Nous avions dit à l’époque que c’est une victoire pour nous les défenseurs des droits humains, mais aussi, ce prix venait donner du tonus non seulement à Me Jacqueline dans cette lutte, mais à chaque organisation des défenses des droits humains», confie un autre défenseur des droits de l’Homme. Interrogée par rapport à ce prix il y a un an, la lauréate répond: «Je suis comblée. Cette distinction diffère du mépris, des frustrations, de l’adversité et de l’ingratitude». L’avocat des victimes de l’ex-président Tchadien, Hissène Habré qui totalise plus de 54 ans aujourd’hui, continue à se battre afin que l’ancien président tchadien réponde de ses actes. Avec ce prix Me Jacqueline Moudeina est pour le moment, la toute première fille du pays de Toumaï à remporter le Livelihood award.

 

Me Jacqueline Moudeina la battante

En 1992, deux après l’instauration de la liberté et de la démocratie au Tchad, Me Jacqueline Moudeina crée avec certaines personnes, l’Association Tchadienne pour la Promotion et la Défense des Droits de l’Homme (ATPDH) qu’elle dirige jusqu’aujourd’hui. Son souci en créant cette association était de défendre et faire la promotion des droits civils et politiques. Elle fait partie et reste très engagée dans la recherche de solutions à la crise politico-militaire tchadienne. C’est dans ce sens qu’elle est aux côtés du Comité de Suivi de l’Appel à la Paix et à la Réconciliation nationale au Tchad (CSAPR) pour mener une lutte commune dans le souci de ramener une paix définitive au Tchad.

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 17:53
idi.jpgLe président tchadien, Idriss Déby, a renoncé à prendre part au XIVème sommet de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) qui s'est ouvert samedi(13/10/12) à Kinshasa, en raison des tenions diplomatiques avec la France, a indiqué samedi une source digne de foi. 



Le nom du président tchadien figurait bien sur la liste officielle des chefs d’Etat et de délégation établie par les organisateurs du sommet qui a pour thème principal «Francophonie : enjeux économiques et environnementaux face à la gouvernance mondiale».



Plusieurs autres chefs d’Etat francophones parmi lesquels le Djiboutien Ismaël Omar Guelleh et le Rwandais Paul Kagamé sont également absents de la rencontre. 

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 10:19
raffinerie-petroleLe gouvernement tchadien a annoncé vendredi l'expulsion d'un évêque italien, qui avait critiqué dans un récent sermon la gestion des revenus du pétrole tchadien.

La gouvernement a donné à l'évêque catholique de Doba Mgr Michel Russo une semaine à compter du 14 octobre pour quitter le Tchad, pour s'être "adonné à des activités incompatibles avec son statut". De source proche du dossier, le prélat a prononcé le 30 septembre un sermon critiquant la gestion des revenus du pétrole tchadien, sermon diffusé sur une radio privée.

 

Dans son sermon, Mgr Russo avait regretté la mauvaise distribution des revenus soulignant que les population locales ne profitaient pas assez de l'exploitation du pétrole et vivaient dans "l'indigence".

Mercredi, le Haut conseil de la communication (HCC) tchadien avait diffusé un communiqué sur l'affaire sans l'évoquer directement mais mettant en cause la radio La Voix du Paysan: "Le HCC a statué sur l'émission +Messe en direct+ diffusée par la Voix du Paysan. En diffusant en direct cette messe, La Voix du Paysan a véhiculé des propos de nature à troubler l'ordre public. En conséquence, conformément à la loi en vigueur, le HCC met en demeure la radio la Voix du Paysan (de ne pas recommencer)".

 

De source officielle en 2011, le Tchad, qui exploite du pétrole depuis 2003, produit en moyenne 120.000 barils par jour. Les revenus pétroliers lui ont permis de moderniser son armée, de se doter d'un meilleur réseau routier et de construire de nombreux bâtiment publics. Certains membres de la société civile demandent au régime d'employer davantage cette manne pour l'amélioration des conditions de vie des Tchadiens.

 

Le Tchad s'était engagé à affecter 70% de ses revenus pétroliers à la réduction de la pauvreté en échange du financement par des organismes internationaux d'un oléoduc permettant d'acheminer le pétrole produit dans la région de Doba (450 km au sud-est de N'Djamena) sur plus de 1.000 km à travers le Cameroun jusqu'au Golfe de Guinée.

