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Portrait du nouveau premier ministre Dimrangar DADNADJI

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Mahamat saleh haroun

  Mahamat SALEH HAROUN 

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Le Tchad est prêt militairement pour sauver le peuple malien!!!

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cha Moussa Faki Mahamat kebzabo
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5 juin 2012 2 05 /06 /juin /2012 00:23

vih.jpgLe gouvernement et ses partenaires internationaux sont à l'oeuvre pour éliminer la transmission mère-enfant du VIH d'ici l'horizon 2015. "La transmission du VIH de la mère à l'enfant est un problème majeur de santé publique qui préoccupe vingt-deux pays dont le Tchad, considérés par la communauté internationale comme pays prioritaires", déclare Dr Mahamoud Nahor Ngawara, ministre tchadien de la Santé publique.

    Sur proposition du Directeur Exécutif de l'ONU/SIDA, Michel Sidibé, quatre pays ont été choisis comme membres du comité de pilotage du Plan mondial d'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant: Afrique du Sud, Inde, Nigéria et Tchad.

"Au Tchad, à l'instar des 21 autres pays prioritaires, un plan national, budgétisé pour la période de 2012-2015, a été élaboré; un arrêté créant le Comité de pilotage chargé de la mise en oeuvre du Plan national a été signé par le Premier ministre le 29 février 2012", ajoute M. Mahamoud Nahor Ngawara.

Le Plan national est doté d'un budget qui s'élève à plus de 54 milliards francs CFA. Douze milliards (soit 22,9% du budget) sont déjà mobilisés, et les 41 milliards restants (77,1%) sont à rechercher.

"Le lancement du Plan national par Mme la Première Dame du Tchad, marraine de la CARMMA (Campagne pour l'Accélération de la Réduction de la Mortalité Maternelle en Afrique, Ndlr), a marqué une étape décisive pour notre pays à l'horizon 2015", conclut le ministre de la Santé publique.

Une enquête nationale, faite en 2005, révèle qu'au Tchad, le taux de séroprévalence du VIH est de 3,3% de la population, avec des pics de séroprévalence s'élevant à 8,3 % dans la capitale, N'Djaména, ou à 6,3 dans les régions du Logone Occidental et du Logone Oriental qui abritent respectivement la capitale économique (Moundou) et la ville pétrolière (Doba).

La prévalence nationale du VIH chez les femmes enceintes est de 3,4%. Le nombre des femmes ayant accès aux médicaments antirétroviraux, pour réduire la transmission à l'enfant, est estimé à 10,2% à la fin 2011. Et les enfants nés de mères séropositives qui reçoivent les antirétroviraux à titre préventif représentent 10%.

"L'absence de traitement fait qu'un enfant sur deux atteints de VIH/SIDA meurt avant d'atteindre son deuxième anniversaire", a déploré Emmanuel Nadingar, Premier ministre du Tchad, en lançant le week-end dernier le Plan d'actions d'élimination de la transmission du VIH de la mère à l'enfant.

Selon lui, le Plan national est l'aboutissement d'un long processus qui s'est fait de manière participative, impliquant tous les acteurs nationaux ainsi que les financiers.

"Le Tchad s'est résolument engagé dans cette lutte contre la pandémie du SIDA. Tous les moyens nationaux seront mobilisés pour atténuer ou bouter hors de notre pays le SIDA, car la priorité aujourd'hui est d'arrêter la transmission du virus de la mère à l'enfant", a promis le chef du gouvernement tchadien.

En 2006, une décision du président Idriss Déby Itno a rendu gratuits les traitements antirétroviraux et la prise en charge totale des personnes vivant avec le VIH. Cette décision a été saluée unanimement par la communauté internationale faisant du Tchad un des rares pays d'Afrique à financer entièrement sur ses propres revenus la lutte contre le SIDA.

Le Tchad bénéficie également des financements internationaux provenant notamment du Fonds mondial de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose. Dans le cadre du round 8 en cours d'exécution, le pays dispose d'une enveloppe de 43 milliards francs CFA, soit 86 millions USD.

Au Tchad, les barrières socioculturelles symbolisées par l'analphabétisme, la pauvreté et les conflits sociaux freinent la lutte contre le VIH. Et les personnes séropositives subissent une discrimination dans leur milieu social.

Pour lutter contre la pandémie et les stigmatisations, le gouvernement a fait adopter la Loi no.19 portant lutte contre le VIH et la protection des personnes séropositives. Un Observatoire national des droits humains a été mis en place par les associations de défense des droits de l'Homme. Le week-end dernier, un Forum national sur le VIH et les droits humains a été tenu dans la capitale tchadienne.

"Aucun groupe ne peut éradiquer ou atténuer tout seul les effets néfastes du Sida. Mais c'est ensemble que nous pouvons organiser une riposte efficace contre la pandémie", a déclaré M. Hinda Déby Itno en ouvrant le Forum sur le VIH et les droits humains.

La Première Dame du Tchad a appelé les ONG, les associations de défense des droits humains, les associations féminines et de jeunesse à apporter leur contribution par la sensibilisation. Elle les a convié particulièrement les jeunes "à parler plus librement des maladies sexuellement transmissibles comme de la consommation de la drogue".

Vice-présidente de l'Organisation des Premières Dames d'Afrique contre le Sida et marraine de la CARMMA dans son pays, M. Hinda Déby Itno a élaboré un plan d'actions de riposte contre la pandémie. "Ce plan d'actions intègre le volet droits humains parce qu'il prend en compte la transmission du VIH de la mère à l'enfant. Sa mise en uvre va impliquer toutes les communautés et les forces vives de la Nation", a-t-elle conclu.

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