«Nous sommes dans l’eau avec les enfants et on ne sait que faire. C’est une surprise, il faut une aide et nous attendons que la Mairie intervienne en urgence en faisant les caniveaux», lance un homme en ce dimanche 15 juillet au quartier Moursal. De Moursal en passant par Dembé, Amriguébé, Sabangali, Kabalaye et bien d’autres, les habitants de ces quartiers n’ont que les larmes aux yeux. Depuis le début de la saison des pluies, la ville de N’Djaména n’avait pas encore enregistré une grosse pluie comme celle de dimanche. Beaucoup de gens ont été surpris, car certains se trouvaient encore à L’Eglise quand il a commencé à pleuvoir.
Plusieurs maisons se sont écrouées et des certaines avenues et rues sont complètement sous les eaux. «Les nouveaux maires des arrondissements ont du pain sur la planche. Nous allons les voir s’ils pourront tenir à la promesse faite lors de la campagne», souligne une femme dans le 6ème arrondissement. Un homme bien que touché par cette situation ironise: «nous avons prié plusieurs fois pour que Dieu nous donne la pluie. Il vient de nous donner et si nous sommes dans l’eau, sous l’eau, il faut accepter que de regretter, car Dieu a accepté nos prières en nous donnons cela». Cependant, une partie de N’Djaména a été épargnée de cette situation. Les quartiers tels que Boutalbagar, une partie d’Amtoukoui, Atrone 1, Kamnda et Abéné n’ont eu que quelques gouttes de pluies.
De nombreux N’Djaménois craignent déjà que ce genre d’averses ne soient récurrentes. Auquel cas, de nombreuses familles vont se retrouver dans les écoles, comme ce fut le cas il y a deux ans. Certains nouveaux maires des arrondissements promettent de se battre pour trouver une solution en lançant les travaux de voirie.