Mais en 2008, la Banque mondiale a supprimé son aide aux infrastructures pétrolières tchadiennes, reprochant à N'Djamena de n'avoir jamais respecté les accords.

 

Mercredi, l'opposition avait dans un mémorandum commun critiqué la mauvaise gouvernance. "Les Tchadiens pensaient que les revenus pétroliers pourraient aider les dirigeants à conduire le pays sur la voie du développement (...) Quelle désillusion ! Les revenus pétroliers (...) ne profitent quà quelques uns", écrivait-elle.

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 17:50

arche-de-zoe-copie-1.jpg

La Cour d'appel d'Aix-en-provence doit se prononcer ce jeudi sur la demande de dommages et intérêts déposée par une association tchadienne dans cette affaire d'enlèvement d'enfants qui avait fait polémique en 2007.

 

"Je suis serein même si l'enjeu est colossal" assure Philippe Van Winkelberg. La Cour d'Appel d'Aix-en-Provence décidera jeudi si ce médecin français de 52 ans, impliqué dans l'affaire de l'Arche de Zoé survenue en 2007 devra verser les 6,3 millions d'euros de dommages et intérêts que lui réclame l'Association tchadienne pour le bien être familial.

 

A l'époque des faits, en octobre 2007, Philippe Van Winkelberg avait participé, avec des membres de l'association française l'Arche de Zoé, à l'évacuation illégale de 103 enfants, qui avaient été confiés à l'association par des chefs de villages à la frontière tchado-soudanaise, et présentés, selon eux, comme des " orphelins du Darfour ".

 

L'arrêt rendu jeudi devrait marquer l'issue d'une procédure tchadienne qualifiée de "construction juridique" par Me Françoise Davideau, l'avocate de Philippe Van Winkelberg. Une "procédure grotesque, à l'image de ce que fut, à l'époque, notre jugement par la Cour criminelle de N'Djamena" insiste pour sa part le médecin.

 

6,3 millions d'euros réclamés au docteur Van Winkelberg

Le 21 décembre 2007, la justice tchadienne avait condamné Eric Breteau, président de l'Arche de Zoé, sa compagne Emilie Lelouch, le logisticien Alain Péligat, le pompier Dominique Aubry, l'infirmière Nadia Mérimi, et le docteur Philippe Van Winkelberg, à 8 ans de travaux forcés pour tentative d'enlèvement d'enfants. La Cour n'avait pas tenté de déterminer les responsabilités individuelles. Cette peine était assortie d'une demande en réparation solidaire à hauteur de 6,3 millions d'euros. Une fois rapatriés en France, les six humanitaires avaient vu leurs condamnations transformées en 8 ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Créteil (Val de Marne). En mars 2008, le président tchadien Idriss Déby les avait graciés sous la pression des autorités françaises. Pour autant, la question financière n'était pas résolue.

 

Considéré comme l'unique personne solvable, le docteur Van Winkelberg est le seul à se voir aujourd'hui réclamer le versement de réparations, c'est à dire l'intégralité des 6,3 millions d'euros. L'avocat de l'association tchadienne, Me Dominique Jourdain, se justifie en indiquant que le médecin bénéficiait à l'époque d'un "capital sympathie important" et disposait d'un "réseau important". Autrement dit, il était supposé avoir les moyens d'agir auprès de l'Etat français pour obtenir le versement des réparations demandées. Rien de tout cela n'est arrivé...

 

Parti pour faire le bien, traité de voleur d'enfants

 

Pour se tirer d'affaire, Philippe Van Winkelberg pourrait bénéficier des irrégularités de la procédure tchadienne, présentées comme des "inepties" par son avocate. En octobre dernier, le juge des référés du TGI de Dignes avait débouté l'état tchadien d'une première demande en réparation. Avec un constat très simple: en l'absence de partie civile clairement constituée dans la décision de la Cour tchadienne, à qui pourraient revenir les dommages et intérêts? Interrogé par L'Express, le premier conseiller de l'ambassadeur du Tchad en France, Masdongar Guedmadingar Guetimbaye, assure que ces familles sont aujourd'hui identifiées, ce que confirme Me Jourdain.

