Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vidéo de la Semaine

Portrait du nouveau premier ministre Dimrangar DADNADJI

Dans Lamyfortain.net

Portrait

Mahamat saleh haroun

  Mahamat SALEH HAROUN 

Cineaste et metteur en scène    

Voir sa biographie

Envoyez-nous vos articles

Caricature de la semaine

moussa-faki1-copie-1.jpg
Le Tchad est prêt militairement pour sauver le peuple malien!!!

Selection musicale de la semaine

 

Figures historiques

Francois tombalbaye tchad

mal-copie-1

Kamougue

gouk.jpg

hh

ndora

Les politiques au Tchad

assemble-nat.jpg

cha Moussa Faki Mahamat kebzabo
nad yor.-copie-1 nagoum
11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 08:27

000_Par3422645_0.jpgLe procès de l'Arche de Zoé se poursuivait ce lundi 10 décembre à Paris. En 2007 au Tchad, cette association avait organisé le transfert de 107 enfants présentés comme des orphelins du Darfour. Le fondateur de l'Arche de Zoé et sa compagne ne sont pas présents au procès. « Au départ c'était une mission magnifique », à l'arrivée « un gâchis épouvantable », a déclaré le logisticien de l'association, Alain Péligat, qui était le dernier des prévenus à être entendu par le tribunal.

Au Palais de justice de Paris, Franck Alexandre

 

Alain Péligat ne mâche pas ses mots. Physique de baroudeur, il fait de l'humanitaire depuis trente ans. Avec sa femme, ils ont élevé sept enfants dont trois adoptés au Cambodge, alors il a tout de suite adhéré au projet de l'Arche de Zoé : sauver des orphelins du Darfour. « J'ai tout fait pour partir là-bas. La mission était magnifique, tout était carré », indique-t-il à la barre.


 

« C'est un projet qui nous avait été garanti carré, étudié par des avocats, avec une arrivée étudiée par des avocats, raconte-il. Personne ne se serait lancé dans une mission illégale. Si on nous avait dit que c'était illégal, personne ne serait parti. On n'est pas fous. Le projet était superbe : aller aider des gamins. Tous les gens de coeur, tous les citoyens, ceux qui ont envie de se bouger le cul un petit peu, ils y vont. Voilà, c'est tout. Les gens qui sont habitués à faire de l'humanitaire, ils ne se posent pas de questions. A partir du moment où c'est légal, ils y vont. Ils vont donner de leur temps, de leur argent et ils partent ».


 

« On était tous de bonne foi, insiste Alain Péligat. Jusqu'au moment de l'arrestation au Tchad, on était persuadé d'avoir aidé des orphelins de guerre ». Et ponctuant ses phrases d'un « Ben merde ! », il conclut : « Si ce n'était pas des orphelins, c'est qu'on nous a mentis ». Et là, il faut demander à Eric Breteau, fondateur de l'Arche de Zoé et grand absent de ce procès.

Partager cet article
Repost0

commentaires