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Portrait du nouveau premier ministre Dimrangar DADNADJI

Dans Lamyfortain.net

Portrait

Mahamat saleh haroun

  Mahamat SALEH HAROUN 

Cineaste et metteur en scène    

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Le Tchad est prêt militairement pour sauver le peuple malien!!!

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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 20:08

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C’est en 2009, que ce natif du pays Migami, à Baro, a été admis, au cercle très sélect des professeurs de rang magistral, avec son titre de Maître de Conférences. C’est donc une consécration pour ce jeune homme à la tête bien faite, pour qui la vie n’a pas été toujours rose. Vu le nombre considérable des travaux de recherches auxquels il a pris part (des colloques, des conférences, des études), il est incontestablement l’un des chercheurs les plus prolifiques du pays. Mackaye HassaneTaïsso compte aujourd’hui parmi les rares africains qui ont eu le privilège d’être décorés à l’occasion du Cinquantenaire, de la prestigieuse Croix de la Légion d’Honneur française dans la catégorie des Chevaliers, pour sa contribution à l’avancée de la science mondiale.

 

A 42 ans, l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur peut se targuer d’une carrière bien remplie. A la tête de l’ONECS, il a fait de la sécurité du baccalauréat, son terreau. L’homme rêve d’un diplôme honnête et mérité pour les lauréats du bac tchadien. Mackaye, pour les uns, prof pour les autres, c’est d’abord un caractère bien trempé. Une idée bien carrée de l’excellence académique. Une rigueur dont il est le principal laboratoire. Son parcours est le symbole même de l’excellence qu’il prône permanemment. Fils d’un enseignant, devenu ensuite militaire, son enfance se forgera au grès des affectations de son père militaire. De Baro, il suit son père successivement, à Massenya, à Bokoro, puis à Ndjamena. L’école primaire achevée, il entre au collège au CEG n°1, puis au lycée Félix Eboué de Ndjamena et atterrit au Collège Charles Lwanga (CCl) de Sarh. Catholique pratiquant, Mackaye profitera de ce séjour pour parfaire son éducation religieuse au contact des prêtres jésuites du CCL. Après un bref séjour dans cette localité, l’eternel voyageur, reviendra à Ndjamena et s’inscrit au Lycée Sacré-Coeur où il obtiendra brillamment son baccalauréat série D.

 

Nous sommes en 1991. C’est la première promotion de bacheliers à l’ère démocratique du Tchad. La Faculté des Sciences exactes et appliquées de Farcha l’accueille. Il décroche, dans cette faculté, la licence en 1995 en Science naturelle. Un tel pedigree ne s’arrête pas de sitôt. Par un hasard qui fait pousser la chansonnette aux âmes des poètes, Mackaye débarque en Europe pour poursuivre ses études.Et il devient paléontologue.

 

C’est le chef de département de Science naturelle, un Français, qui lui chuchote à l’oreille de la disponibilité d’une bourse envoyée par l’équipe du Professeur Brunet qui voulait former un Tchadien dans cette discipline. C’est ainsi qu’il fera partie de l’équipe qui a découvert le reste d’«Abel». A Poitiers, chef-lieu de la région Poitou-Charentes, une ville historique, jumelée avec Moundou, Mackaye laisse libre cours à son génie. Coup sur coup, il obtient sa maîtrise en Science de la Terre et un D.E.A en 1998. Immédiatement, il s’inscrit en thèse. Trois ans plus tard, c’est à-dire en 2001, il obtient son doctorat. Dès l’obtention de son doctorat, ce compatriote, revient immédiatement se mettre au service de son pays. Après huit mois passés comme contractuel à l’Université de N’Djaména à la Faculté des Sciences de Farcha, il sera intégré en septembre 2002 comme Maître assistant de 3ème Classe. Très vite, cet adepte de l’Excellence gravira tous les échelons pour être porté à la tête du jeune département de la Paléontologie dont il est l’un des pères fondateurs. Dès la création de l’Office national des examens et concours du supérieur (ONECS), il est nommé directeur général. Son savoir-faire et sa technicité lui permettent de redorer le blason du bac tchadien, devenu l’objet de raillerie dans la sous-région et surtout dans les universités étrangères.

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