 

Si Philippe Van Winkelberg se dit confiant pour cette première étape judiciaire, un autre rendez-vous, plus risqué, l'attend en décembre. Il devra alors comparaître devant le Tribunal correctionnel de Paris pour "aide à l'arrivée et au séjour irrégulier de mineurs étrangers sur le territoire français". "Parti pour faire le bien, traité de voleur d'enfants", il soutient avoir transporté ces enfants qu'il croyait orphelins, dans le but de les accueillir et de les soigner et non en vue d'une quelconque adoption. Cette fois, il ne sera pas seul. Eric Breteau, Emilie Lelouch, Alain Péligat, la journaliste Agnès Pelleran, Christophe Letien, membres de l'association restés en France au moment des faits, et l'association elle-même en tant que personne morale, seront également jugés. Quant aux 103 enfants, impossible de savoir, pour l'heure, ce qu'ils sont devenus, déplore Van Winkelberg.

 

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 14:15
us-flag.jpgL’ambassade des Etats-Unis au Tchad a remis mardi un don de 18 véhicules Toyota Land Cruiser, deux camions Mercedes Benz de 5 tonnes et des systèmes radio longue distance au PAN-Sahel Initiative (PSI), groupement spécial antiterroriste de l’Armée nationale tchadienne (ANT), pour lutter contre le terrorisme et le grand banditisme.

 

"Ces matériels sont très utiles pour le renforcement de nos capacités et de note opérabilité. Ils nous permettront de lutter efficacement contre le terrorisme, le trafic de drogues et des armes, l’enlèvement des enfants et l’insécurité à nos frontières", s’est réjoui le colonel Abdéramane Youssouf Meri, commandant du groupement antiterroriste.

Depuis la création de l’unité antiterroriste tchadienne en 2004, c’est la quatrième fois que l’ambassade des Etats-Unis lui vient en aide.

Le Tchad, vaste pays sahélien situé au centre de l’Afrique, dispose de longues frontières avec le Soudant à l’ouest, la Libye au nord, le Niger et le Nigeria à l’ouest.

Ce dernier pays a maille à partir avec la terrible secte islamique Boko Haram. Depuis que celle-ci a fait jonction avec Al- Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et d’autres organisations intégristes au Mali, le Tchad n’est pas tant à l’abri de la menace terroriste. Certains de ses ressortissants, à tort ou à raison, ont été expulsés du Nigeria pour collusion avec Boko Haram.

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 11:44
Au Tchad, les citoyens éprouvent d'énormes difficultés pour se faire délivrer une carte d' identité nationale. Ce service public, concédé depuis deux ans à une société privée, souffre d'une grande lenteur. 


Dans la cour du Commissariat central de N'Djaména, qui abrite également la Direction de l'Immigration et de l'Emigration, une centaine de personnes se bousculent pour obtenir la carte d'identité nationale. Certains demandeurs confient être venus de bonne heure, alors que les bureaux ouvrent à 7 heures 30, voire 8 heures.

"Je suis ici autour de 5 heures du matin pour me mettre dans le rang, il y avait déjà une dizaine de personnes en place", affirme Ousmane Chérif, un jeune homme. 

"Ma carte d'identité nationale, délivrée en 2002, est arrivée à expiration le mois dernier. Depuis trois jours, je n'arrive pas à la faire renouveler", se plaint Dounia Jacques, un agriculteur venu de Moundou, au sud du pays. Comme lui, beaucoup de demandeurs rentrent souvent bredouille, à la fermeture des bureaux. 

Pour cette carte qui se délivre normalement à 4.000 F CFA, certaines personnes déboursent souvent plus pour l'obtenir plus vite. Des "coursiers", à l'entrée du service de délivrance, proposent aux demandeurs leurs services. Au bout du compte, l'on peut débourser 6.000 F CFA, voire davantage, pour obtenir le précieux sésame. 

Depuis deux ans, l'Etat tchadien a concédé à l'entreprise SOGEC- Tchad l'exploitation du service de délivrance de la carte d' identité nationale du passeport.

"Au début, nous accueillions 60 demandeurs de la carte d' identité par jour. Au fur et à mesure que le besoin allait croissant, la société a augmenté ses capacités d'accueil jusqu'à 200. Mais la demande reste toujours supérieure à l'offre", déclare un employé de la SOGECT-Tchad qui requiert l'anonymat. 

Selon lui, contrairement à la différence de l'ancien système de délivrance de la carte, le nouveau mécanisme est trop lent, à cause de la centralisation de la délivrance à l'unique centre de N'Djaména, au Commissariat central. 

La lenteur se justifie également par la différence du système actuel (allemand) avec les précédents (français et belge), selon cet employé. "Le personnel de la nouvelle société, qui a bénéficié d'une formation rapide, est obligé d'introduire des mots de passe, comme remplacement, renouvellement ou nouveau, pour la délivrance de la carte", dit-il.

L'ancienne exploitante du service de carte d'identité nationale, la SEMLEX Electronique, avait déconcentré les activités dans deux arrondissements de la capitale et dans les deux principales villes secondaires (Moundou et Abéché). Mais au fil des temps, une commission du contrôle d'Etat a constaté que les machines des autres centres secondaires tombaient en panne et n'étaient plus réparées.

"II faut repartir à nouveau vers cette déconcentration et avec des méthodes plus sécurisantes de délivrance de carte", estime Moussa Brahim, fonctionnaire à la Direction de l'Immigration et de l'Emigration.

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6 octobre 2012 6 06 /10 /octobre /2012 10:45
269477La Chaine américaine, CBN (Christian Broad casting Network), invitée par le Président de la République Idriss Deby Itno, est à N’Djamena depuis le samedi 29 septembre 2012, dirigée par le Dr Michael Little, Directeur des opérations et Président du Groupe CBN, aussitôt elle a été reçue par les autorités
Dès le lendemain de son arrivée, la délégation a assisté à un office religieux à l’Assemblée Chrétienne « La Bonne Nouvelle ».



Un culte qui a regroupé plus de 500 personnes, placé sous le thème : « Heureux l’Homme dont la relation brisée est restaurée ». Un thème qui cadre bien avec l’objectif de la mission qui est de venir voir, poser des questions et recueillir de bonnes impressions afin de présenter une bonne image du Tchad et des Tchadiens, après tant de tumultes, aux Américains. Dans la même journée, la délégation a rencontré le Vicaire Général de l’Archidiocèse de N’Djaména, Père Baolino Tipo et le Président du Conseil Supérieur des Affaires Islamiques du Tchad Cheikh Hissein Hassan Abakar. La conservation de la paix et le dialogue interreligieux étaient au centre de ces entretiens.
Le lundi 1er octobre 2012, Dr Michael Little et ses collaborateurs ont été successivement reçus en audience par le Premier Ministre Emmanuel Nadingar, le Président de l’Assemblée Nationale Dr Haroun Kabadi et une dizaine de membres du Gouvernement. Le Chef du Gouvernement leur a exprimé sa reconnaissance pour leur arrivée au Tchad et s’est réjoui de l’apport multiforme que la CBN est prête à apporter. Quant au Président de l’Assemblée Nationale, il a indiqué que l’institution qu’il dirige soutient toute initiative du Gouvernement ou celle qui va dans le sens du bien-être du peuple que lui et ses collègues représentent.


Avec les membres du Gouvernement, des grands projets ont été proposés par les invités spéciaux du Chef de l’Etat. Au ministère de la Santé Publique, une opération de distribution des moustiquaires imprégnées et une autre de traitement des becs de lièvres ainsi qu’un don de médicaments sont proposées.


Au ministère de l’Hydraulique Urbaine et Rurale, le Ministre Mahamat Ali Abdallah Nassour a fait un grand plaidoyer en faveur de la sauvegarde du Lac Tchad. A cet effet, les Américains ont fait des propositions allant dans le sens de forage des puits à motricité humaine.
Le ministère de l’Action Sociale s’est vu proposer des dons des fauteuils roulants et des soins à donner aux personnes ayant des difficultés de motricité.


Au ministère de l’Information et de la Communication, c’est l’ONRTV (l’Office National de Radio et de Télévision du Tchad) qui a posé le problème de coopération avec la CBN. A cette fin, Dr Christian Little a promis une coopération agissante par la diffusion gratuite de ses programmes sur l’ONRTV. Il est en effet à la tête d’une grande chaîne qui émet depuis le 1er octobre 1962, emploie plus de 1.000 agents et est suivie par 98% des Américains et le reste du monde entier 24h sur 24. « Nous allons tout faire pour vous aider », a promis Dr Michael Little.


Au site de la Ceinture Verte de Gaoui, le Ministre de l’Environnement et des Ressources Halieutiques Mahamat Béchir Okormi a réservé un accueil chaleureux à ses hôtes. Le Chef de la Délégation qui a été invité à planter un caïlcédrat sur le site s’est dit émerveillé et fier de découvrir un tel gigantesque projet au Tchad. « Vous devez être sûrs déjà que la CBN et les ONG qui lui appartiennent vont vous accompagner dans ce processus », a promis Dr Michaël Little.

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 07:47

Lors de la réunion du comité technique du CASAGC ce matin à la DPSA, la DREM a indiqué que « N’Djamena Travaux Publiques (la station de Farcha) a mesuré le niveau du fleuve ce matin à 717 cm. Donc, c’est inquiétant. Ca augmente chaque jour de 3 cm en moyenne.

 

La capitale tchadienne est-elle menacée par une inondation? A en croire les experts en la matière, la ville est à deux doigts d'une inondation certaine. Mesuré à 717 cm ce matin, le niveau d'eau actuel est inquiétant même s’il faut que le niveau de fleuve doive atteindre 750 cm pour tirer la sonnette d'alarme. Faut il atteindre le niveau maximum d'alerte pour prendre des précautions et informer les habitants d'à côté qu'il faut se préparer au pire? Pour l'instant, c'est bouche cousue des autorités communales, premiers concernés par cette catastrophe si elle se produit.

 

Lors de la réunion du comité technique du CASAGC ce matin à la DPSA, la DREM a indiqué que « N’Djamena Travaux Publiques (la station de Farcha) a mesuré le niveau du fleuve ce matin à 717 cm. Donc, c’est inquiétant. Ca augmente chaque jour de 3 cm en moyenne.

 

Il faut peut être espérer que dans les prochaines soixante douze heures, le ciel ne fâche pas pour s’essorer sur la tête des N'djamenois. Dans ce cas, nous aurons le droit d'enterrer la sonnette d'alarme.

En 1988 quand le fleuve a failli déborder ses rives, le niveau à cette période de mi-septembre était de 520 cm. On est largement au-dessus du niveau 1988.

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 06:05
993460_3_0875_eric-breteau-emilie-lelouch-et-alain-peligat.jpgSix membres de l'Arche de Zoé, pour certains déjà condamnés au Tchad pour leur croisade humanitaire avortée en 2007, seront jugés à Paris pour avoir tenté de faire venir en France 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour, a-t-on appris lundi 1er octobre auprès de leurs avocats. Les audiences se dérouleront les 3, 4, 5 et 10, 11, 12 décembre, a indiqué Me Simon Miravette, avocat d'Alain Péligat, l'une des personnes mises en cause.

Les membres de l'Arche de Zoé avaient été interceptés le 27 octobre 2007 par les autorités tchadiennes à l'aéroport d'Abéché, dans une région frontalière du Darfour soudanais, alors qu'ils faisaient embarquer, affublés de faux pansements, 103 enfants qu'ils comptaient ramener en France. Deux mois après leur arrestation au Tchad, Eric Breteau, sa compagne Emilie Lelouch, le médecin Philippe van Winkelberg, le logisticien Alain Péligat, le pompier Dominique Aubry et l'infirmière Nadia Mérimi étaient condamnés à N'Djamena à huit ans de travaux forcés. Ils ont été transférés en France puis graciés fin mars 2008 par le président tchadien Idriss Deby.

 

La justice française poursuit aujourd'hui Eric Breteau et Emilie Lelouch pour escroquerie, aide à l'entrée et au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France et exercice illégal de l'activité d'intermédiaire en vue d'adoption. Ils encourent dix ans de prison et 750 000 euros d'amende.

 

Le médecin Philippe van Winkelberg et le logisticien Alain Péligat sont renvoyés en procès pour aide à l'entrée et au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France. La journaliste Agnès Pelleran sera, elle, jugée pour complicité d'aide au séjour irrégulier de mineurs étrangers, tout comme un membre de l'association qui était resté en France, Christophe Letien, et l'association elle-même en tant que personne morale.

 

Les juges n'ont en revanche retenu aucune charge contre l'infirmière Nadia Merimi et le pompier Dominique Aubry. Ce dernier, a indiqué son avocat Me Olivier Desandre-Navarre, entend d'ailleurs se constituer partie civile en vue du procès, comme plusieurs couples français auxquels les enfants devaient être confiés.

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